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| | Conversations [Harry Potter] | |
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Renarde Plume Légère
| Sujet: Conversations [Harry Potter] Mar 3 Nov - 14:38 | |
| Oh ! Mais on peut poster des fanfics ! Ah ben du coup, je vous propose les première conversations de mon recueil qui s'appelle Conversations (comme c'est original !) Disclaimer : Rien n'est à moi, tout est à JKR. Hormis l'idée, que je partage avec Elixir. Résumé général : Recueil de One-shot, conversations après coucheries. 1. Amis [George Weasley x Angelina Johnson] - Spoiler:
Résumé du chapitre : George et Angelina, simples amis, ont couché ensemble. Leur conversation juste après.
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« Tu sembles pensive... - Je suis en train de me dire qu'on vient de donner raison à tout ceux qui pensent qu'on couche ensemble... »
Angelina Johnson lança un petit regard timide à George Weasley, qui la regardait, souriant, les mains croisées derrière la tête. Le jeune homme roux sourit et déplaça avec tendresse une tresse qui couvrait l'oeil droit de la jeune fille. Il la trouvait réellement magnifique, maintenant plus que jamais. Les femmes sont encore plus belles lorsqu'elle viennent juste de faire l'amour. Ce n'était pas qu'une légende. Il secoua la tête et dit doucement :
« On ne couche pas ensemble, on a couché ensemble. C'est différent. - C'est vrai. Donc tu penses qu'on a fait une connerie ? demanda-t-elle, vaguement inquiète. - Je ne vois pas le rapport... - Tu ne viens pas de sous-entendre que cela ne se reproduirait plus ? - Non, j'ai juste dit qu'on avait couché ensemble une fois, comme ça, par hasard. A partir de là, on ne peut pas tellement faire une généralité. - Ouais... »
Angelina se blottit dans les bras de son amant et posa la tête sur sa poitrine. Elle se perdit dans ses pensées en écoutant le bruit sourd des battements du cœur de George. Elle ne savait pas bien si elle s'en voulait d'avoir fait ça. Il était un de ses meilleurs amis, c'était vraiment trop bizarre comme situation. A la fois... elle était bien dans ses bras, et tout avait été si simple...
« Je repose quand même ma question : tu penses qu'on a fait une connerie ? - Je ne sais pas. Et toi ? »
George était un peu agacé. Elle n'allait quand même pas le demander en mariage ! Ce qu'ils venaient de faire ne représentait rien de plus qu'un moment de plaisir et de complicité entre deux jeunes adultes. Et voilà qu'elle venait lui parler de connerie ! Il ne comprenait pas en quoi ça en serait une ! Comme si elle lisait dans ses pensées, elle lui répondit :
« Je ne sais pas... En même temps, soyons réalistes : en quoi le fait que deux amis couchent ensemble peut être objectivement considéré comme une connerie ? - En rien, assura-t-il en haussant les épaules. - Voilà, en rien ! On était célibataires et consentants tous les deux, et il n'y a aucun sentiment entre nous ! Donc tout va bien ! s'exclama-t-elle, sans doute un peu pour se convaincre elle-même de la véracité de ses propos. - Tout va bien », confirma le jeune homme d'une voix tranquille.
