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| APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] | |
| | Auteur | Message |
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DARK DRAGON Admin
| Sujet: APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] Sam 26 Sep - 11:46 | |
| APPEL A TEXTE ! Bonjour à tous ! Un nouvel appel à textes pour ceux qui ne participent pas forcément à la course aux rêves ou au championnat d'écriture inter-forum, et qui veulent un nouveau sujet de rédaction ! Je vous propose d'écrire sur le thème de l'amitié, sujet d'une des dernières soirées du forum ! Sujet :Ecrivez sur le thème de l'amitié. Vous devez raconter une histoire réelle ou fictive, en employant la première personne du singulier "je". Nombre de mots non-imposés ! Supports autorisés :Nouvelle ou Poème.Contraintes :Aucune contrainte particulière, si ce n'est le narrateur ( vous ) à la 1ère personne du singulier. Vous avez jusqu'au samedi 10 octobre, et je pourrai allonger la date si besoin. Postez vos productions ci-dessous, elles seront ensuite départagées par un sondage. | |
| | | Malia Plume Souvenir
| Sujet: Re: APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] Ven 9 Oct - 19:09 | |
| Douce amie
Le temps n’a pas prise sur certains sentiments. Il ne ternira pas notre belle amitié, N’effacera jamais nos souvenirs d’enfants Et ne séparera pas nos âmes liées.
Nous avons échangé de multiples secrets, Des promesses que je n’oublierai jamais. Je te confie encore mes joies et mes peines, Te savoir à mes côtés me rend plus sereine.
Je suis ton amie cela veut dire beaucoup, Un lien s’est précieusement tissé entre nous. Tu as ta place dans ma famille de cœur, Toi qui m’as si souvent pardonné mes erreurs.
Je veux que tu saches que je suis à l’écoute De tes tourments, tes larmes, tes peurs et tes doutes. Je partage avec toi tous mes plus grands bonheurs, Tu m’es essentielle, comme une de mes sœurs. | |
| | | Astral Plume Légère
| Sujet: Re: APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] Sam 10 Oct - 18:34 | |
| Oh! Je viens tout juste de voir ça, bah normal je viens de m'inscrire aujourd'hui et nous sommes le 10 octobre... Serait-ce possible de remettre mon texte un peu plus tard, à moins que j'aille le temps de le terminer aujourd'hui... tout dépend de mon inspiration!?! | |
| | | DARK DRAGON Admin
| Sujet: Re: APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] Sam 10 Oct - 18:47 | |
| Cloture de l'appel à texte repoussée au mercredi 14 pour les retardataires ou nouveaux! =). Dépéchez vous, c'est la dernière date ! | |
| | | Astral Plume Légère
| Sujet: Re: APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] Dim 11 Oct - 7:04 | |
| Bon d'accord, elle fait 8 pages ma nouvelle, j'aurais pu écrire plus, mais je vais ménager un petit peu vos yeux de lecteurs. Je commente ma propre nouvelle tout de suite après sur le même post... Bonne lecture, si vous voyez des fautes laisser le moi savoir c'est très possible que j'en aille fait! Merci! Et puis je sais, c'est la première lecture de mon imaginaire sur ce forum alors, je vous le dis tout de suite, ce n'est pas mon genre d'histoire habituelle, ne vous inquiéter pas! Elles ne sont pas toutes comme ça.
