La Course aux Rêves : Championnat 1 Level 1

Vous êtes finalement 6 membres à vous êtres inscrits pour cette première Course aux Rêves sur Danse des Mots ! Vous trouverez ci dessous le thème général et les contraintes. Bonne chance et que l'inspiration soit avec vous.
N.B : Aucun remarque ou question ne doit être postée à la suite de ce message, réservé aux posts des productions.

Thème :

Votre production doit avoir un rapport avec l'eau ou traiter cet élément.

Contraintes :

-Vous avez exactement jusqu'à mardi soir prochain c'est à dire le 26 mai : 23h59 heure française et 17h59 heure québecquoise !
-La forme du poème est libre pour ce 1er Level du championnat : sonnet, quatrains, alexandrins ou octosyllabes pour un poème / prose poétique....vous avez libre choix.

-Le nombre de vers pour un poème et de mots minimum pour une prose poétique est libre lui aussi.

Conditions d'accès au Level 2 :

-Dépasser la date limite de post ou ne pas respecter le thème ainsi que les contraintes donnés entraîne la disqualification.
-Vos productions seront choisies démocratiquement et selon un avis subjectif (si vous n'êtes pas pris pour accéder au prochain Level, ce n'est pas que votre production n'est pas bonne mais que certaines ont plus plues).

Voilà mon poème en lice. Je le poste aussi dans les poèmes, pour que ceux qui le veulent puisse me dire ce qu'ils en pensent, indépendamment du concours. Oo
Je précise ( je peux pas m'empêcher de dire ça jerome p lol ) que ce ne sont pas des jeux de mots pour des jeux de mots. C'est tout.




Ondine

On dine au fil de l’onirique
On boit l’obus et l’otarie
Filet d’occulte, et d’eau de vie
Sous le palais de l’authentique

Amère aiguière de l’o vert
Eau mère obère de l’Ovule
Dans l’anse aubère d’une bulle
Saoul d’Hydromel et d’obtempères

L’eau pâle opale inonde luit
Le doux regard d’un océan
La mer australe nuit céans
D’un trémolo de sang rougi

L’ohé se perd dans l’orageuse
L’ondée austère affleure afro
Le canevas d’un apéro
Edulcoré par l’eau ferreuse

Et l’eau râle, eau vide, à vau-l’eau
Olympe idéalistique
Eau de jouvence anorexique
Eau vive, eau versée au berceau

L’auberge d’aube, Eve amoureuse
L’orageux val, la vague à bond
Dérivent ensemble au Rubicon
Suçant, secrets, l’eau savoureuse

Haut de Cologne et pente à rides
Ondulent enfin sur le nouveau
Accouplement d’o d’o humides
A la lisière, un caniveau

Muse du temps. Temps qui s’écoule. La rivière de mon sang. Je n’aurais pas ce Temps.


Je voudrais me plonger dans tes rêves, avaler l’eau chaude de tes larmes. J’ai un cœur de pleurs. Des milliers d’éclats. Je trouverais le cristal de ton liquide pourpre.



Là… je te vois sourire, sous cette masse liquide, sous ce voile opaque de cette pluie. Source inépuisable de mon inspiration. Je te reçois par vagues.


L’Amour, ce torrent de sentiments. Toute cette écume qui s’efface sur ton corps de déesse déchue. J’ai la langue sèche de toi. J’ai besoin de ce besoin d’amour, telle une rivière abandonnée.


De ton éclat bleu Idyllique, je suis ébouillanté de toi. Plus vite que le temps, je veux puiser dans ton immensité, dans cet Univers que tu viens d’ouvrir en moi.


La Tempête, rage incessante de cette mer, de tout ce bleu, qui une fois la nuit tombée devient noire, m’échappe encore une fois. Tu ne te laisses pas si facilement attrapée.


Moi qui ait voulu devenir ton Maître. Le roi de cet espace Saphique…

[je parle de l'histoire d'une goutte d'eau, alors ne me collez pas un non respect du thème XD]

Low

Bas, bas, bas
Je glisse contre cette vitre,
Où les murmures s’effritent
En silence, je me noie

Sur le plancher
Mon corps démembré
Se rassemble en morceaux
Comme une vulgaire flaque d’eau

Mes mots sont cassables
Par vos sens engorgés
De mes frères si semblables
Mourant à mes côtés

Le reflet de vos yeux
Ne voient pas que sous vos pas
Sous ce ciel nuageux
Je subis mon trépas

Bas, Bas, bas
Telle la larme de pluie
De mélancolie

Tombe, tombe, tombe
Avec tant de fracas
Dans l’anonymat

Inondé
Par mon corps dédoublé

À vous voir indifférents
Mon chagrin est si grand

Lénitive spirale
Où l’eau luit abyssale.

Une pensée abstruse
Coule en cette rivière
Fluide longue et profuse,
Terne noire et aptère.