Ils restèrent un moment enlacés l'un contre l'autre, puis George remit son boxer blanc et s'assit en tailleur sur le lit, ne quittant pas la jeune fille, toujours nue, des yeux. Elle rougit sous son regard et demanda d'une voix qu'elle voulait détendue :
« Dis, j'ai la question qui tue : t'as pas vu mon soutien-gorge ? - Par terre, à droite du lit. »
Elle le ramassa et l'enfila, avant de passer une culotte et de chiper la chemise de George qu'elle laissa ouverte, dévoilant ses courbes. Elle repensa à une phrase de son ex petit-ami, qui assurait qu'une fille n'était jamais plus sexy que lorsqu'elle était quasi-nue sous la chemise de son homme. Elle décida de jouer de ce pouvoir et réprima un sourire en se demandant où était passée la prude Angelina qu'elle était quelques mois plus tôt. Elle s'installa contre l'oreiller, qu'elle avait retourné, pour qu'il soit frais. Les deux amants se turent, chacun profitant de l'instant présent, repensant au moment qu'ils venaient de partager. C'est elle qui rompit le silence :
« Tu penses qu'on doit le dire aux autres ? - Ils finiront bien par le savoir, de toute façon. - Si aucun de nous deux n'en parle, personne n'en saura rien... - Pourquoi on leur cacherait ? demanda George sachant qu'il aurait beaucoup de mal à cacher son aventure avec la poursuiveuse à son frère, Fred. - Pourquoi on leur dirait ? Je ne suis pas de ces nénettes de série télé qui vont tout raconter à leurs copines dès qu'elles ont mis un mec dans leur pieu ! Je tiens à garder ma vie privée privée. - Bon d'accord, on ne leur dira rien. », assura George, sans pouvoir s'empêcher de penser que Fred finirait sans doute par le savoir.
Les deux jeunes adultes s'étaient retrouvés pour boire un verre au chaudron baveur, en compagnie de Fred, qui était parti plus tôt car il avait rendez-vous avec la serveuse de chez Florian Fortarôme. C'est sans arrières-pensées qu'ils s'étaient alors rendus tout deux chez Angelina pour boire un dernier verre. George ne se souvenait plus bien comment ils étaient passé d'une chamaillerie innocente à une étreinte passionnée, mais peu lui importait.
Il se leva et s'étira comme un félin, avant de demander à la jeune fille s'il pouvait se servir à boire.
« Vas y, mais dans ce cas, rapporte moi un verre d'eau aussi, s'il te plait. - D'accord... Tiens voilà. - Merci. »
Une fois les deux verres vides, George remarqua l'air légèrement triste de la jeune fille, qui fixait son verre d'eau, semblant chercher à s'y noyer par la pensée.
« Ça va miss ? s'inquiéta-t-il - Non en fait... J'ai peur. - Des verres d'eau ? tenta-t-il de plaisanter - J'ai peur qu'on vienne de bousiller notre amitié, poursuivit-elle sans se soucier de l'humour vaseux du rouquin. - Mais non, ne t'inquiètes pas ! Et puis imagine, si ça se trouve on finira comme Monica et Chandler dans Friends ! »
C'était Angelina qui avait fait découvrir les séries télé moldus à George, et le jeune homme en raffolait.
« Ouais, mais si ça se trouve aussi, dans la série de ta vie, je suis en train de tourner mon dernier plan ! couina la demoiselle d'une voix plus aigüe qu'à la normale. - Je crois que tu regardes trop les séries télé... - Attends, t'as dit quoi ? s'étouffa-t-elle soudain - Que tu regardais trop les séries. - Non, avant ? - Qu'on allait peut-être finir comme Monica et Chandler, répéta-t-il sans vraiment comprendre le trouble de son amie. - Tu veux qu'on finisse mariés tous les deux ??? »
Les oreilles de George prirent une délicate couleur vermeille qui jurait affreusement avec le roux de ses cheveux. Il balbutia :
« Non ! Enfin... Enfin je veux dire... Y a encore pas si longtemps, on se disait qu'on ne coucherait ja mais ensemble... - Oui, mais on ne va quand même pas tomber amoureux l'un de l'autre ! - Non ! - Non ! - Non. - Non... »
2. Age [Remus Lupin x Nymphadora Tonks] - Spoiler:
Résumé du chapitre : 1992. Remus Lupin, 32 ans, et Nymphadora Tonks, 19 ans, viennent de passer leur première nuit ensemble. Elle ne sait pas qu'il est un loup garou, elle n'est pas encore aurore, il n'a pas encore été professeur à Poudlard. C'est un peu un univers alternatif, parce qu'à priori, ils se sont rencontrés alors qu'elle était déjà aurore.