Voici son titre: Alison
Alison
Alison Il y a plusieurs années lorsque j’étais encore un jeune adolescent de douze ans, innocent et sans expérience, j’ai changé d’école. Mon père, un homme sévère, a été transféré à l’autre bout du pays à cause de son travail; militaire. Le plus beau métier du monde, me disait-il, je faisais semblant de le croire, mais laissez-moi douter de tout ce qu’il disait… Bref, nous avons déménagé encore une fois. Il avait été promu au poste de caporal de la marine et ses supérieurs lui avaient promis que c’était sa dernière mutation. Donc, nous sommes arrivés dans ce petit village pour la première fois. Nous ne connaissions personne, mon frère et moi, mes parents non plus d’ailleurs, mais pour des adultes, c’est tout à fait différent. Mon petit frère, Marc, n’avait que neuf ans, mais il s’intégra très rapidement à sa nouvelle école, tandis que moi, un peu timide, mais rebelle je pris plus de temps. Je m’étais fait finalement après plusieurs semaines mon réseau social. À l’âge de seize ans, j’avais encore tous mes amis, de bon vieux potes, j’avais déjà tenté quelques expériences d’alcool et de marijuana avec eux, j’aimais bien une fois de temps en temps et mes copains aussi, par contre ça m’a valu plusieurs claques sur la gueule lorsque j’étais revenu soit gelé, soit très pompette. Ma dernière année du secondaire, l’été avait été génial, malgré le fait que j’avais commencé à travailler, mais j’aimais mon job, nous étions un village côtier, donc la pêche constituait une bonne économie pour le village. Je m’étais trouvé un boulot sur un bateau et je partais tous les jours quelques heures en mer. Malheureusement, j’ai dû quitter cet emploi pour recommencer l’école, j’adorais partir en mer, même si je revenais brûlé par le soleil, la peau sèche de l’eau salée et l’odeur du poisson, mais l’air frais était envoutant et revigorant. Le premier jour du retour en classe, comme tout le monde nous étions un peu énervés de retrouver nos camarades quotidiennement, même si je les avaient vus le trois quart de mon été. Jonny, c’était mon meilleur ami, nous étions toujours ensemble et il avait même eu un poste sur le même chalutier que moi, nous étions aux anges! Malheureusement, un accident est vite arrivé… il s’est pris une barre qui remontait les filets en plein sur la jambe et voilà que sa jambe était finie. Il ne pourrait plus jamais remarcher de toute sa vie, mais nous étions tous là pour lui. Ça faisait deux mois de ça et il est arrivé en fauteuil roulant à l’école et tout le monde a fait comme s’il ne s’était rien passé. Nous étions tous avec lui et le mieux était de ne pas se soucier de son nouvel handicap. Dans notre village, il était rare qu’il y ait des nouveaux venus, mais ce jour là c’était le cas. Une fille, une belle fille, en tout cas moi je la trouvais belle, venait d’emménager dans mon quartier et était cédulée dans toutes mes classes. Bref, une nouvelle, fallait bien que ça arrive un jour ou l’autre. Quand la cloche pour la pause du matin sonna, je me suis levé et approché face à elle. -Salut! Je suis Mathew McDuney, bienvenue dans le village, j’espère que tu apprécieras! Elle avait légèrement rougit et m’avait sourit. Elle serra ma main que je lui tendais. -Merci, je suis Alison Farroy, je crois que je vais bien apprécier l’endroit, oui! Nous sommes partis en bavardant. Elle était sympa, très sympa. Elle venait du sud du pays dans les régions arides et elle avait un frère deux ans plus vieux. Je lui ai présenté la bande qui était content de la rencontrer. J, alias Jonny, qui était un gars plutôt charmeur avec les filles lui fit son petit jeu de séduction qui la fit rire un peu. Peu à peu, les jours passaient et elle s’était intégrée à nous. Alison s’entendait bien avec les autres filles du groupe, mais elle me collait plus que les autres. Ça ne me dérangeait pas du tout. Nous devenions de plus en plus de très bons amis. L’année scolaire s’était passée comme à son habitude, je m’étais fait une petite amie durant quelques semaines, mais ça n’avait pas durée… quelle tache!! Pourquoi certaines