Journal du mois de juin 2009.

Ce mois commence de façon si compliquée... Le propre de l'Homme n'est pas de se poser des questions, mais bien de trouver leur origine. C'est ça qui est finalement dérangeant : les humains croient se connaître mais leur perception est beaucoup plus floue que la plupart des espèces. L'homme s'interroge sans cesse, se remet en cause pour ne pas refaire les erreurs du passé. La confiance en moi est ce qu'il me manque, comme toujours, et je le sais. A vrai dire, même ce forum soulève des problèmes. Le nombre de messages considérables en beaucoup moins de temps que nous m'interpelle, m'agresse. Je me dis que Danse des Mots n'a pas réussi à sa faire sa place, je ne trouve plus d'idées pour le faire encore évoluer. Je deviens jaloux d'autres. Amère déception.

Moi je veux te tuer. Je veux te voir souffrir. Je n’ai dans mon sang que de la haine pour ces hommes. Ceux qui pensent trop. J’ai envi de me doper aux CO2. J’ai envi de voir mes yeux éclater. Je eux me battre contre toi, te pourrir la face, te crier à la gueule que je veux t’éclater la tête. Je hais tous ces êtres qui ne savent pas que la vie , c’est quelque chose de difficile. J’ai envi de leur dire, que nous on souffre. Que tout le monde s’en fout. Même moi, je m’en fou de vivre ou de crever. J’ai beaucoup eu de rêves. Mais la vie c’est complexe. Tu me trouves patibulaire ? T’es qu’un clodo de la vie. Chère journal je veux te foutre au feu. Laisser te faire lécher par les flammes de l’Enfer ! On m’a dis toujours que c’était mon âge qui me faisait voir la vie comme je la percevait. Pourtant je leur dis à eux, ces bougres misérables. Que moi c’est depuis que je suis né que je souffre. Que je suis jaloux de ceux qui sont insouciants. Je suis jaloux de ceux qui réussissent où j’échoue. Mais je te le dis. On ne choisit pas sa race. On se dit que pour sortir de la misère, faut avoir de la volonté. Et Bien je te crache dessus. Société. Il y a beaucoup de tristesse dans les yeux de ceux qui ne peuvent pas pleurer. Ceux qui survive dans la vie en se battant. En cravachant leur monture. Vous savez ce que c’est leurs montures ? C’est la Haine dans leurs seringues !

Il y a les maux et les mots.
Petit journal, aujourdh'hui je te fais complice. regarde un peu plus haut, comme leur ciel est gris. Doute et tristesse, dommage qu'ils ne savent pas regarder à l'interieur, et y voir leurx richessex qui parsèment la vie des autres en secret.
Ils devraient être fiers, de ce qu'ils ont donné, et la joie partagée!
Ainsi, tu vois moi qui suis en hiver, en fin de journée dans cette petite vie, j'aurais aimé les rencontrer plutôt et survoler avec eux le monde qui les attend.
Angel

Le ciel est gris. Ma rêverie prend fin, je me retrouve une fois de plus sur les dalles de cette terre. J’ai l’intime conviction que si je continus à écrire je vais finir par trouver le sommeil. Je suis un peu entre ciel et terre. Mais je n’ai pas peur d’être. De vivre ! J’ai brisé les barrières de mon cœur, de mon inspiration. J’ai détruis ma muse. Je l’ai partagé entre le paradis et l’Enfer. Je suis à la fois le prince Ténébreux, le veuf, l’inconsolé. Mais je suis aussi parfois un archange qui regarde les merveilles de ce monde. Je n’ai malheureusement pas un cœur d’ange, mais un cœur de pierre. Je fais vivre les autres par mes écris, je leur raconte ma vie, je les fais partager ma vie, mes sentiments et mes aventures. C’est un chemin qui s’ouvre pour ceux qui croient.