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C'est lui qui se réveilla le premier. Il regarda la jeune fille endormie à ses cotés, et lui sourit. Il la trouvait vraiment magnifique. Ses cheveux avait une teinte rose pétante et elle avait l'air paisible. Il avait envie de soulever le drap pour observer ce corps aimé, mais par respect pour sa pudeur, et par crainte de la réveiller, il se contenta de faire appel à ses souvenirs. Il l'observa longuement, tentant de graver chaque millimètre de son corps dans sa mémoire, pour le moment où elle partirait. Car elle finirait par le quitter, il en était sur. On ne construit pas sa vie avec un loup. Il jeta un coup d'œil à sa montre, et se rendit compte qu'il était temps de la réveiller. Il passa donc une main dans ses cheveux et l'embrassa avec tendresse. Tonks se réveilla et un sourire s'installa sur son visage fin. Remus l'embrassa encore, goutant à la tiédeur de ses lèvres, puis lui dit tendrement :
« Bonjour toi... - Salut... - Bien dormi, mademoiselle ? - Non, t'as ronflé... ronchonna-t-elle en fronçant les sourcils. - Oh pardon... - C'est pas grave. »
Il eut un petit sourire d'excuse, et elle soupira amoureusement. Cet homme était beau. Il n'avait pas la beauté froide d'un mannequin, son visage, marqué par les cicatrices, était touchant. Il avait une certaine douleur dans le regard, une ombre qui ne quittait pas ses yeux. Elle ne se souvenait pas avoir déjà vu son visage parfaitement serein... A l'exception de la nuit dernière.
Tonks se laissa aller à ses rêveries. Elle repensa au verre qu'ils avaient pris dans un petit pub du Londres moldu. Elle repensa à leur discussion si interminable qu'ils avaient fait le choix d'aller dîner à l'appartement de Remus pour la continuer. Il ne vivait pas très loin de l'université magique, où étudiait Tonks dans la section des aurors, donc elle avait accepté de passer la nuit avec lui. Il s'était allongé, l'un près de l'autre, et avait continué à bavarder. Soudain, il lui avait coupé la parole en l'embrassant, d'un baiser plus passionné que jamais. Elle en avait eu le souffle coupé. L'union de leurs lèvres s'était transformé en union de leur corps. Une étreinte, parfois douce, parfois sauvage. Elle avait aimé le corps nu de son amant, elle avait aimé son coté si animal, elle avait aimé leur complicité nouvelle, elle avait aimé voir son visage alors qu'il jouissait en elle, elle avait aimé sa tendresse alors qu'elle s'endormait dans ses bras.
Elle revint à la réalité, et en s'étirant, féline, elle demanda :
« Il est quelle heure ? - Sept heures cinquante-trois. - Dans une heure je dois être à la fac... grogna-t-elle en secouant la tête, ses cheveux devenant plus long et d'un violet profond. - Évite de me rappeler que tu n'as que dix-neuf ans, s'il te plait... - Désolée. »
Depuis leur rencontre, depuis l'aveu de leur attirance mutuelle, Remus Lupin ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter à propos de la différence d'âge qui les séparait. Il avait trente-deux ans, il était un homme adulte alors qu'elle n'était qu'une gamine. Il y aurait forcément un moment où cet écart allait se rappeler à eux, et il s'efforçait de l'oublier. Mais elle, avec la légèreté de son âge, ne semblait pas faire grand cas de cette petite particularité de leur couple et elle avait l'air de se moquer parfaitement de ses angoisses. Il eut une petite seconde de rancœur envers elle, lui qui avait quitté l'insouciance alors qu'il était encore très jeune. Trop jeune. Il eut honte de ses sentiments et lui proposa, tentant de masquer sa gêne :