étaient collantes à ce point? Je ne pouvais même pas voir mes amis comme je voulais, j’étais devenu un des meilleurs amis d’Alison et nous étions souvent ensemble, donc bonjour les crises de jalousie. Une chose est certaine, c’est que cette relation, même si elle fût plutôt brève d’environ neuf semaines, elle m’a appris à ne jamais mettre mes amis de côté et à ne pas m’enquiquiner d’une fille jalouse. Ma bande, c’était ce que j’avais de plus important, mon frère et ma mère l’étaient aussi, mais c’était différent. Mon père, c’était une autre histoire… Un soir, j’avais invité quatre ou cinq personnes dont Alison et J, pour se faire une soirée entre amis avec une petite bière, nous étions majeurs maintenant alors à nous les partys un peu plus souvent qu’avant. J’étais un peu chaud lorsque mon père est débarqué trois jours plus tôt que prévu. La galère. Il m’a giflé comme il ne l’avait jamais fait devant tous mes amis en plus... Il a pris David, un bon pote, par le collet et l’a jeté violement dehors en disant aux autres de le suivre, mais Alison n’a pas obéi, elle est restée. -Toi, rentres chez toi! Gueula mon père. -Pourquoi vous en prenez vous à votre fils comme ça, il ne faisait que prendre une bière avec ses amis tranquilles dans le sous-sol! -Mêles toi de ce qui te regarde jeune dévergondée! Quoi? Traiter Alison de dévergondée, non, ça ne passait pas dans ma tête, c’était la fille la plus sympa et la plus instruite que je connaissais. Comme si mon corps et mon esprit s’étaient séparés, mon poing vola jusqu'à la mâchoire de mon père… Je m’en rendis compte par la suite de ce que j’avais fait. Il lâcha un cri et se rua sur moi. Ma mère descendit en trombe, voir ce qui se passait et elle lui cria d’arrêter. Je ne sentais presque plus rien, ma conscience s’éloignait de plus en plus de mon corps et je perdis connaissance. Ce qui se passa par la suite, c’est la police qui me l’a dit; mon père avait frappé ma mère qui était tombée dans les escaliers et qui c’était assommée la tempe sur le coin d’une marche la tuant instantanément, mais mon père coincé dans sa colère ne se rendit pas compte de la conséquence de son geste, il s’était rué sur Alison et l’avait pris à la gorge l’étouffant presque et l’avait violée. Le choc de toute l’affaire m’avait tellement ébranlé que je me sentais suffoquer et que je fus pris d’un choc post-traumatique. Tout ça c’était terminé par l’arrivée de mon frère qui avait prit mon bâton de baseball et avait assommé mon père qui fût arrêté quelques temps après lorsque la police arriva. Je fus gardé à l’hôpital durant une semaine et demie, quand je m’étais réveillé Alison était à mon chevet. Je ne comprenais pas pourquoi... Elle tenait ma main dans la sienne, je me suis aperçu que celle-ci était très délicate. Elle releva la tête quand je toussai et elle me sourit. -Enfin! Ça fait deux jours qu’on attend ton réveil. Je lui souris et malgré moi je retombai endormi. On me réveilla plus tard et deux policiers étaient là et attendaient pour me parler. On m’annonça ce qui s’était passé. J’aurais frappé et même tué mon père si j’avais pu, mais cela n’aurait rien changé, ma mère venait d’être assassinée par mon père et Alison venait d’être violée par ce même monstre. Après que les policiers soient repartis, ma meilleure amie revint et je ne pu me retenir, j’éclatai en sanglot. Elle se précipita sur moi et me serra dans ses bras pendant plus d’une heure jusqu'à ce que je reprenne mes esprits. Elle s’assied à mes côtés et pleura avec moi en silence. -Qu’est-ce que tu fais ici Alison, pourquoi es-tu là? Tu ne devrais pas être là pour moi, tu ne devrais même plus vouloir me parler de ta vie. La culpabilité pour ce que mon père lui avait fait me hantait plus que tout. -Quoi? Mais pourquoi dis-tu ça? Ça n’a aucun sens Math! Ce n’est pas toi, c’est ton père qui a fait tout ça, c’est ton père qui t’a battu presqu’à mort, c’est ton père qui a frappé ta mère et par conséquent l’a tuée et c’est ton père qui m’a… qui m’a violée. Elle étouffa un sanglot, c’était la première fois qu’elle disait cela et le souvenir aussi