Level 1 : « Pleine Lune ». [Championnat 2]

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Level 1 : « Pleine Lune »

Bonjour à tous ! Pour ce premier Level du Championnat 2 de la Course aux Rêves Ecrivains & Poètes, les participants devront travailler sur le thème de la pleine lune. Vous pouvez trouver ci-dessous le développement du sujet, les contraintes ainsi que la date de fin de post.
Bonne inspiration à tous !

Sujet ° Poètes°

Vous allez devoir décrire dans votre poème de ce vous procure la contemplation de la pleine lune une nuit d'été, à demi-cachée par les nuages. Vous devez par exemple décrire la luminosité, le jeu des nuages avec la lune, et tous les sentiments qu'évoque pour vous ce moment.

Vous devez dans ce poème exprimer votre point de vue sur cette contemplation nocturne. Le lecteur doit comprendre si vous êtes émerveillé, rêveur, angoissé ou même terrorisé. Le tout doit être très poétique.

Contraintes °Poètes°

Votre production doit obligatoirement contenir un titre visible dans le message.
Il n'y a pas de forme particulière imposée pour ce premier Level. Votre poème peut être en octosyllabes, alexandrins, irrégulier...etc.
La seule contrainte est la suivante : le mot « lune » ne doit en aucun cas figurer dans votre poème.

Vous avez jusqu'au 22 juillet 23h59.

Plume Souvenir

Croquant d'Enfer.

Je suis le silence.
Je calme le tambour,
Qui dans mon corps
Transperce mon âme.

Les yeux rivés,
Encastrés dans mon visage,
Scrutateur, pervers
Et innocents.

Je regarde l’astre de lumière
Qui baigne dans tout ce
Sombre.
Ronde et Blafarde.

Comme une note
Tu sonnes mon glas,
Rempli d’une éternelle
Présence.

À m’en crever les yeux
Je ne peux
Détacher ce regard,
Demi cloisonné dans ces paupières.

Je tiens
Dans ma main,
Le bras d’un cadavre.
Ma femme.

Sacrifice d’un être,
Contre la présence,
D’une autre. Ma nouvelle
Amante.

Amandine…
Amandine…
Amandine…
Amande.

Croquante, succulente, morbide
Abysse de silence.

Plume Solennelle

Lumière lunaire :

Un soir, à la rive d'un étang.
Dans le manteau de la nuit
Sur la lumière bienvaillante
Brillant haut dans le ciel.
J'entonne de ma ma voix d'elfe
Le chant de la lumière.

Dans la magie de ce satellite.
Je la rend divine.Elle qui est femme
Du soleil.

Dans la plaine verdoyante
Elle est symbole de renaissance
Elle qui est reine de lumière.
De sa couleur pure elle est femme du bien.

Dans les temples,elle est lunaire.
La source de la lumière.Tel qu'un astre
elle guide le monde vers les épopées.
Elle qui est femme du crépuscule.

Dans la voix des loups, elle qui est apellée
Par le sang des animaux.
Elle qui est déesse à double tranchant.
Je la rends divine dans les chants des sirènes.

Plume Légère

L’oeil de la nuit

La lumière ricoche sur l’œil de la nuit
C’est un phare dans l’immensité du ciel
Un piège à rêve suspendu dans les ténèbres
Un espoir de plus pour mon cœur endormi

Afin de me prouver que rien n’est impossible
L’astre gobe les nuages, devant sa demeure
Balais d’un coup de vent le reste des soucis
Et me regarde fixement, embué d’épreuves

C’est mon ange jaune qui, dans la chaleur de l’été
Me restaure de son humeur et m’engloutit à moitié

Alors je deviens passerelle, arrimée à la terre
Les pensées libérées de toutes pesanteurs
Mélange d’arbres et de papillons nocturnes
Chimère enracinée, la tête dans les étoiles

…

Pupille ambrée, doucement me décroche
Ému, dans le jardin, je remercie la dame
Et regagne la maison, mon âme apaisée
Enclin à fabriquer des rêves ensoleillés

Sage Plume

Soleil de nuit

Nageant dans la nue de la nuit
Parmi les parents de la pluie
La sœur de l’astre flamboyant
Colore l’océan en argent

Virevoltant au milieu des étoiles
Elle disparait derrière un voile
Nuages qui cachent son aura
Mais le soleil de nuit vaincra

La brise fraiche de l’été
Agite mes cheveux dorés
Animant les reflets dansants
Dessiner par le cercle blanc

Les couleurs viennent charmer mon cœur
Faisant disparaitre en douceur
La nuit profonde et les ténèbres
De mes pensées funèbres

Lumière dans l’ombre noir
De mon soir de mélancolie
Tu représentes mon doux espoir
Qui lutte pour éclairer ma vie

Plume Souvenir

Dodo

Marin d'eau d'air
Au creux des dunes
Au vent d'hiver
De l'amertume

De la terre
A la ****

Matelot fou
Sur le cratère
Et voguent doux
Les Gardes boues
Similipierres

De l'Astre mou
A l'acrotère

Tendue la voile
Au Mont piété !
Tout doux la pierre
Aux Invalides !