« Tu veux un café avant d'aller en cours ? - Non merci mon ange. - Mange quelque chose, sinon tu ne tiendras pas la matinée, lui conseilla-t-il calmement. - Oui papa ! Claironna-t-elle, moqueuse. - Arrête de me rappeler que je suis vieux ! - T'es pas vieux... - J'ai trente-deux ans ! - Tu les fais pas ! »
Il la regarda dubitatif, et vit à son regard qu'elle était parfaitement sincère. Elle devait être vraiment accro pour ne pas remarquer la marque des années sur son visage. Les transformations que lui imposait chaque pleine lune avaient laissé sur son corps leurs traces, et on lui donnait plus facilement quarante ans que la trentaine. Il savait qu'il devrait être rassuré par ce commentaire, elle n'était absolument pas dérangée par son âge, mais il ne put s'empêcher de demande encore :
« Tu te rends compte que quand j'avais ton âge, tu avais six ans ? - Alors on a bien fait d'attendre. »
Elle avait dit ça d'une voix neutre, mais elle éclata de rire devant l'incrédulité de son amant. Vêtue d'une simple culotte noire, elle quitta à regret le lit et demanda à Remus la permission de prendre une douche. Elle sembla ne pas remarquer le trouble de l'homme qui regardait les courbes parfaites de sa petite amie, mais un éclat de jubilation brillait dans ses yeux quand elle entra dans la salle de bain. C'était agréable de savoir qu'on plaisait.
Il se rendit dans la cuisine et commença à préparer le petit déjeuner tout en écoutant la radio.
« Je te fais un café alors ou pas ? interrogea-t-il d'une voix forte - Je t'entends pas avec le bruit de l'eau, cria-t-elle - Dommage, j'étais en train de te demander en mariage... répliqua-t-il un peu plus fort - Quoi ??? »
Elle sortit de la salle-de-bain, en serviette, le regardant d'un air totalement perdu. Mais... Il ne se connaissait que depuis quelques semaines. Ils n'allaient pas...
« Ah tu vois, tu entends bien ce qui t'arrange ! dit-il, réprimant le fou-rire qui montait. - Non, c'est juste qu'il y a des mots qui font peur... ronchonna-t-elle, comprenant que c'était une simple plaisanterie, avant de laisser tomber sa serviette à coté d'elle. Dis, tu n'aurais pas vu mon soutien-gorge ? - Par terre, à droite du lit. - Merci. »
Elle l'enfila et, en sous vêtements, posa un baiser sur les lèvres de l'homme qui la regardait, avec toute la nonchalance dont il était capable de faire preuve, une tartine de marmelade à la main. Elle retourna dans la salle de bain pour se regarder et grommela :
« Merde, va falloir que je repasse par chez moi, j'ai pas de brosse à dents ici... - Tu n'auras qu'à en laisser une là pour la prochaine fois. - Ma brosse à dents à côté de la tienne... Je crois que ça va un peu trop vite entre nous là... - Embrasse moi au lieu de dire des conneries. »
Elle se jeta à son cou, renversant au passage une bouteille de biéraubeurre vide qui trainait sur la commode. Ni l'un ni l'autre ne sembla s'en soucier et il restèrent un moment enlacés l'un contre l'autre. Elle s'éloigna d'un pas, à regret, et il la détailla des yeux, la faisant rougir. Elle était toujours en sous-vêtements au milieu de la pièce, et elle baissa la tête.
« J'ai envie de te refaire l'amour, lui dit-il, joueur. - Sur le principe, je ne suis pas contre, au contraire. Mais je ne suis pas sûre qu'on ait le temps... »
Il lui tira la langue et la fit tomber sur le canapé, avant de se mettre au dessus d'elle, à genoux, lui bloquant les poignets. Il l'embrassa dans le cou, et ils se chamaillèrent joyeusement, avant qu'elle ne cède et qu'il l'embrasse dans le cou. Il la laissa partir et rejoignit la cuisine où il s'installa devant un café fumant qu'il bu à petite lampée. Tonks le rejoint en terminant de boutonner son chemisier et s'assit en face de lui, mordant du bout des dents dans un toast beurré. Il lui caressa la cuisse, et fit remarquer d'un air moqueur.