Je me demande parfois si je parle la même langue que vous. Je me demande pourquoi des fois, je me sens si seul. Mon but est de devenir un poète. Mon rêve est de devenir un urgentiste. Je suis glacé d’effroi à l’idée que je ne changerais peut être jamais mon destin. Je m’étonne même parfois, je ris de moi. Je me trouve stupide, insignifiant. Comme une pierre, incapable d’aimer.

Il est difficile de faire valoir ses valeurs et ses convictions dans un monde de moins en moins humaniste. Les gens n'ont plus aucun idéal, et ceux qui en avaient l'ont perdu et ne veulent plus se battre contre cette société mesquine et perverse. Ne plus souffrir. Je te promets que je garderai mes valeurs cher journal. J'essaierai d'apporter un peu plus à cet univers, d'essayer de le changer ne serait ce qu'un petit peu. C'est avant tout une grande quête intérieure que j'entreprends là.

Mon coeur criait sa joie, mais il a suffit de seulement quelque mots pour lui couper la parole... Si seulement tu savais comme je les hais depuis cet instant.

Chaque instant est une mise à mort de l'instant, chaque instant est une renaissance d'un instant.

Cher Journal,

Enfin je respire un peu. M'activer et vivre à 100 à l'heure ne me permet pas de penser et de m'attarder sur des questions existencielles, et c'est très bien comme ça. J'enchaîne les projets, et dormir est pour moi une perte de temps. J'apprécierai sûrement le repos malgré tout cette nuit. A demain, petit journal de Danse des Mots =).

Cher Journal,

Plus personne ne poste donc entre tes pages virtuelles ? Aucune âme se s'aventure dans ce désert orange que figure la zone de saisie ? Moi j'y entre. J'y trempe mes lèvres. Je goûte à cette envie fugace qui me prend de te parler. je m'approche de ton oreille attentive, et je te murmure à l'oreille les mots que tu veux entendre. Tu n'es ni méchant, ni gentil. Tu n'es que le résultat d'un pauvre code source et une suite interminable de 1-0-00-1-0-11-00-1111-00-1, mais je t'aime bien. Bon, j'arrête là.

Je suis un homme qui vivait. Je ne réalise pas a chance que j’ai de vivre. Moi je ne rêve plus, je dors comme la mort. J’ai les yeux fermés, glacés, fermés pour l’éternité. Jérôme va mourir demain. Je suis sous l’abris de mon corps, mais combien de temps encore ? Oui Jérôme une énorme fissure qui traverse son cœur. Il a beau tout imaginer, il ne voit pas deux pas devant lui. Toute sa vie il l’a passé à pleurer. Il a beau oublier, il se fuit, il n’aime plus sa vie. Tout son temps est perdu dans le ciel. Ne me demande pas pourquoi. Je pourrais pas te répondre. J’ai beau t’inventer, te créer, chercher ton sourire dans le visage des autres. J’ai les yeux brûlés. Je n’y vois plus. Alors je créais. Je te promet de ne plus pleurer. Je suis ton ombre.

Comme toujours j’ai le cœur qui s’emballe, j’ai ton rythme dans la peau. J’ai cueillis les fleurs du mal. J’ai même rencontré Belzébuth. Ce con… je chauffe tout entier dans mon abris. J’étouffe. Je deviens un vieux bonhomme. Jérôme ne parle plus. Jérôme a besoin de vous pour vivre, il a besoin de sentir la chaleur du soleil sur son torse blafard. Il ne rêve plus, il ne joue plus de musique. Il ne bouge plus, son monde est petit, trop petit.

C’est aujourd’hui la première fois que je me livre à toi. Bien que généralement opposé à ce genre de pratiques, je suis pris d’une certaine envie de poster mes réflexions insipides et de les partager avec d’autres. Peut être est-ce le principe même du forum qui me pousse à écrire mes considérations stupides sur l’existence et ses « dégâts collatéraux »? Enfin, peut importe les raisons à tout cela, la mascarade n’en changera pas d’essence pour autant.