Comme une dragonnade,
Percutant mon esprit
Dans sa folle escapade,
L’ombre d’un manuscrit
S’exalte, fuit, et rit.

Sauvage incontrôlable,
Démence panachée,
Elle est insaisissable,
Gracieuse psyché !

Dans le flot tumultueux
Du malheur tortueux
Je l’ai noyée, perdue ;
Jamais n’est revenue
Des abysses profondes
L’inspiration féconde.

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Je me suis dit que de comparer métaphoriquement une rivière à l'imagination et l'inspiration serait une bonne idée. Mais cette rivière porte en elle des idées et des pensées bien trop confuses, elle est à la fois superficielle, profonde, incompréhensible, et elle s'assèche si vite...

Le soleil ruti­lait dans un ciel sans nua­ges; son bleu opu­lant miroi­tant pres des riva­ges. Là , pen­ché sur mon reflet, je com­tem­plais les traits de mon visage. Cette eau ruis­sel­lante scin­tillait d’une lueur céleste, et tout s’unis­sait à sa clarté. Mais dans cette eau si déli­cate, je parais­sait comme un mirage: je fai­sait signe de ma main buriné, ridée par l’ondu­la­tion des flots aux mur­mu­res du vent; si bien qu’a ce souf­fle eva­nes­cent, mon por­trait s’éper­dait bien­tôt dans la quié­tude de la marée, et que de ses yeux étin­ce­lants, con­fon­dait au large la nites­cence de l’Azur. Il s’éva­nouis­sait désor­mais dans ces cou­leurs de la magni­fi­cence, que constellait l'éclat de sa luminescence. Cette eau m’appa­rais­sait sou­dain si llim­pide qu’elle m’eblouis­sait…


Len­te­ment, la rivière s’emplis­sait d’une pureté ecla­tante. Cette même pureté que le soleil ren­dait ardante; et qui, incan­des­cante, tein­tait les flots d’une blan­cheur léthar­gi­que. De ces lueurs livi­des„ corol­les éla­vées, ellle res­plen­dis­sait en moi comme un appel angé­li­que,lais­sant froi­de­ment à mes yeux la com­tem­pla­tion d’un vaste étang de glace. Emer­veillé, j’avi­sai sa sur­face pel­lu­cide, que le vent ren­dait pla­cide. Un rayon de lumière défila sur ce tapis de mar­bre.


Il me stu­pé­fia, tan­dis qu’épris de joie, je m’osait d’un sou­rire cir­cons­pect- mais fur­tif- pour ne pas offus­quer la parole des Dieux. J’étais trans­porté par la pas­sion, par ce cri d’allé­gresse qui décou­lait du ciel; jus­que vers l’immen­sité de l’océan, au delà de l’igno­rance et la misère-sur terre... Je navi­guais trop loin de là, déri­vant des années durant sur cette mer qui s’éten­dait inexo­ra­ble­ment.


J’avais vanté si long­temps les méri­tes d’un astre ful­mi­nant, que j’en avais ignoré la cha­leur suf­fo­cante, alors qu’a cha­que vague défer­lante s’ele­vait une dune; et que des pro­fon­deurs abbys­sa­les emer­geaient les sable du temps. Face à cet hori­zon déser­ti­que, con­trée débor­nées; je m’étais con­damné pour l’éter­nité. Comme un errant dans une eau trop aride, comme un assoifé quê­tant la pureté: elle avait dis­paru de sous les flots; invi­si­ble même sur-les-flots. Alors je l’espe­rais; mais elle m’avait déserté…


Encore, ce mal­heur étoilé y révé­lait les pré­mis­ses de la nuée; et m’extir­pait d’un bon­heur auquel j’étais des­tiné. Le soleil s’abî­mait désor­mais sous la mer déchai­née; tan­dis que m’enlis­sait vers les flots tumul­tueux. Cette vague impré­ca­tion reten­tis­sait en la penom­bre tel un appel fati­di­que. L’appel des dam­nés ton­nait dans l’obs­cu­rité comme si la mort réson­nait du plus pro­fond de mes pen­sées. Elle s’appro­chait de moi inexo­ra­ble­ment. Je la priais de m’epar­gner. Mais comme sourde , iné­luc­ta­ble, elle bran­dis­sait sa faux, bri­sant l’eau d’une force incoer­gi­ble.


L’appel angé­li­que s’estom­pait. La mort m’engou­frait avec elle , où déferle la cata­racte effroya­ble.

Il ne reste que Suiteka qui n'a pas posté pour ce premier Level de La Course aux Rêves-Championnat 1. Je m'occuperai demain de poster les sondages, de clore ce topic et d'envoyer une newsletter aux membres. Vous vous êtes sans doute également aperçus que toutes vos productions ont été mises en format PDF par mes soins pour faire les choses bien.
A demain ! Dark.

PS : Merci de ne pas poster sous ce message.