« Oh tu as une tache là ! - Ça, je crois que c'est les spaghettis bolognaise d'hier soir. Donc c'est entièrement ta faute. - Ben attends, je vais l'enlever, commença-t-il en sortant sa baguette. - Non laisse, de toute façon je rentre chez mes parents demain pour faire des lessives, refusa-t-elle en posant sa main sur celle de Remus - Tu vois, tu recommences à me rappeler ton âge ! - Arrête de bloquer sur notre différence d'âge ! dit la jeune fille en fronçant les sourcils. L'obsession de son amant pour leur différence l'agaçait prodigieusement. Elle se demandait même si elle ne cachait pas une autre différence, que Remus garderait secrète. - T'as quand même treize ans de moins que moi. Imagine si tu me présentes à tes parents un jour... - Bon alors à partir de maintenant, on va se promettre un truc : pas de maths entre nous ! »
La formule amusa le sorcier. Un air de tristesse passa alors, fugacement, sur son visage. Elle allait vraiment lui manquer quand elle le quitterait en apprenant qu'il était un loup-garou. Il ne lui avait pas encore avoué son secret, et ne réussissait pas à le faire. Maintenant qu'ils avaient fait l'amour, il ne pouvait pas nier que leur relation devenait plus sérieuse, et il faudrait bien, à un moment ou à un autre, lui avouer. Mais il s'y refusait, voulant préserver, autant que faire se peut, le bonheur qui était le sien depuis qu'il l'avait rencontrée.
Tonks enfila sa veste, pris son sac et embrassa son petit-ami avant de lui souhaiter une bonne journée. Elle se dirigea vers la porte, mais il la retint par la main :
« On se voit ce soir ? - Y a intérêt parce qu'après on va pas se voir pendant tout le week end, alors... »
Elle avait interrompu sa phrase, rougissante.
« Alors je vais te manquer ? termina-t-il pour elle. - Ben oui... »
3. Adultère [James Potter x Charity Burbage] - Spoiler:
Résumé du chapitre : 7éme année de James Potter. Vacances de Noël. Il est avec Lily depuis quelques semaines, mais cette nuit là, il a dormi dans les bras de sa maîtresse, Charity Burbage (la futur prof d'études des moldus).
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« Je t'aime... »
Elle avait murmuré ces quelques mots plus qu'elle ne les avait réellement prononcés. Il ne devait pas l'entendre. Pas que ce soit un secret, bien-sûr, tout le monde savait que Charity était amoureuse de James. Mais il y a des mots qui ne se disent pas quand on est l'autre, la clandestine.
Elle passa sa main dans les cheveux du jeune homme brun endormi. Elle sourit et l'embrassa doucement sur le front. Les baisers aussi étaient proscrits pour elle. Ce devait rester uniquement du sexe, elle le savait.
Depuis sa rupture avec James Potter, Charity Burbage était différente. Pour ceux qui la connaissaient peu, elle était toujours la même. Mais à bien l'observer, on ne pouvait que remarquer le voile de tristesse qui assombrissait son regard. Ses amies les plus proches étaient au courant de sa liaison avec le poursuiveur vedette des Gryffondors, et la désapprouvaient consciencieusement. Elle était parfaitement consciente de passer pour une salope, mais peu lui importait. Elle ne se sentait vivante que dans son regard... Et elle donnerait tout pour se sentir vivante, rien que quelques minutes...
Le jeune homme se réveilla et sourit à la jeune fille à ses cotés.