C’est étrange comme la vie peut prendre des allures de fantasmagorie, de rêverie ininterrompue. Après tout, n’est elle pas rien d’autre qu’un songe pour certains philosophes? Est il même possible de déterminer une distinction entre la réalité commune et l’immatérialisme, propre à nos chimères? Je me pose souvent ces questions, communes à presque tous les membres de l’espèce humaine…

Oh, je suis conscient du fait qu’il ne s’agisse que d’un état passager, probablement dut à l’adolescence et à toutes les pseudos confusions qu’elle engendre. Pourtant, je veux croire que j’ai actuellement la capacité de percevoir au-delà des limites physiques, jusqu’au plus profond de l’inconsistance spirituelle…

Il y a de cela quelques minutes, je me demandais si je n’étais pas fou de penser ainsi. Sans doute cette interrogation est elle justifié. J’espère simplement ne pas me laisser emporter par mes aspirations aux sphères les plus inaccessibles. Oui, j’ai conscience que celles-ci me resteront certainement à jamais fermés. Je sais aussi que celles-ci ne s’ouvriront pas plus à moi qu’à mes lecteurs.

Mais cette évidence, inacceptable pour tous, engendrera encore et toujours, de manière inévitable, une curiosité plus forte que tout autre sentiment et de là en résultera à coup sûr une souffrance immuable et sans borne. Quel destin peu reluisant pour le demi enfant que je suis…

Voila, tout a été dit pour l’instant. Sommes nous tous aussi sincères que nous voulons bien le croire? Une réponse positive me rassurerait…

L'adolescence n'a rien a voir avec notre état d'esprit. Nous souffrons, même plus que vous autres, les adultes, mais ça avant que vous le compreniez... les poules auront des dents. Oui parfois, on doute, oui parfois on a envie de crever. Mais j'en ai mare de ceux qui disent que c'est normal. que c'est l'âge !!!!

Je crois que la période de la vie où l'on souffre le plus, c'est l'adolescence, vous savez pourquoi ? Parce que nous sommes beaucoup plus sensibles, beaucoup plus innocents et beaucoup plus persécuté. Et j'emploie ce terme car et bien oui, le regard des autres nous poursuit dans nos âmes. On a pas l'habitude de vivre tout simplement, mais je me demande quand est-ce que les autres arriveront à comprendre !!!

Alors cher journal mon voeux ce soir est d'enfin être considéré... je veux être comme vous, mais pas supérieur à vous.

Cher Journal,

Cela fait un moment que je n'ai pas posté dans tes pages. Malgré les succès, les réussites, et les moments de joie que je peux avoir, je n'arrive pas à retrouver un bonheur relatif. J'ai l'impression de tomber toujours et encore dans un gouffre sans fin. Parfois, je n'arrive plus à croiser les regards des gens. J'ai sans doute peur qu'ils voient le désespoir et les larmes dans mes yeux.
Cette soirée était pas mal sinon. Disons que ça permet de se défouler, et je pense que c'était une bonne idée. A la prochaine.

Malheureusement, mon vœu est voué à ne jamais se réaliser... j'ai beau y croire à l'amour, plus j'y crois, plus j'en souffre et c'est décidé je ne veux plus souffrir. Je veux bien mourir, d'ailleurs j'accepte cette finalité petit à petit, comme si j'avalais un sirop. je serais peut être mort demain journal, alors je te dis peut être adieu.

J'en ai mare de la vie. j'en ai vraiment mare de vivre... ça me fait chier de respirer, je veux du calme, je veux être libre... pour cela j'ai aps trente six moyen. Soit je me pends, comme quand je fus plus petit... oui j'ai essayé de mourir plus jeune. Je crois que je vais réessayer ce soir. Juste... pour voir ce que ça fait. Au pire je meurs, et alors ? je m'en fous de la mort.