Journal du mois de mai 2009.

Cher Journal,

Tes feuilles, chaque jour, vieillissent

Cher Journal,

5 mai 2009, 22h54

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Un mot qui interroge un tout.
Un tout remis en question par un mot.
C'est tout un mot...

Chère journal

Cher Journal,

Cher Journal,


















"Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse"
De Vigny

Cher Journal,

Cher journal,

Cher Journal,

Tu veux savoir ? Je te hais journal !!
C'est pour cela que j'ai un jour cru que tu n'étais qu'un songe dans mon esprit, que peut être tu arriverais à me soulager et me rendre ce que jadis tu m'avais pris. Tu as hurlé sur tous les toits ce que tu pensais de moi ! J'ai pas voulu hausser le soin de ma voie pour dire à quel point je suis amoureux, j'ai spolié des années lugubres de ma vie dans tes pages, où petit à petit je m'oubliais. Qu'avais donc fais pour que tu me donnes si peu l'envi de vivre ?! Rien mis à part le fait que chaque jour je me disais que j'étais pas heureux, et que j'étais amoureux. M'as tu seulement écouté ? M'as tu seulement entendu ? Je n'en sais rien car en réalité Journal tu faisais déjà parti de moi tu étais mon coté noir et obscure, tu étais ma part d'ombre, un autre que moi forcement ! Je ne peux pas dire que tu a su lire sur les lignes de ma main non plus, que tu as joué à la perfection ton rôle abominable de compteur de secondes. Je sais que tu ralentissais le temps pour me faire souffrir encore plus ! Tu te croyais maître de mon destin car tu savais à quel point j'étais jeune et fragile. Tu ne t'ai JAMAIS dis quel effet cela avait sur moi, de te savoir toujours présent ? J'étais détruis, pourri jusqu'à la moelle, jusque profondément à l'intérieur de mes os ! Ce n'est donc pas à toi que je parle journal, mais à moi-même car tu es tellement proche de moi que tu es devenu avec le temps une partie de moi. Avec laquelle je pouvais tout confier, au risque même de perdre mes amis !! Alors tu as bien fait un jour de me quitter, de m'abandonner. De me laisser seul, car j’ai pu apprendre à vivre par moi-même, à faire mes propres erreurs. Mais on dirait que presque par hasard je me retrouve à te parler, comme si une malédiction me poursuivait par-de-là la vie. Si tu me dis tout à coup, comme un coup de fusil, comme une bombe qui explose tôt prêt de mon oreille : Je t’aime ! Tu te prends pour qui et ainsi, après tant de temps, de me hurler ces deux mots dans les oreilles, de me prédire un avenir incertain au risque de me perdre à l’intérieur de moi pour tout jamais ? Et si… si seulement tu avais pu me dire merci. Me dire à quel point tu me soutiendrais dans les coups durs, je t’aurais peut être cru à l’époque. Mais voilà, aujourd’hui, c’est la minute des explications. Celle où tu devras me prouver que tu ne me quitteras plus. Je t’en veux, alors je t’accuse peut être à tort de ce que j’auras moi-même pu résoudre. Dans ce cas là, pardonne moi mon imprudence. Fais en sorte que j’oublis que ce jour à été pour moi le plus triste de ma vie. Et puis, si tu ne veux pas crier trop fort, de peur de me réveiller, va t’en ! Je suis maintenant assez grand pour te marcher sans ton appuis. Au lieu de dire : « j’aurais voulu ! » ne laisse pas ton esprit divaguer, toujours plus loin dans les ténèbres et toujours plus profondément dans le puit de ma peine. Si jamais tu avais raison, alors oui je me hais… c’est à moi et moi seul de prendre cette ultime décision alors, c’est décidé, je me prends en main des ce jour… c’est à la fois si simple et tellement difficile que j’avoue, je m’y prends peut être mal. Déjà, première décision décisive, Kateyka je t’aime ! Surtout ne sois pas gênée, je sais que c’est peut être débile comme première, mais je connais personne qui sois amoureux et qui ne sait pas prendre des risques. C’était éprouvant. Fatiguant, éreintant, comme écrire trente mille poèmes à la suite. J’avoue, je suis peut être fou de toi. Mais il faut bien rompre la monotonie de ma vie. Casser, briser ce qui peut encore l’être. Pour repartir à zéro, pour que tout soit net et précis. Deuxième décision, continuer à écrire, d’ailleurs, c’est pour cela que j’ai renoué les liens avec toi Cher Journal. Tu peux bien être une partie de moi que j’aime pas, mais rien ne changea au fait que il fut un temps j’adoré écrire. Faut dire qu’à l’époque j’était encore Jérome JOURET. Je m’identifiais bien à ce personnage. Alors, je sais que la vie est quelque chose d’éphémère, que je suis un peu comme une seconde, j’ai un début et une fin, une naissance, une vie et puis en dernier une mort. Parlons de toi maintenant, car tout le monde sait que j’ai un corset depuis deux ans, que j’ai souvent des pneumothorax, que je suis asthmatique, que je suis un fan de babar et que par tout hasard, chaque jour qui passe je tome amoureux de tout le monde ( je parle bien entendu de toutes les filles de la terre) Donc, toi qui me lis peut être,si tu es une fille ( et surtout si tu es Kateyka.) Je t’aime. À quelle fréquence dans un jour je peux le dire, ça c’est la question essentielle qui nous fait avancer, qui nous rend humain. Alors fille, femme (je fais bien peu de différence entre les deux.) après tout, l’amour est aveugle (encore que ). La question qui implique une réponse plausible, c’est Est-ce que tu m’aimes toi qui ne me connais pas. Toi qui peut être n’a pas envi de me connaître. Ma troisième décision sera ( je vous rassure il n’y en a pas cent, d’ailleurs je crois que je vais mettre ce sujet dans la section roman) d’être tout bonnement heureux. Encore un simple principe, mais l’important, n’est-il pas d’y croire pour que cela marche. Alors, oui j’y crois cher journal.