On vit sous vide
Et champs de plaies

De l'eau amère
Au blanc désert

Souvent la pluie
Se fait entendre
En contre bas
C'est pas pour moi

Parfois le vent
Gongle mon bide
Et pas de son
Lumière éclair
Et regards vides

Ô le ton du silence
Au creux des arbres sombres
Quand la nuit se profile
Et que je jette l'ancre !

Ô le sang de l'aurore
Quand la pénombre éteinte
Surprend l'astre parjure
Et son doux serviteur !

Et je me meurs ...

De l'injure
Au diurne

Spoiler:

Plume Souvenir

Serpentins du silence

Le silence enlacé de ses lasses vipères
Se lovait langoureux aux abords de la mer.
L’opalin douloureux enroulait ses viscères.
Les ténèbres d’écaille y glissaient, sur l’amer…
Le nuage lacté y lissait son ovale.
Une roche sordide accotait son aval.
Le reptile larmoie dans son cœur engourdi.
Son aura de noirceur empoignait l’air ourdi.
L’écho d’une voix rogue… émaillée… véhémence !
Immisçait, pernicieux, son pétrin de faïence.
La fantastique guivre amusait tout le ciel.
Et moi je souriais, devant la farandole,
Dès lors que l’ovipare avait pondu son œuf
Comme un candide creux d’où fût sorti tout neuf
Un nouveau serpentin de nuages d’envol !
Le nuage lacté écumait sur l'ovale !

F. Rahl

Spoiler:

Plume Solennelle

D'Illusions en illusions :

Hors du temps, hors de tout,
J'ai comptemplé.
Loin du sol, loin de nous,
J'en ai révé.

Blottie au coeur de ma vie ,
Callé contre le flanc d'un monde
Envahi d'herbes aux allures de folles,
je me joue de la nuit.
Et mon regard pervers, à la ronde
englobe ses effets, invisible viol

Et D'illusions en illusions,
La folle passion.
...

Sélène au coeur d'étoile, étale ses ailes,
Déployant ses reflets, révélant ses attraits.
Ele caresse de ses lèvres opaques
Le doux visage d'une vérité cachée
Et le mensonge s'étire
Chassé.
Et le mensonge s'en va
Charmé.

Louvoyant dans le ciel, cherchant sa douceur;
Ils dansent la valse..
Entourant son corps explosé
De leurs mains écharpées.

Inssatiables et désireux, ils attrapent ses courbes
Déchirant le rêve,
Comme on déchire une page blanche.
Mais la brise en furie efface .
Elle épanche
Une larme fugace

A ce moment amoureux,
Me viens le cri d'un chant lointain
venant d'une terre en éveil.

L'obscurité se meurt
Et Diane pleure.

Le chasseur arrive.
D'une lance d'aube épine
Il transperce la dame aux cheveux d'argent,
Laissant renaître les faux semblants.

Hors du temps, hors de tout
J'ai été
Loin du sol, Loin de nous
Je reviens.

Plume Souvenir

Cœur céleste

D'un manteau de pénombre je m'étais drapée,
étourdie par les ombres où j’errai aveuglée.
En quête d’un amour que la terre interdit,
j’ai juré qu’à toi seule il était promis.

Noyée dans le mirage de ton doux visage,
à demi voilé par d’importuns nuages,
j’ai pleuré cent larmes implorant le ciel
par mille prières qu’il te fasse de miel.

Quand de ta lueur sage tu m’as caressée,
le temps dans sa fuite s’est soudain arrêté.
Dans un frisson tendre tu m’as enlacée,
laissant mon corps sans arme alors abandonné.

D’un soupir dévêtue de tes spectres nébuleux,
tu m’as permis d’adorer tes rondeurs exquises.
Rendue ivre à jamais de tes jeux langoureux,
j’ai vu naître une passion que la raison n’autorise.

Dans un dernier baiser au parfum d’un adieu,
tu t’es évanouie dans l’immensité des cieux.
Du songe de cette nuit d’été au réveil ne me reste
que la lointaine mélodie de ton cœur céleste.

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