Journal du mois de septembre 2009

Un nouveau journal aux pages encore immaculées pour un nouveau mois qui commence l'automne...
A vos plumes si votre âme déborde...

Cher journal,
Pourquoi, mais pourquoi est-ce la fin des beaux jours et de la paresse. Si tu pouvais faire quelque chose pour moi ce serait tellement bien. Inonde mon lycée, détruis-le. Empeche-moi de me réveiller. Mais cher journal tu ne peux faire cela. Je demanderai juste d ela pluie, un peu de pluie pour montrer que le ciel aussi pleure la fin des vacances et que je ne reprenne pas les cours sous un soleil qui me donnerait qu'une seule idée, m'évader et plonger. Cher journal je ne veux pas, non je ne veux pas.

Cher journal. Je comprend pas pourquoi ce coup de couteau dans le bras. Je comprend pas pourquoi quand tout va bien tout s'effondre.

Cher Journal,

Peut être que l'année à venir ne va peut être pas se révéler aussi terrible que ce qu'elle avait paru au départ finalement... Des profs chouettes, une classe pas trop mal. La routine reprend son cours et le cours reprend sa monotonie.
Les regards vont toujours être aussi brûlants bien sûr, mais maintenant que je la connais ma vie a pris un nouveau tournant.
On verra, et les dés sont lancés.

"La peur de l'avenir ne suscite pas le danger!"
Angel- 02/09/2009-

Cher Journal,

Je ne veux plus réfléchir... Je veux vivre, tout simplement, je ne veux pas penser que je n'ai pas de le droit... Mais lui est là, bien réel, et apparemment il se confond en excuses... Mais tu n'as jamais été là quand il le fallait. C'est si facile les excuses.

Mon ptit journal...

J'ai pas dormi de la nuit dernière. Et j'ai eu raison de m'inquiété.
Jvais me pendre u_u. Jrisque pas d'avoir une moyenne de 15 avec un con pareil en prof de sport. Il est sexiste, donc je ne peux pas rêver plus de 10. Et ma prof de français à l'air sympa mais elle est enceinte et a un langage style bourge du 16e et a des idées surfaits.
Pour l'instant je m'accroche.
Et je me sens mal dans la peau comme d'hab, ralala, routine routine. Je suis super fatiguée...

Petit journal, une astuce pour dénouer le stress de la rentrée!
Tous ces profs ont été avant vous des enfants et des ados et de jeunes adultes, ils ont souvent bien plus peur que vous devant cet événement!
Regardez-les, comme tel!
Envolées vos angoisses! laisser votre liberté vous gagner, elle restera à jamais dans vos souvenirs des tables "en bois"!
Angel

Cher journal.
Je cogite, je cogite. J'ai bientôt fini mon projet de roman, dont la suite sera postée séant. J'y ai rajouté mon accident à coup de lames. Ce bras est douloureux, mais ça aurait pu être pire. ça y est, je suis un survivor.

Cher journal,
Je me demande si j'ai fait une erreur en choississant la première S. Depuis la rentrée je suis plongée dans une véritable invasion d'exercices de math et depuis je n'ai qu'une seule envie tout jetée par la fenêtre. Alors chèrejournal ai-je fais le bon choix, un choix qui sut mon avenir se révélera le bon. Aide moi journal, rassure moi avant que je devienne totalement folle et désespérement j'aille chercher une corde.

Cher Journal,

La vie s'écoule doucement et je ne fais rien pour l'arrêter. Je crois que je suis heureux en ce moment, même si les cours et l'inquiétude obscurcissent soudain mes pensées et m'empêchent de penser à autre chose.
Je cours pour laisser le plus possibles de chose derrière moi.

Cher journal,
Je ressens l'intense besoin de vider mon coeur, en éspérant que quelqu'un comprenne. Je n'ose même plus me confier à mes meilleures amies, ni même à ma famille. Tu sais, je ne voulais pas le revoir, j'ai eu si mal, toute une année et je l'avais oublié, mais son visage me hante à nouveau et me rends dingue. Je souhaiterais faire taire mon coeur, qu'il éteigne mes émotions. Cher journal, puis-je seulement me confier à toi ? J'aimerais que tu répondes à ma question mais je sais que je n'obtiendrais que le néant. Alors je vais pleurer et tenter d'évacuer mon chagrin.

Cher Journal,

Apprendre cela m'a fait si mal et m'a rendu si triste sur le coup. Le fond de moi-même le savait, et j'en été presque persuadé, mais quelle déception, surtout après avoir appris que cela était possible....
Heureusement que toi, tu sais me redonner l'espoir et de nouveaux horizons.. On trouvera =), on trouve toujours.

Cher journal,

Cela fait longtemps que je ne me suis plus confié à toi... comme pleins de gens, j'ai besoin de réponse. Et comme tout le monde, je ne les obtiens pas... alors j'ai mal, je suis heureux. J'ai mal.

