DARK DRAGON Admin
| Sujet: La loi est elle adaptée aux cas parfois difficiles qui se présentent ? Ven 10 Juil - 20:38 | |
| Je vous copie ci dessous différent textes de lois et articles sur l'euthanasie en France. Qu'en pensez-vous ? Sujets à copier : - Citation :
- Dans le code pénal : acte de tuer volontairement
En France, aucun loi ne traite spécifiquement de l'euthanasie. La mort donnée à un patient (euthanasie active), quels que soient son état et sa volonté, est considérée comme un homicide : un acte de tuer volontairement selon le code pénal. Ces pratiques sont donc sévèrement punies par la loi. Le code pénal précise en effet que le "meurtre", la "non-assistance à personne en péril" et "l'empoisonnement" sont des crimes passibles d'un procès devant les assises. Ces crimes sont punissables de peines allant de 30 ans de réclusion criminelle à la perpétuité. Le code pénal prévoit aussi l'interdiction d'exercer la profession de médecin pour ceux qui se rendent coupable de cet acte considéré comme criminel. Mais dans les faits, les médecins sont rarement condamnés à des peines si lourdes. - Citation :
- Selon le code de déontologie médicale : interdiction claire
L'article 38 alinéa 2 du code de déontologie médical français interdit au médecin de provoquer délibérément la mort du malade. Il est mentionné que "le médecin doit accompagner le mourant jusqu'à ses derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d'une vie qui prend fin, sauvegarder la vie du malade et réconforter son entourage. Il n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort". La violation de cette disposition entraîne des sanctions disciplinaires. Généralement, ces sanctions consistent dans l'interdiction d'exercer pendant une certaine pé riode. - Citation :
- La loi d'avril 2005 sur les "droits du malade à mourir"
La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, votée en avril 2005 et élaborée sur la base d'un rapport de 2002 du Comité consultatif national d'éthique, permet d'arrêter un traitement ou de refuser un acharnement thérapeutique (l'obstination déraisonnable dans la dispense de soins). Cependant, il ne légalise absolument pas l'euthanasie. Cette loi a aussi introduit une nouvelle notion, celle de "testament de vie" : "toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées au cas où elle serait un jour incapable d'exprimer sa volonté. Elle définit les conditions de la limitation ou de l'arrêt de traitements", a expliqué Nadine Morano (député UMP, l'une des initiatrices du texte) au Parisien du 3 janvier 2006. Ce testament de vie doit être daté et signé, avoir été rédigé devant un témoin, par une personne saine d'esprit. Il n'existe pas de formulaire pré établi, l'écriture et la forme de ce testament sont libres. Avec cette loi, la France rejoint plusieurs pays européens. | |
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ecrits-et-plumes Sage Plume
| Sujet: Re: La loi est elle adaptée aux cas parfois difficiles qui se présentent ? Ven 10 Juil - 20:51 | |
| je touve que l'article du code pénal ne prends pas en compte l'état du malade, cette loi ne devrait s'appliquer que si le patient est blessé mais pas au point d'être victime de douleur insupportable ou si le patient à une chance de se rétablir. En cas contraire la loi devrait autoriser l'euthanasie et par conséquent n'engager aucune poursuite judiciaire envers les membres de la famile et les médecins si la décision du malade a été prise en parfaite conscience des faits. Le deuxième article veux que le médecin doit assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d'une vie qui prend fin, mais si le patient souffre même lorsqu'il est sous anti-douleur il n'y a aucune qualité de vie qui prends fin et donc le medecin devrait avoir le droit de provoquer la mort du patient si clui le souhaite. Quand au dernier article il s'agit d'un pas, pas énorme, mais d'un pas quand même vers la légalisation de l'euthanasie. | |
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DARK DRAGON Admin
| Sujet: Re: La loi est elle adaptée aux cas parfois difficiles qui se présentent ? Ven 10 Juil - 21:11 | |
| Je pense également que l'article 3 est une bonne chose, et ça empêcherait la cas ont nous avions parlé tout à l'heure, quand tu disais que si la personne est incapable de s'exprimer un proche pourrait décider à sa place. Le problème qui persiste est qu'une personne a qui arrive brutalement un accident n'ait pas pensé à cette éventualité ( considérant par exmple que cela n'arrive toujours qu'aux autres ).
Je pense comme toi que les deux premiers articles ( surtout le premier du code pénal ) sont peu adaptés à tous les cas de figure et ne sont pas assez nuancés. C'est comme si le gouvernement comparait cela à un meurtre pur, à un crime, donc à un acte de haine et non pas d'amour comme c'est souvent le cas dans les affaires d'euthanasie. | |
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Angelheart Sage Plume
| Sujet: Re: La loi est elle adaptée aux cas parfois difficiles qui se présentent ? Ven 10 Juil - 21:19 | |
| Quand au dernier article il s'agit d'un pas, pas énorme, mais d'un pas quand même vers la légalisation de l'euthanasie. C'est un grand pas quand même, au vu du passé! | |
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ecrits-et-plumes Sage Plume
| Sujet: Re: La loi est elle adaptée aux cas parfois difficiles qui se présentent ? Ven 10 Juil - 21:21 | |
| c'est vrai tu as raison, un plus grand pas que ce que je ne pensais | |
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| Sujet: Re: La loi est elle adaptée aux cas parfois difficiles qui se présentent ? | |
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