mauvais était-il lui revint quand elle prononça ces mots. C’avait été une épreuve très dure pour elle assisté à tout ça et en être victime. -Tu n’aurais jamais du rester quand il vous a dit de partir. Ça aurait pu être toi qui aies été tuée et je ne me le serais jamais pardonné. Mon père est un monstre. J’ose à peine te regarder dans les yeux pour ce qu’il t’a fait. -Math… Elle me prit doucement le visage et le tourna vers elle pour m’obliger à la regarder dans les yeux. -Ce n’est pas ta faute! -Mais… -NON! Ce n’est pas ta faute. Arrêtes de te culpabiliser pour ça veux-tu! Mon frère entra à ce moment. -Marc… Il me regarda et se mit à pleurer et je ne pu m’empêcher de pleurer avec lui et Alison se mit de la partie également. Tous les deux étaient couchés à mes côtés et le restèrent pendant des heures jusqu’à ce que le médecin leur ordonne de partir. -Attendez! M’écriais-je lorsque Marc et le médecin s’apprêtèrent à sortir suivit d’Alison. Que ce passe-t-il pour toi Marc? Tu ne peux pas rester seul surtout pas à la maison! -Grand-papa et Grand-maman m’ont prêté la chambre des invités pour l’instant jusqu’à ce qu’on puisse régler tout ça avec toi. -D’accord, fait attention à toi Marc. Ils sortirent. Nos grands-parents maternels restaient à environ une heure de notre village, ce n’était pas si loin que ça, de toute façon vu les circonstances Marc n’alla plus à l’école pendant un bon trois semaines, le temps qu’il se remette de tout ça et moi aussi d’ailleurs. Jonny et Alison me téléphonaient tous les jours et venaient me voir le plus souvent possible. Alison empruntait la voiture de ses parents et suivit de quelques-uns de la bande, ils venaient me rendre visite chez mes grands-parents. C’était de vrais amis, je pouvais compter sur eux. On ne pouvait pas en dire autant des amis de Marc, ils l’appelaient rarement pour prendre de ses nouvelles et le supporter dans cette épreuve difficile, heureusement j’étais là et grand-papa et grand-maman aussi, sinon il aurait eu du mal à s’en remettre. Mes amis lui changeaient les idées et l’amusaient aussi, mais ce n’était pas les siens. Nous avons repris l’école, il ne restait que deux mois à mon secondaire et ensuite le collège pour moi. Marc lui restait trois ans. Nous avons appris que notre père passerait en cours dans trois mois pour accusation de meurtre, de viol et de violence contre ses enfants et sa femme. J avait accepté d’héberger mon frère pour le restant de l’année pour être plus près de l’école. Quant à moi, je me promenais d’une semaine à l’autre chez différents amis. Nous devions attendre le procès pour faire quelque chose de la maison. Pour moi, c’était évident, plus jamais je ne remettrais les pieds là sauf pour récupérer les trucs de valeurs et les souvenirs que je voulais garder. Ensuite, nous avions prévu la vendre et nous verrons par la suite. La fin de l’année arrivait à grands pas, le bal de finissant était proche, nous avions prévu y aller tous ensemble sans cavaliers respectifs. Je n’aimais pas vraiment ce genre de fête, mais c’était la tradition. Nous sommes arrivés tous ensemble en limousine et nous nous sommes amusés, du moins j’ai essayé, Alison m’a remonté le moral. C’était une vraie amie. Jonny l’a également aidé avec ses blagues et son sens de la fête habituel. Ensuite, les examens passèrent, je l’ai réussi haut la main et j’obtins mon diplôme. Je ne pouvais cependant pas laisser Marc tout seul ici. -Math, va faire tes études, part, fait ta vie et oublie moi, je saurais me débrouiller! -Marc, non! Tu es mon frère, tu es encore trop jeune pour prendre soin de toi-même. Je ne te laisserai pas! Tu termines ton secondaire et après nous verrons. -Alors, je le terminerai ailleurs où tu pourras aller au collège. -Pourquoi t’entêtes-tu? Nous restons ici, je prendrais un petit appartement pour nous deux en ville, tu termineras ton secondaire et ensuite nous partirons. -Tu vas gâcher ta vie si tu t’occupes de moi Math. Je ne veux pas être ton souffre douleur. -La situation a changé Marc. Maman n’est plus là, le père est en prison et je ne veux plus jamais avoir à