Le journal de Juillet 2010

Pourquoi réécrire une page de ce journal ? Parce qu'il n'y a rien de plus important que les symboles. Parce que même quand on croit que tout est fini, que c'est foutu, que rien n'est plus comme avant, je me lève; droit comme l'autorité adéquate. Je veux vous faire comprendre combien de choses importantes ont été laissé en suspens pendant ces longs mois de solitude. C'est comme un vieux soulier que l'on retrouve sous le matelas de son lit après des années de solitude. Parce que la pensée évolue rapidement, ça fait comme si des années s'étaient écoulées.

Parce qu'on est en été, amis poètes. Et que même si la canicule nous clou au lit, il est encore bien assez tôt pour gratter le papier et se remettre à écrire. Parce que la plume ça ne s'oublie pas comme ça. Ceux qui me comprennent reviendront ici, même pour dire des âneries. Parce que franchement, je vous le dis très clairement, j'adore écouter des âneries. Ce serait même sacrément cool de dire des âneries en poème. Je ne proclame rien du tout en fait. Je ne fait que vous démontrer que l'on peut toujours écrire quelque chose. Et puis, les fautes qui s'en préoccupe ? En tout cas, pas moi. Imaginons l'Eté avec un regain d'espoir sans mélancolie des temps anciens et obscurs. Des temps trempés et nostalgiques où on se complaisait dans notre solitude !

Parce qu'on est jeune. On a de l'ambition et on veut tous être sur le podium à la fin de l'année, même si dans un an, ce sera différent d'aujourd'hui. Bon sang de bonsoir ! Comme je disais je n'aime pas le vide et je sais que vous êtes en train de dormir dans un vide relaxant ! Vous êtes là, amis de faceBook ! Je vous sens, je vous entends geindre dans votre paralysie. Il est temps de se remettre à rêver les amis ! Il est temps d'espérer de nouveau ! De réparer les coeurs blessés. Et puis, je n'imagine pas le pire, parce ça n'existe pas. Vos doigts ne servent pas à écrire autre chose que de beaux mots, de gros mots.

Les gentils maux... ça vous fascine, alors écrivez mes chers ! Partagez avec moi cette puissance...

Je sais bien que je suis le seul à faire de ce journal quelque chose d'essentiellement assoiffé d'un alcool aromatisé. Il y a des limites à la propension marginale à consommer. Mais il n’y a pas de limite à l’infini, que ce soit dans les cimes des arbres ou en enfer. Il ne faut pas croire ce que l’on n’a pas envie de croire, mais tout simplement, essayer de comprendre ce qui ne va pas chez les gens immobiles et sans reproches que sont les statues de verre. Parce qu’écouter ces chose là qui n’ont pas de sens vous rendrez bien plus malheureux que ce que vous n’êtes déjà et les sornettes inconsistantes et arrogantes d’un Empire mi homme mi démon. Vous voyez les yeux de ces sauvages ? Voyez votre propre instinct de vie. Voyez votre propre instinct de mort.

Cher journal,
Je n'en peux plus de ces gens là qui me regardent... je n'en peux plus des gens qui le lancent des pierres en riant comme des imbéciles, je n'en peux plus des mulots nains que tu m'as envoyé par la poste, d'ailleurs ils sont tous crevés.

Journal,
Retrouve-moi mes mots.

Journal.

Si j'ai bien compris, on écrit un peu ce que l'on souhaite, non? *Bien Fraisy, ton sens de l'observation fais peur à voir* Ah ha très drôle, Journal. Mais, euh, j'écris quoi moi? *Tu viens d'en faire la remarque. Ce que t'a envie.*

C'est une bonne idée de faire un journal ici^^ Je sais, j'écris pour ne rien dire. J'écris, et puis si ça se trouve vous n'avez pas du tout envie de lire tout ça. La flemme. Moi aussi j'ai la flemme d'écrire des choses intelligentes. Bouuuh! *Fou rire devant son ordi* Parce que parfois, envie de rire. Juste d'exister.

Hm... journal,
Je vais donner un exemple à notre nouvelle Amie. Il y a des gens fous qui écrivent sur des journaux, pour parfois ne rien dire. Mais, tu verras l'écoute du monde à ce model de forme atomique. Lorsque les aubes miraculeuses se lèveront sur le soleil noir d'une mélancolie maladroite, je serais l'homme qui écrit du Bon.

Tu peux tout raconte ici, Amie. Mais tu as bien commencé, tu as fait ton travail de Messie. Ris bien !

Journal?





Non, rien. Merci.