Votes des membres [ Level 2 -> Sourire en coin ]

Malia.
Occeline.
Ecrits et Plumes.
F. Rahl.
Jérome Jouret.
Serp.

Ces cas m’isolent

Je m’enfuis furtivement par cette porte dérobée,
Celle qui dans mon inconscient mène à la folie.
Quand j’entends toutes ces voix qui envahissent mon esprit,
Un sourire en coin compulsif revient me hanter.

Si mon visage ironise ces mille secrets obscurs,
Mon âme, elle, souffre atrocement de cette torture.
Je perds peu à peu le contrôle sous leur tyrannie
Et mes lèvres s’étirent dans un souffle d’hérésie.

Tous ces ordres murmurés que je suis seule à entendre,
Me poussent dans ces cauchemars que je ne peux pourfendre.
A mesure que ma bouche se fend plus largement,
Ces autres invincibles m’expulsent vers ce trou béant.

Asphyxiée dans cette foule de leurs pensées mêlées,
Je suis devenue l’anonyme de mon corps amusé.
Dans un recoin de mon masque, j’ai enfin pu me cacher
Gardant un espoir infime d’un jour m’y retrouver.

Sourire en coin :
Une porte dérobée,un sourire en coin.

dans les rêves,une porte dérobée.
Dans mes yeux coulent des larmes.
D'une voix je vois le visage de ma dame.

L'amour enrobé d'acier,je souris au feu éternel.
Sur les étoiles d'Albe,l'amour aux 3 chemins.
Une porte dérobée.

Un sourire en coin,je pars le cœur apaisé.
Une porte dérobée je porte le fardeau.

Fatal amour

Une porte dérobée et un sourire en coin,
Mais un cœur qui volètent dans le vide lointain.
Un cœur emprisonné pour unique témoin
D’un amour passionné mais se révélant vain.

Une simple échappatoire et un rictus dément
Un adieu prononcé dans les limbes éternelles
D’un sentiment violent s’achevant dans le sang
Rouge de la passion si belle mais si cruelle

Un reflet d’argent dans le noir liquide luit
Et reflète sur son corps le vice enfin puni.
Une ombre furtive désormais fuie au loin
Une porte dérobée et un sourire en coin.

Que je regarde par ta porte,
Je crois que la porte dérobée
Qui donne sur la cave de mes envies,
N’apporte plus de sourires en coins.

Seulement les choses qui grincent
Sous mon lit, ça gratte, ça gémit.
Alors je me cache sous les draps,
Je ferme les yeux, ça va s’arrêter !

Oui, les bruits dans ma tête !
Ne sont que les pulsions de mes illusions.
Alors j’ai hâte de vous dire
Good Bye, au revoir, auf wiedersehen.

Horribles squelettes !
Sortez tous de ma tête !
Ma mère me dit que vous êtes
Tous tant que vous êtes, des Bêtes.

It’s time.
To sleep.
To dead.
To love.
Alors je ferme ma bouche.
Et je clôt la porte de mes envies.

Good Bye.

Une porte dérobée
et un sourire en coin,
le secret dissimulé
nous apparaît enfin.

Témoin de sa prestance,
on ne peut s'empêcher,
ôde à son élégance,
d'applaudir, d'acclamer.

C'est la pure vérité,
poésie de l'âme.
Mais l'avons-nous méritée?
Vois, tout ce vacarme!

Enfer comme paradis
ne devraient exister,
entre le rêve et l'envie
oscille Humanité.

Demain nous reviendrons
pour déposer, au creux
de ce monde d'émotions,
rêves de jours heureux.

Notre repentir

La porte dérobée de ton sourire en coin
Recelait autre chose en ses secrets recoins
Cela, que ta pauvre âme, aurait voulu cacher
De peur que quelqu’un d’autre voulût te l’arracher,
Je le compris tantôt lorsque dans tes yeux
Je vis comme un regret qu’arguent les envieux.
Tu n’eusses pas voulu que je l’apprisse ici
Et eusses préféré me le cacher ainsi
Craignant l’ultime faute qui m’eût fait te laisser
Et qui de notre amour, le sort eût fait cesser.
Je suis la séraphine et l’ange repentie
Qui te pardonne ici tes fautes démenties.
Mais je vais là t’apprendre ce que j’ai sur le cœur
Oui, toujours le pardon, fera notre bonheur.
C’est là qu’ayant trouvé en tes albes blandices
Un moyen de laver ces âpres immondices
Qui raillaient mon bonheur de leur fatalité
Exacerbant le feu de leur fugacité,
Je sus que sans tes ailes, je ne pouvais rêver
Et que sans ta candeur, pour autant me couver,
Je fusse bien perdue, et pâle moribonde...
Que sans toutes ces fleurs, de mon cœur vagabondes,
J’eusse déjà perdu, mes fières passions,
Noyée dans le regret des constellations...
Ces instants où l’angoisse enterrait notre zèle
Et où notre insouciance nous eût coupé les ailes,
Ses sbires infernaux qui poursuivaient toujours
Leur terrible dessein de détruire l’amour
Echouèrent ici, dans l’oubli le plus sobre,
Impuissants devant nous qui ignorons l’opprobre...
Ce fut toujours en vain que l’aigre destinée
Nous voulut écarter de l’amour satiné,
Qui naissait entre nous épanouis de confiance
Inconnus du mépris vicieux de la méfiance.
Rejetés sur le sol, froid, humide et terreux,
Nous avions besoin d’aide et besoin d’être heureux...
Je te tendis la main, tu me tendis la tienne,
Partons vers d’autres terres et pourvu que nous vienne
L’angélique transport d'une âme encore pure,
Oublions nos méandres et rions des plus durs !
Laissons-nous transporter dans les limbes du rêve,
Soyons toujours ensemble, et que nos cœurs sans trêve
Connaissent cet amour de tendre bienveillance
Qui fait sourire encore nos naïves beautés,
Fait renaître l’été chaque jour de vaillance,
Désarme l’insensible hiver de cruauté.