« Oh c'est toi. J'avais oublié que je dormais avec toi. Ça fait du bien, j'aime être avec toi. - Dis pas de connerie... - C'est vrai... J'aime être avec toi... - Je te sers quelque chose à boire ? - Je veux bien, merci. »
Elle se leva, enfila la chemise de son amant, et se dirigea vers la cuisine. Ses parents étaient partis en week-end, et elle avait profité de leur absence pour inviter James à passer la soirée chez elle. Bien qu'il habite à seulement quelques minutes à pied, il avait choisi de rester pour la nuit. Pas une seule seconde il avait envisagé le canapé, et s'était installé, en boxer, dans le lit de la jeune fille, avec un naturel presque insultant. Charity ne pouvait s'empêcher de se sentir vexée, il lui paraissait si normal qu'elle l'accepterait qu'il ne faisait pratiquement aucun effort pour la séduire. Il la draguait un peu, évidemment, parce que c'était dans sa nature, mais en étant parfaitement conscient qu'elle était séduite d'avance...
Charity s'approcha du lit, deux grands verres de jus de citrouille dans les mains, tendit le sien à James, et s'assit à coté de lui. Elle but puis plongea son regard dans les grands yeux bleus de son amant. Il avait l'air préoccupé.
« Quelque chose ne va pas ? - Je ne sais pas... Je regrette... - Ce n'est pas très flatteur pour moi ça, remarqua-t-elle, tentant de mettre un peu d'humour dans leur échange. - Ça ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié. Au contraire. Mais bon je suis casé... Si Lily savait ça... - Mais elle ne le sait pas, alors tout va bien. - Peut-être. Et puis, je ne veux pas que tu lui en veuilles. Ce n'est pas parce qu'on... - Couche ensemble ? finit-elle pour lui, fatiguée d'avance de le voir tourner autour du pot. - Voilà. Ce n'est pas pour ça que tu dois la considérer comme une rivale. Je l'aime tu sais. - Bien sur, répondit-elle, sceptique. - C'est vrai, assura-t-il, peut-être un peu trop fort pour être vraiment convainquant. - Mais je te crois. »
C'était logique. Parfaitement logique. Quand on est amoureux, on trompe sa copine avec son ex. Quand on n'aime pas son ex, on ne parvient pas à se détacher d'elle. Élémentaire, mon cher Watson. Charity chassa ces pensées de sa tête. Elle ne devait pas se remettre à espérer. Ce n'était que du sexe entre eux. Il ne reviendrait jamais avec elle. Elle ne faisait tout simplement pas le poids face à la grande Lily Evans, intelligente, jolie, savant mélange de douceur et d'autorité. Parce qu'elle ne savait pas dire non à cet énergumène aux cheveux en bataille qui était entré dans sa vie quelques années auparavant.
La voix de James la tira de ses rêveries :
« A quoi tu penses, Charity jolie ? - A rien. Tu fais quoi de ta journée ? - De mon après-midi tu veux dire ? Il est déjà treize heure vingt... - Oh ça va, tu m'as comprise ! Qu'est ce que tu peux être lourd quand tu t'y mets. »
Le jeune homme secoua la tête avec indulgence. Il ne pouvait pas lui en vouloir pour cette agressivité qui apparaissait parfois dans ses propos. Elle le cachait très bien, mais il était normal qu'elle lui en veuille pour ce qu'il lui avait fait, pour ce qu'il lui faisait. Il était parfaitement conscient qu'il la faisait souffrir au delà du raisonnable. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de revenir vers elle régulièrement. Il ne l'aimait pas, il en était sûr, mais il ne savait se détacher d'elle pour autant.
Il se demandait si elle avait parlé de leur relation. Il se doutait bien que oui, mais lui n'en avait parlé à personne. Il avait un peu honte de son comportement. Il n'avait jamais été réellement fidèle, mais là, il vivait vraiment deux relations en parallèle. La vraie, l'officielle, avec Lily Evans. Et l'autre, la clandestine, avec Charity Burbage. Il ne comprenait pas ce qui le retenait vers la seconde. Avec la première tout était simple. Pour la première fois il se disait amoureux, pour la première fois, il parlait de faire sa vie avec une nénette. Pour tout le monde, il s'était rangé. Mais la présence de Charity rendait tout si compliqué... Il savait qu'il n'était pas heureux avec elle. Ils étaient restés ensemble plusieurs mois. Tout était simple, ils ne se disputaient pas, ils se comprenaient. Elle l'aimait réellement. Mais il manquait quelque chose. Ses silences étaient trop lourds à contempler. Et même s'ils se comprenaient sans avoir à parler, cette absence de mot sur leur relation lui faisait peur. Alors il l'avait quitté. Dans les mots. Car dans les faits, il savait très bien que leur relation n'était pas finie. Et qu'il faudrait un jour y mettre un point final, ou la reprendre là où il l'avait laissée. En attendant, il ne la quittait pas des yeux, et paniquait en la voyant lui échapper. Il avait été son premier, et depuis lui, au moins trois garçons avait partagé ses nuits. Au moins trois garçons connaissaient le goût de ses baisers, la chaleur de sa peau, son odeur...
