Parce que je t’aime
Je n’avais pas du tout prévu ça! Tu es arrivé comme ça et avant même que je ne commence à t’insulter et à te haïr tu m’as embrassé.
Et tes lèvres. Tes lèvres … elles avaient un goût amer d’amour impossible. Et mes muscles tendus se sont détendus à ce contact. Dans ma tête un brouillard s’est insinué mais je me suis débattu. Je t’ai repoussé. Mais que t’arrive-t-il ? Pourquoi cette soudaine attention ? As-tu pris pitié de moi ? Je t’aime mais je n’en souffre plus. J’ai mis entre parenthèse cette partie de mon cœur, de mon âme et de ma tête. Tu as remarqué toi aussi comme tu es trop présent en moi ? Maintenant je vais devoir mettre entre parenthèse tes lèvres contre les miennes et ces idées folles qui me sont apparues. Non un Toi et Moi ne peuvent pas être. De toute façon tu es trop têtu pour que ça soit possible.
Un jour après ce match de quidditch où nous nous sommes affrontés, on s’était donné rendez-vous sur le terrain. Tu m’as brisé le cœur ce soir là. Mais tu t’en fous n’est ce pas ? Je n’ai pas pleuré devant toi. J’ai attendu que tu partes. Et tu es parti et tu ne t’es pas retourné. Et j’ai pleuré. Comme le ciel. Nous étions synchro. L’orage éclatait lorsque mes sanglots devenaient insupportables. J’ai cru mourir sous la puissance de mes pleurs. Sous le déchirement de mon cœur.
Et maintenant tu es là devant moi. Les yeux brillants de larmes. Mon cœur dans une main. Ma main sur mes lèvres. Et ces mots qui résonnent dans le couloir « Reviens moi ». Mais je ne peux pas faire ça. Je te connais. Tu me récupères pour mieux me briser. Mais cette fois c’est mon corps que tu briseras et je ne pourrais pas faire comme si ça ne comptait pas !
Non ne me prend pas dans tes bras. Ne me caresse pas le visage comme ça. Ne me montre pas de faux sentiments sur ce visage que j’aime tant.
Ne me dis pas que tout ira mieux. Que maintenant tu sais ce que tu ressens. Que mon cœur ne souffrira plus.
Arrête de me mentir !
Je n’en peux plus … Mais mon corps reste immobile dans tes bras chauds d’homme. Malgré moi tes mots traversent mon corps et touchent mon cœur en son centre.
Tu es cruel Harry de me faire aussi mal. Tu sais que je ne le supporterais pas. Toi et moi c’est fini. Ca n’existera jamais. Je n'y crois plus. Tu es pire qu’un Serpentard. Et moi je ne suis plus rien.
Je sens ton désir presser contre moi. Crois-tu qu’avec ça contre moi ça m’encouragera à te refaire confiance. Tu ne veux que du sexe,
mon amour. Malheureusement je ne veux plus rien te donner d’autre. Mon corps est la seule chose qui me reste.
Laisse moi ça.
S’il te plait.
Mais pourquoi ne m’écoute-tu pas ?
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Je n’ai jamais voulu ça. Je voulais l’aimer. Mais il se débattait et je voulais lui prouver une dernière fois que malgré ma maladresse, je pouvais le rendre heureux.
J’aurais pu te rendre heureux Drago, j’en suis certain.
Mais tu ne voulais plus de moi. J’avais ton cœur. Mais il était vide, il était mort.
Tu es là devant moi, plus pâle que la mort. Les yeux clos. Il parait que je ne peux plus te voir. Tu ne veux plus voir personne de toute façon. Tu vis dans ton petit monde. Est-ce que tu es heureux là-bas au moins ? Je l’espère.
C’est la dernière fois que je te vois. Ils m’emmènent. Tes parents ont tout fait pour me faire arrêter. Je n’ai pas posé de résistance. Je t’ai fais du mal et je dois être puni.
Je t’ai violé parce que je t’aime Drago, n’oublie pas ça. Moi je n’oublierais jamais.
Modo : Viol + Homosexualité, j'ai ajouté "Âmes sensibles s'abstenir".