faire à lui, c’est un salaud qui a tué Maman et violé Alison sans parler qu’il m’a presque tué! Maintenant, c’est sur moi que tu dois te tourner. -Et si Grand-père et Grand-mère accepte de déménager pour s’occuper de moi par ici, tu partirais? -Peut-être, mais je ne leur demanderai jamais ça, tu m’entends? Ils ont déjà élevé leurs enfants, ils n’ont pas à en élever un autre encore! -Je te rappelle que j’ai quand même quinze ans! -La discussion est close, tu feras ce que je déciderai. La conversation avait été corsée, mais je ne voulais pas m’éloigner de Marc dans cette situation. Il avait besoin de moi et j’avais besoin de lui, tout comme de rester près de la bande même si plusieurs partaient pour le collège. J’avais retrouvé mon poste dans le chalutier, mais la mer ne me faisait pas autant de bien qu’avant. J’étais devenu renfermé sur moi-même et je m’isolais de plus en plus. Au milieu de l’été, ce fût un choc, Alison vint m’annoncer qu’elle partait dans trois semaines pour un collège à cinq heures d’ici. Je perdais ma meilleure amie. Jonny avait trouvé un boulot dans la ville la plus proche à trente minutes, donc il resterait encore un peu chez ses parents, c’était au moins ça, nous serions proche. J’habitais chez lui durant l’été et Marc était chez nos grands-parents, le temps que je trouve un petit appartement convenable et que j’économise un peu pour pouvoir y vivre. Ce fût les trois semaines où je me suis le plus rapprocher d’Alison. Nous étions toujours ensemble, elle était devenue ma confidente et elle me comprenait, me supportait. Je ne voulais pas me passer de sa présence pour les prochains mois, mais je ne pourrais pas l’en empêcher. Je pouvais parler avec Jonny, mais c’était différent. Alison avait un tact que J n’avait pas. Beaucoup de gens disaient et disent encore aujourd’hui que l’amitié entre gars et fille ça n’existe pas. C’est faux. L’amitié pure et simple, c’est ce que je vivais avec Alison, je ne voulais rien d’autre et elle non plus. Durant les mois et même les années que nous nous sommes connus, nous avons toujours été là l’un pour l’autre. Je suis finalement resté les trois dernières années avec mon frère pour qu’il termine son secondaire. Jonny est venu habiter avec nous un an après que nous aillons emménagé dans notre appartement à trois rues de l’école. J’avais gardé un contact avec Alison et les autres, mais principalement avec elle, nous nous parlions quelques fois par mois et nous nous rendions visite lorsque nous pouvions. Durant l’hiver, je m’étais trouvé un job plus payant dans le village et donc je l’ai gardé pour les autres étés, mais j’allais parfois donner un coup de mains lorsque je voulais prendre le large, ça me revigorait. Puis, après je me suis inscrit à l’université, car j’avais l’âge requis pour être admis sans avoir le collège. Marc fût admis à un collège privé, le gouvernement payait nos études, car nous étions des orphelins. Mon père fût accusé coupable de meurtre, de viol et de violence contre ses enfants et sa femme. Il fût incarcéré pour une peine de dix ans. C’était de la pure merde pour tout ce qu’il nous avait fait vivre durant toutes ces années, mais nous n’avions rien à dire... supposément. Aujourd’hui, c’est ma dernière journée à l’université, demain j’aurai mon diplôme en psychologie. Ça fait également quinze ans que ma mère est morte aujourd’hui et dans quelques mois cinq ans que mon père est sorti de prison. L’ordure. J’ai rendez-vous ce soir avec Alison. La dernière fois que nous nous sommes vu, c’est il y a sept ans. Nous avons de plus en plus perdu contact et nous nous parlions peut-être une fois par année depuis quatre ans, mais je ne l’ai jamais oublié. Jonny s’est marié, il y a huit ans, je suis le parrain de deux de ses quatre enfants. Je l’envie, il a une famille, une femme, il est heureux, mais il le mérite plus que n’importe qui, jamais je ne lui enlèverais ça. Alison a eu un copain pendant quatre ans, mais ça n’a pas duré. Quant à moi, j’avais rencontré une femme superbe il y a cinq ans et nous étions supposés nous marier, mais elle a fait une fausse