Cher Journal,

Aussitôt après t'avoir quitté, je me remet à griffoner sur tes pages ces mots qui ont du sens sans en avoir vraiment. Je crois que j'ai envie de parler, même si je ne dis rien d'autre que le fait d'avoir envie de parler. Le dire est important aussi, parfois plus que le faire. Et comme je sais que tu ne me demanderas pas "pourquoi ?", je me confie sans crainte. Au fond, il est indéniable que cela ne sert à rien, à part peut-être à soulager mon âme comme je l'ai fait un tant soi peu ci-dessous.
Je suis content d'avoir gardé mon après-midi pour l'écriture hier. Ca m'a fait du bien, même si ce n'est pas pareil qu'écrire pendant les vacances malheureusement. On est sans cesse obligé de regarder la montre.... Je ne comprends pas à quoi sert ce système scolaire. Par cet excès de tavail, on nous prive de nous épanouir vraiment dans un domaine particulier. C'est du gâchis pur et simple...
Enfin bon, je te laisse, à demain ou à dans cinq minutes....

Cher journal,

Si je devais me rendre compte de cette hérésie. Si, autant désolé que je le suis, j’aurais pas du être. Je ne sais pas quoi faire, alors j’écris. Peut être pour me retrouver, alors ne m’en veux pas, juste écoute ce que j’ai à te dire, c’est pas grand-chose, enfin je crois. De toute façon, maintenant que je ne suis plus un ange. Maintenant, que j’ai l’intime conviction que ma vie n’a plus de sens. Si tu me dis bonjour, nous aurons envie de nous rencontrer. Ma foie, je n’écris pas pour te faire pleurer, ma foie, je n’écris pas pour te faire rire. J’écris et puis c’est tout. Je pense que c’est un peu pour compléter cette vie qui est décidément, extrêmement vide et désolée. Même au travers de torches brulées vives, même par un voile transparent de sons du violon. Même sur le rythme endiablé de ce morceau de piano. Je ne trouve plus la magie qui fit ce que je fus. J’ai décidé de m’enfuir, personne ne me retrouvera. Même si mes amis sont là, même si tu es là. Je suis égoïste, mais voyez je préfère être égoïste une fois dans ma vie et ne plus jamais l’être. Alors, oui, je mourrais tout seul, comme un grand. J’imagine déjà le tableau mortuaire, je m’imagine déjà dans la boîte en bois, verrouillée. Alors je travail encore et toujours, je fais des exercices à la con… mais si tout cela n’avait qu’un unique but ?

C'est comme un gros gâteau couvert de chantilly! quand on s'octroit le droit parfois aprés une longue diéte obligatoire, le goût, la saveur, le plaisir!
Quand je passes vous voir c'est pareil, mes ailes brillent sous la douceur de vos écrits, et c'est pur bonheur!
Angel- 14/09/2009

Cher journal,

Ça devrait être interdit de s’attacher autant à quelqu’un qui se contrefout de tout. Interdit, impossible, infaisable. Et tout ce qui commence par in-. Je le déteste d’être si dépendante, d’avoir tant besoin de lui. Je le déteste d’avoir pris une si grande importance dans ma vie. Je le déteste que ça ne soit pas réciproque.

Mais c’est faut! C’est complètement faut! Je SUIS importante! Sinon, pourquoi est-ce qu’il serait encore là? C’est juste que des fois il ne se rend pas compte… que ça fait mal. Que ça me fait mal. Et j’étais bien, j’étais vraiment bien. 16 jours sans la moindre crise. Bien sûr, des doutes, bien sûr, des moments où l’humeur n’est pas au beau fixe. Mais tout de même 16 jours où je pouvais me vanter d’être heureuse.

Et maintenant? Maintenant, je suis encore heureuse, finalement ce n’est pas si instable que ça le bonheur. Mais pas parfaitement. Il manque quelque chose. Il manque Lui. Il va revenir, je sais bien, il n’est pas au mieux de sa forme, ça va mal avec sa blonde, j’ai démarré au quart de tour et il l’a mal pris avec raison, je sais bien. Mais il y a un monde entre ce que je sais et ce que je ressens.

Alors voilà, là je suis calme, là ça va, mais je ne peux m’empêcher de penser à Lui. Je voudrais l’appeler, je voudrais qu’il me parle de ce qui s’est passé, je voudrais que ça soit comme quand tout va bien entre nous, même si c’est toujours compliqué entre nous.

Je vais aller me coucher. Je ne dormirai pas, mais au moins ça va faire un peu moins de pression sur ma tête, dans ma tête.

Serp'

Non. Marie.

Coucou Journal !

Zut, je n'attendais pas ce mal de gorge qui empire mais que je m'efforce d'oublier ! Ca passera sûrement, mais je déteste être embêté par des trucs physiques... parfois on trouve plus facilement de solutions aux soucis moraux que physiques... Enfin, quoique...
Bon je vais attendre l'heure qui arrive !

