La Course aux Rêves : Championnat 1 Levels 2 & 3

Bonjour à tous ! Je vous présente ci dessous les contraintes et thèmes des Level 2 & 3.

Comme nous avons deux éliminés ex aequo pour le premier Level, les membres pourront participer dans le même temps soit au Level 2 soit au Level 3. Il n'y aura qu'un seul gagnant pour accéder au Level 4, mais vous pourrez atteindre un rang plus haut placé si vous vous essayez au sujet du 3e Level !
Donc si vous ne participez qu'au Level 2 vous pourrez tout de même accéder au Level 4 : un seul sondage sera instauré pour les Levels 2 et 3.Rien de vous empêche cependant de poster pour les deux.

Sujet du Level 2 :

Thème :

Votre production doit avoir un rapport l'enfance. Vous devez analyser cette période de la vie de façon poétique, soit dans la gaieté soit sans la tristesse.

Contraintes :

• Vous avez exactement jusqu'au dimanche 7 juin 2009, 23h59 heure française et 17h59 heure québécoise.
  
  
• Votre poème doit être en octosyllabes et votre prose poétique comporter exactement 15 mots par phrase.
  
  
• Minimun 10 vers pour un poème et 10 phrases pour une prose poétique.

Sujet du Level 3 :

Thème :

Votre production soit avoir un rapport avec l'adolescence. Vous devez analyser cette période de la vie de façon poétique, soit dans la gaieté soit sans la tristesse.

Contraintes :

• Vous avez exactement jusqu'au dimanche 7 juin 2009, 23h59 heure française et 17h59 heure québécoise.
  
  
• Votre poème doit être un sonnet, avec toutes les contraintes poétiques que cela implique. (Deux quatrains et deux tercets, une chute explicite...etc). Si vous choisissez de faire une prose poétique, elle doit apparaître sous le forme d'une métaphore filée. Vous comparerez par exemple l'adolescent à quelque chose ou quelqu'un et poursuivrez la même métaphore en la développant pour le reste de la prose.
  
  
• Nombre de vers propre au sonnet pour un poème et minimum 200 mots pour une prose poétique.

Conditions d'accès au Level 4 :

• Dépasser la date limite de post ou ne pas respecter le thème ainsi que les contraintes donnés entraîne la disqualification.
  
• Vos productions seront choisies démocratiquement et selon un avis subjectif (si vous n'êtes pas pris pour accéder au prochain Level, ce n'est pas que votre production n'est pas bonne mais que certaines ont plus plu).

Angelo


Accouche enfant de l’âpreté
Le jour est né, l’aube est sanglante
Les yeux fixés sur l’après vie
Tu titubes d’enfance

Bâtard !

Accours enfant de l’amertume !
Montre ta gueule de Pierrot
Le temps vomit, la lune écume
Le sentier est étroit

Moutard !

Mendie ta place au coin du port
L’avenir part, c’est pas pour toi
Tu restes là, au bout du sort

Poupard !

Enfant, dis moi, il est bien tard
Je ne sais pas …
Tu as les cheveux blancs, gamin
La marque de l’immonde…
Que dis tu creux du monde ?
Mon âme est vérolée, ami, mon visage à l’âge du crime
Tu es beau pourtant et tes yeux …
Sont d’or
Oui
Tout est mort, l’ami, mais ce terreau amer abrite une fleur, sublime
Un phare moire
Iris éclos
Ne laisse pas ton manteau noir les recouvrir, il ferait nuit

Tu es l’espoir




Angelo est un titre provisoire mais il en fallait un et je n'avais pas mon Angel avec moi, de là Angelot. Sourire.
J'ai conscience que ce texte est plutôt dérangeant. On en dirait pas mais tout est en octosyllabes Oo.
Je ne pense pas qu'il va être apprécier. Lol. mais l'important c'est de participer Oo

Avisant le portrait décati qui me rappelait à la convalescence, j'opinai le temps de l'adolescence. De mon être buriné, je m'acculais à la verdeur de mon âme, car ces réminiscences concédait à ma fébrilité la force extatique qui pénétrait les ramures de mes pensées.

Dans la vague vision d'un cadre lambrissé; je semblais miroiter à l'age de la bravade, me prodiguant l'aspect du lansquenet découlant des cieux. Mais les feuillages y parraissaient occulter les désolations d'une existence emplie par la turpitude, où les frênes abbatus erraient tel l'orme solitaire dans les brousailles humides, fourrages morbides.

Alors que j'avais tenté d'eluder l'expiation, sinuant dans la nuée; je ressentis les plantes endiguer mon élan, ondulant en un murmure du vent. Ce souffle insipide m'avait condamné par les platitudes de mon inconscience, honnissant l'entité qui m'étais a la fois fougueuse ,puis fallacieuse. D'ineptie, elles se mélaient désormais à la contrition, dans l'esprit juvénile d'un homme conspirant à la dérision.

Alors je m'extirpais de la béatitude, sur le chemin fulgineux qui menait à l'opprobre. La démence arpentait la route qui bordait la destinée, décrivant le dessein fatidique de ces années d'ignorance. Elle tracait dans la courbe imparfaite de mes yeux les premisses de la discorde.

Maintenant que tout déferlait de la cataracte effroyable, j'éprouvais,insidieuses, les flammes de l'amour crépiter dans la forêt, la vie, mais qu'avait délaisser le ressentiment de l'imprécation.



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on a donc la métaphore:
- de l'odalescence par la nature. Je parle de la verdeur de mon âge
- l'eau: la fin, le temps qui découle
- le feu pour la passion
- de l'adolescence avec les mots comme turpitudes de champs lexical de la désolation.

Comme un doux alcyon blessé,
Sous les grappins mortels dressés,
L'enfance est cette fleur candide
Qu'arrache la faucheuse avide.
La Vérité inéluctable
Quintoie d'un air inexorable.
Rêvons de conserver un jour,
Rêvons de préserver l'amour !
Nos utopies fuligineuses
Où nous vivions la vie heureuse
Sont à jamais enfouies, détruites !
Les anges deviennent démons !
Ces démons pullulent ensuite
Engendrant d'infâmes phlegmons.
Par une démence hystérique
Ces hydres persécutent, rongent !
Le goût, affins par leurs mensonges !
L'innocente candeur s'y pique
La tourmente ne cesse pas.
Jamais ne cesseront ses pas
De marteler, douces consciences,
L'Esprit feutré, de sa sentence !



------- Level 2

@+ F. Rahl

De la chute à la mort, il n’y a qu’un gouffre béant d’amertume.

Je suis né, puis je vais mourir, je grandis, je pousse, je vole les ans.

Dans le crépuscule de mes nuits, je suis aveugle, je n’y vois plus, Mort.

Voilà ce que je suis, un affreux enfant qui aime, jusqu’en enfer je souffre.

J’ai beau regarder sous mon lit, je souffre de l’intérieur, je grandis, Monstre je suis.

Mes parents me regardent, me sens épié de toute part, nul endroit pour cacher mon visage.

Je me lime les ongles, je suis dans l’attente de vivre, car je vis l’amour.

J’ai peur, je cris, je hurle, je pleure, je vois, je te vois, je dors.

Je suis au bord de ma vie qui débute, je suis un enfant en attente.

J’attend quoi, j’attends qui, et bien oui je sais, j‘ai honte, j’attends le Jour.



Et oui, j'ai moi aussi posté. Je sui à noueavu dans la place...