couche qui a tout changé, puis un soir je suis arrivé et elle était partie ne me laissant qu’une note sur laquelle elle avait écrite : « Je ne t’oublierai jamais, mais c’est Grant qui est dans mon cœur maintenant. Je t’aime. Isabelle XXX » De cette manière, j’avais compris qu’elle me trompait depuis plus d’un an, car elle voyait régulièrement ce collège de travail. Grant. Il était sympa et dans son genre à elle. J’ai eu quelques liaisons ici et là, mais jamais quelque chose de durable. Je voyais J à toutes les semaines et nous retombions dans l’adolescence. Sa femme Caroline, superbe et la meilleure de toute, riait en nous regardant faire nos conneries d’enfants, mais elle ne disait jamais un mot, en autant qu’on s’occupait des enfants la majorité du temps pendant qu’elle s’occupait des tâches ménagères. En ce moment, je regarde l’heure et il est cinq heures. Mon cœur bat rapidement. Je suis nerveux à l’idée de revoir Alison, mais emballé. Je m’asperge le visage d’eau et me regarde dans le miroir de ma salle de bain. J’ai bonne mine, mes yeux bleus ne sont pas trop cernés, mes cheveux bruns foncés sont fraîchement coupé de la semaine passée, juste quelques cheveux blancs comme tous les hommes de trente-trois ans, un corps musclé et un sourire d’enfer, mais l’étincelle que j’avais dans les yeux avant cet évènement n’est jamais revenu, mon père me l’a enlevé et l’a complètement détruite. Par contre la lumière de vie que j’avais au fond de mes prunelles revint un peu plus quand j’ai su que j’allais revoir Alison. Elle était partie avec une partie de moi. L’amitié que peut avoir quelques personnes entre eux est parfois très fragile, mais parfois rien ne peut la détruire. C’était ce qui se passait dans mon fort intérieur avec Jonny et Alison. J’entends l’interrupteur et descend, je suis persuadé que c’est elle, mais en ouvrant la porte, ma rage de vengeance revint comme un flot d’adrénaline. Je serre les dents. -Salut Mathy, comment va? -Tu n’as pas à te présenter ici, je t’ai déjà fait savoir il y a plusieurs années que je ne voulais plus jamais avoir de contact avec toi. Tu n’es pas mon père, tu es un monstre et les monstres ils sont proscrits de ma vie! J’essaye de me contrôler et de ne pas lui sauter dessus, mais c’est difficile. -J’ai changé tu sais. Laisse-moi une chance de me racheter. -Jamais! -Math! -Pourquoi? Pourquoi nous as-tu fait subir ça durant des années, hein? Tu n’avais aucune raison de faire ça! Aucune! Nous étions des enfants modèles, tu ne pouvais pas! -Oui, j’avais mes raisons, j’ai toujours eu mes raisons. C’est comme ça qu’on élève des enfants, ça prend de la discipline. -Non! C’est dans l’armée ça, pas dans une famille! -Tu ne comprends pas! -Tu n’as pas changé et tu ne changeras jamais! Je ferme la porte, mais il la bloque avec son pied. -Écoute-moi! -Tu t’en vas ou j’appelle la police! Il charge avec son épaule et fait ouvrir la porte, je tombe par terre. -Tu pensais quoi, que je t’aurais accueilli comme si rien ne s’était passé, comme si tu n’avais pas tué Maman! Criai-je. Jamais je ne te pardonnerai, tu entends, jamais! Il me prend par les cheveux et me remet sur mes pieds. Je me sens jeté contre le mur. Non, pas encore, je peux me battre contre lui, je ne suis plus un gamin! Il m’envoi un coup de poing, mais je l’évite et lui en remet un dans le ventre ce qui lui coupe le souffle. Je prends un chandelier sur ma table de salon. -Si tu ne sors pas d’ici tout de suite, je te tue! -Tu tuerais ton propre père? Tu deviendrais un meurtrier comme ton père? -Si c’est pour me protéger à mon tour que tu me tues… OUI!! Mon père me regarde dans les yeux et se relève. Il se retourne et tente de me désarmer, mais il n’y arrive pas, je lui assène un coup derrière la tête et il tombe inconscient. L’interrupteur sonne. C’est Alison. La porte est ouverte, elle est déjà entrée. Je suis plein de sang. -Mais que ce passe-t-il? Fit-elle en se précipitant sur moi. Elle voit mon monstre de père assommé sur le sol. Je lui raconte ce qui vient de se passer et elle appelle les secours. L’ambulance arrive. Quelques