Cher journal,
D'abord, internet qui me boude le seul moment de ma vie où j'ai le plus besoin de lui ... Et ensuite, l'enfer commence.
Mon agoraphobie s'est multipliée, cher journal. Je souffre à chaque pas posé en dehors de chez moi...
Les journées au lycée sont donc particulièrement intense ... Maux de ventre, de tête, vertiges, nausées, sueurs froides, bouffées de chaleur, j'en passe et des meilleurs.
Mes crises se manifestent désormais en publique .. pour mon plus grand malheur.
Quant à la famille ... une mère qui veut divorcer et de sérieuses tensions entre ma soeur et mon frère. Surtout que ce dernier fait des terreurs nocturnes quotidiennes ...
Bref, voilà cher journal, où j'en suis. Perdue, j'ai mal, j'arrête tout.
Plus de danse, de piano. Je ne fais que dormir et manger.
Je suis piégée, je ne peux pas m'en sortir seule, mais je ne peux pas non plus en parler à ma mère. Elle a déjà suffisamment de problèmes pour le moment ....
Je ne tiendrai juste pas toute l'année scolaire. C'est invivable, épuisant mentalement ET physiquement.

Et alors si, en plus, je La côtoie de nouveau ...

Cher journal, je profite de ta parution pour envoyer un message à une amie.
Maya, douce Maya, les problémes des autres alourdissent ton malaise.
Ta sensibilité qui honore ton coeur te rends si receptive que tu en oublis ta propre vie.
Aime avec ta douceur et vie avec ardeur, pas apres pas , tu seras étonné du chemin parcouru.
Angel

Cher Journal,
Si Dieu existe, Dieu vient de me faire découvrir la face réelle d'une ange. Je dois avouer que c'était magnifique. de savoir que d'autres personnes comme moi vivent dans ce monde. Que d'autres ont ce destin exeptionnel. Au moins, je ne suis plus seul. Au moins, j'ai quelqu'un à qui me confier.

Dooble J

Cher journal,

Qu'il est dur pour un grand coeur d'être grand.
Mais qu'il est facile pour un petit de se croire grand.

Cher journal,

J'ai pris le rythme, je m'accroche. Une nouvelle histoire, des médicaments et hop! on repart pour un an ....

J'veux pas que ça recommence, j'suis heureuse, pourquoi faut que ça m'affecte tant que ça, juste un mot tout croche, tout allait bien, pourquoi faut que ça m'affecte tant que ça, quand lui n'est pas bien,tsé, tout était correct, c'était même génial depuis 3-4 jours, pis là il pète une bulle de m'envoyer promener sans le dire, pas de sourire, pas de calin, rien, "Non, à samedi. / Pake. / Non plus. / À dimanche alors.", parle-moi, dis-moi ce qu'il y a, ne me laisse pas comme ça, qu'est-ce qui s'est passé, c'est même pas vrai que t'es pu là, t'es encore en ligne, c'était juste pour te débarasser de moi, pourquoi tu le dis pas, "Marie, j'ai besoin d'être tranquille.", tu crois que je ne comprendrais pas, tu me fais pas confiance, tu dis ça, mais ça veut rien dire, c'est des conneries, je suis pas importante, c'est pas grave, ça va passer, "Demain tout ira mieux", ça va être oublié, il faut que je dorme, faut pas que je recommence comme avant, faut pas, faut pas, faut pas, pu personne sur MSN, juste lui, il croit que je suis partie me coucher, faut pas, faut pas, je dois le laisser respirer, il ne me doit rien, faut pas, je me déteste de ne pas pouvoir le détester, c'est pas vrai, c'est pas vrai, je dois pas, calme-toi, tu dois pas, t'avais promis, c'est pas vrai que t'es forte, t'es pas forte, t'es pitoyable, regarde-toi, la vie te sourit, et c'est comme ça que tu la remercies, tu me dégoûtes, pauv'fille, c'est incurable chez toi, une maladie qui te ronge à petit feu, tu espères, encore et toujours, pis tu sais que ça sert à rien, mais t'espères parce que t'as pas le courage d'arrêter, t'es pas prête à grandir, tu veux rester petite parce que tu sais que c'est plus facile, mais je sais la vérité moi, c'est plus facile, t'es trop conne, et tu pleures même pas, t'as pu de larmes, tu les as toutes versées, taries, finies, dormir longtemps, faut pas, faut pas, faut pas, l'alarme qui repart, une heure, dans une minute deux heures, un battement de cil trois heures, et la douleur, non, même pas, l'inconscience, le flottement, tu n'es plus là, tu vois la situation de haut, c'est pour ça que tu ne pleures pas, il est parti, mais quand même il mentait, ça fait longtemps qu'il aurait dû partir, s'il ne t'a pas parlé, c'est qu'il s'en fout, et là tu vas vouloir attendre, pour te prouver le contraire, mais tu sais que lui il peut vivre sans toi, alors tu vas finir par retourner lui parler, et il le sait, et il trouve ça très drôle, et il se marre, et, faut pas, faut pas, "Demain tout ira mieux", faut pas, chut, oublie ça, je m'excuse, je ne le pensais pas, je ne voulais pas te faire de mal, quoi, tu pleures, mais puisque je te dis que je ne voulais pas, j'étais juste furieuse que tu le laisses te faire ça, mais c'est à lui que j'en voulais, pas à toi, je sais, tu ne lui veux pas, ce n'est pas de sa faute, mais quand même, ça ne se fait pas, chut, calme-toi, ça ira, hey, tu es encore là, réponds-moi, faut pas...