Pourtant, s'il comprenait sa souffrance, s'il essayait de l'atténuer par des petites attentions presque invisibles, il avait du mal à l'accepter. Elle lui renvoyait une mauvaise image de lui. C'est pourquoi il lui répondit avec un peu plus de méchanceté qu'il ne l'aurait voulu :
« Je dois voir Lily. Elle me présente à ma belle-famille demain, et elle veut me préparer psychologiquement. D'ailleurs j'ai pas reçu un hibou ? - J'en sais rien, t'as qu'à aller voir. - Tu boudes ? Faut pas bouder, sinon je viens plus moi... déclara-t-il d'un ton tranquille, parfaitement conscient qu'elle le retiendrait. - Je ne boude pas, j'ai la flemme de me lever. Et puis je suis fatiguée, assura-t-elle avec mauvaise foi, avant d'ajouter avec malice, tu étais particulièrement en forme cette nuit ! - Avec toi toujours... Tu m'as rendu complètement dingue. - J'ai vu... J'adore... - Mais c'est pas possible, je t'ai complètement pervertie ! Tu vas bientôt être pire que moi ! s'exclama-t-il, presque choqué. - Mais non... Bon, tu vas le voir ce hibou, ou tu vas encore m'obliger à me lever ? - J'y vais, j'y vais... Je te rapporte quelque chose ? - Un autre verre s'il te plait, j'ai monstrueusement soif. »
Il se leva et entra dans le salon où il vit une chouette paresseusement installé sur le dossier du canapé. Une lettre était accrochée à sa patte gauche. Il reconnut la chouette de Lily, et lui gratouilla la tête avant de prendre le message. Le chat de Charity, qui habituellement adorait les autres animaux, était dans un coin de la pièce et surveillait l'oiseau en faisant le gros dos et en feulant régulièrement. James eut un sourire, ce chat était une véritable éponge vis à vis des sentiments de sa maîtresse. Il eut un sourire en lisant le message de sa petite amie, qui lui demandait d'être à Londres à quinze heure trente exactement, et pas une minute de retard. Il jeta un coup d'œil à sa montre, et décida de s'activer s'il voulait profiter un peu de la présence de Charity avant de partir. Il alla remplir le verre de la jeune fille et le lui apporta dans la chambre, où elle était toujours, installée sur le lit, écoutant un vieux morceau de musique moldu sur sa petite radio.
« Tiens demoiselle, ceci est pour toi. Et je te conseille de bouger tes magnifiques petites fesses si tu veux qu'on ai le temps de se faire une petite partie de quidditch avant que je file. - Tu pars quand ? questionna-t-elle, une lueur inquiète et légèrement accusatrice dans la voix. - Quinze heure. Ce qui nous laisse approximativement une heure et demi pour un bon petit déj' et un peu de sport. J'ai une nouvelle tactique pour le match contre Serdaigle, j'ai absolument besoin de ton avis. - Ça y est, monsieur le grand capitaine de Quidditch nous refait sa crise de « je ne serais rien sans toi »... Ah ben bravo ! le taquina-t-elle - Tu sais très bien qu'on n'aurait pas fait de telles saisons sans ton jeu et tes conseils. Je ne suis le capitaine que parce que je suis plus doué pour les discours que toi. - Mouais... Dis... T'aurais pas vu mon soutien-gorge ? - Par terre, à droite du lit. Si tu ne te souviens plus comment il y a atterrit, je peux toujours te montrer une nouvelle fois... »
Charity rougit à l'évocation de leur nuit et se dépêcha de s'habiller pour rejoindre le salon, où un petit déjeuner les attendait, œuvre de l'elfe de maison, Voltage. Alors qu'elle s'apprêtait à passer la porte, James la retint par le bras, l'embrassa dans le cou, et la poussa sur le lit avant de se mettre à quatre patte au dessus d'elle, et de retirer la chemise blanche qui lui appartenait, mais qui allait beaucoup mieux à la jeune fille qu'à lui-même.