heures plus tard, le téléphone sonne pendant que je suis avec Alison, c’est l’hôpital. Mon père a une commotion, je m’en fou. Je mets des charges contre lui. Alison est toujours la même, toujours aussi splendide. Je suis toujours le même qu’avant, mais avec plus d’expériences de vie. Nous rions à de bons vieux souvenirs. Entre elle et moi, rien n’a changé. Elle est dans la région pour quelques jours nous aurons le temps de nous revoir. Nous nous disons au revoir. Nous passons la soirée du lendemain encore ensemble, mais je la vois d’un tout autre angle qu’à l’habitude. Je ressens des trucs étranges dans mon ventre. Il est l’heure qu’elle parte, je lui souhaite bonne nuit, mais je ne sais pas ce qui me prend, je l’embrasse et elle me rend mon baiser. Sans que nous nous l’aillions dit, nous ressentions la même chose. Finalement, nous passons la nuit ensemble. Deux jours plus tard, j’apprends que mon père est sorti de l’hôpital. Alison est toujours chez moi et nous filons le parfait bonheur. Nous dormons, il est deux heures du matin. J’entends de drôle de bruit, puis on me sert à la gorge soudainement. J’ouvre les yeux et c’est lui. Il a le visage tordu par la colère. Je me tourne la tête difficilement et regarde à côté de moi. Alison. Mon lit est plein de sang, Alison est là les yeux ouverts et sans vie. La gorge ouverte. J’étouffe de plus en plus. Ma vision se brouille, mais je ne peux rien faire. Il est assied sur moi et écrase mes bras avec son poids et ses jambes. Ses mains sur ma gorge. Son visage se brouille. Je regarde mon père, mon meurtrier dans les yeux jusqu’à ce que je sente le peu de vie qu’il me reste s’échapper de mon corps… Je regrette d’avoir embrassé Alison, si je ne l’aurais pas fait, elle n’aurait pas été là cette nuit dans mon lit et elle serait toujours vivante. Une amitié entre gars et fille ne peut exister, car un jour ça devient beaucoup plus que de l’amitié et on finit par le regretter. J’avais enfin trouvé la femme de ma vie. C’est avec elle que je voulais partager ma vie, c’est avec elle que je voulais des enfants, une maison, un avenir, mais maintenant, qu’elle est morte, plus rien n’est possible. Maintenant que je suis mort, plus rien n’est possible. C’est ainsi que mon père m’arracha à la vie.
J'ai eu plusieurs déroulements finals qui me sont passés par la tête, mais celui-là je crois que c'était le plus puncher et innattendu de tous, donc j'ai opté pour lui, même si je sais que c'est plutôt morbide et sadique comme fin. Pour le thème de l'amitié, c'est simple, les amis sont là pour se supporter et s'entraider et c'est ce que la bande de Mathew a fait pour lui, même si à la fin Alison et lui vivent plus qu'une simple amitié.
Bref, j'espère que vous n'êtes pas trop traumatisés par ma première nouvelle postée?! Merci de votre temps de lecture et j'attends vos commentaires!! | |
| | | See' Plume Souvenir
| Sujet: Re: APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] Mar 13 Oct - 20:00 | |
| Histoire d'un jour
Histoire d’un jour, Histoire de toujours, Une amitié sans faille ni ratures.
Une jeune femme, Débarquée dans ma vie Sans tambours ni trompettes.
Hasard qui fait bien les choses, Une parmi d’autres. Unique.
Aide précieuse, Confiance réciproque, Difficultés surmontées.
Absence de secrets, Rires et peines, Paroles et larmes.
Pour les autres, rien. Pour nous, Rencontre extraordinaire.
Au fil du temps, Petit bout de vie Souvenirs d’adolescentes.
Histoire d’un jour, Histoire de toujours, Une amitié sans faille ni ratures, Pour l’elfe et la farfadette...
Voici ma modeste contribution à cet appel à texte =) | |
| | | Marie Admin
| Sujet: Re: APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] Mar 13 Oct - 20:02 | |
| Je clos cet appel à textes. Le topic des votes sera posté dans quelques instants. Merci . (Daaaaaaaark, tu veux bien venir le verrouiller?) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] | |
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| | | | APPEL A TEXTE : L' Amitié [ Support : Soirée sur l'Amitié ] | |
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