Le journal d'Aout 1992

La liberté c’est cela, celle qui coule en nous et nous laisse derrière la vie. Je ne devrais pas me mettre à écrire, parce que je vais dire des conneries. Il n’est plus possible de faire marche arrière. Il ne faut pas que tu me détruises. Ecoute le chant des ruines qui tonne en moi fracassant les restes de ma carcasse en décomposition. Sens cette odeur de pourriture qui m’emplit le cœur. Cette haine humaine. Je fais mes Adieux. Une putain de dernière fois ! Maudit journal ! Ce que j’ai pu te détester, te haïr, ne pas te comprendre et te frapper jusqu’au sang, tu saignais de mes mots, t’écoulant comme s’écoule le sang. Tu avais cette soif de moi, cette envie qui ne tenait toujours qu’à un fil. Me voici venu pour te dire ce que tu n’es pas prêt à me revoir me blottir dans tes bras d’enfant al élevé ! Des frissons douloureux vous épinent l’âme, l’éventrant à coup de poing, l’égouttant comme la pluie torrentielle sur un champ de blé. Nourrissant la terre comme je t’ai nourris toi, pendant ces journées sombres et douloureuses. Alors, je t’accuse de n’avoir rien fait. J’aurais… j’aurais… j’aurais… non.

Délicieux parfum d’aube
Où les tigres sont des secrets
Listen me baby…
Je t’aime.
C’est ainsi, sans arrières pensées
Sans Apparences
Triste dans notre complicité
Notre humeur joyeuse
Nos regards écrits
Nos bisous dans le cou
Qu’on a pas encore tenté en vrai
Mais l’amour… c’est que je t’aime
Et puis c’est aussi quand tu me manques
C’est dans ces sombres moments
Où m’a vie peut bien basculer
Maybe… Kissing you forever.
C’est comme des notes sur un piano
C’est comme une musique qui nous emporte
Qui me donne envie de continuer de t’aimer
Comme je l’ai toujours fait
Sans apparences, sans faux sourires
On me dit que je peux pas écrire l’amour
Mais écrire sur notre amour…
N’amoureuse… effectivement
Ce petit mot sorti de ta bouche
Forever m’amoureuse.
Il y a des détails qui font tout
Qui peuvent construire des merveilles
On ne peut pas connaître ces choses
Si on n’arrive pas à les vivre
Il faut savoir prendre conscience
De tout ce que tu es pour moi
De l’importance de ton bonheur
Qui illumine parfois des semaines entières
Des souvenirs qui ne s’épuisent pas.