« Tu es sur qu'on à le temps pour ce genre de choses ? - Tant pis pour le quidditch... Je compte bien abuser de toi comme si c'était la dernière fois... Fais de même... »
Et il l'embrassa avec passion. Elle ferma les yeux, apaisant sa soif d'amour à la source des lèvres de son amant, avant de se laisser aller à l'étreinte qu'il lui proposait...
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| | | DARK DRAGON Admin
| Sujet: Re: Conversations [Harry Potter] Mar 3 Nov - 15:09 | |
| OO. Je viens de lire le premier spoiler. Pas souvent que je lis des fanfictions en fait ^^. J'aime bien, tu écris d'une façon agréable, c'est sympa comme lecture, c'est léger ^^. Je verrai si je lis tes deux autres fanfictions ! Peut-être pour me détendre un peu ! | |
| | | Ysalis Plume Légère
| Sujet: Re: Conversations [Harry Potter] Mar 3 Nov - 15:14 | |
| J'en lis rarement aussi mais bon. J'ai bien aimé mais sans plus la première, la deuxième est carrément ma préférée et la troisième était tout de même sympathique. Assez amusante, la répétition de la question (même si au final je ne sais pas trop, concrètement, à quoi elle sert xD). Assez original aussi de faire un véritable liens entre le monde des moldus et celui des sorciers (la référence à Friends ). Wala wala, je sais plus si j'avais prévenu, mais je sais pas faire de critique ^^" Au plaisir ! | |
| | | Renarde Plume Légère
| Sujet: Re: Conversations [Harry Potter] Mar 3 Nov - 23:24 | |
| Merci pour vos commentaires ^^ Ysalis : la répétition de la question ne sert concrétement qu'a faire un lien entre les différents textes. Par contre, j'ai un couple gay... Je sais pas encore comment je vais m'en sortir ! La suivante... Sans doute bourrée de fautes d'orthographe par contre >< 4. Adieu [Severus Rogue x Lily Evans] - Spoiler:
Résumé du chapitre : Severus et Lily entretiennent une liaison, tenue secrète, depuis quelques mois. A l'aube de leur sixième année, leur chemin se séparent. Ils ont fait l'amour une dernière fois...
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« Qu'est ce qu'on vient de faire ? - Pardon ? - Tu as très bien entendu ma question. »
Severus Rogue lança un regard surpris à Lily Evans. Décidément, ce petit bout de femme l'étonnerait toujours. Il ne voyait pas vraiment le problème dans ce qui venait de se passer, et la perspective d'une discussion houleuse et forcément stérile le fatiguait d'avance.
« Je... Je ne l'ai pas comprise. Tu sais très bien ce qu'on vient de faire. On peut recommencer si tu as oublié ! »
Voilà, un peu d'humour devrait suffire à faire taire son amie. Lily Evans avait beau avoir la réputation de princesse de glace la plus sérieuse du collège, ceux qui la connaissaient réellement savait qu'elle vendrait sans doute son âme pour une bonne blague. Bon évidemment, là, pour le coup, il avait été plutôt mauvais. L'humour de la jeune fille se situait généralement un peu plus haut que le niveau de la ceinture, et elle préférait la finesse à la vulgarité.
« Severus, arrête ! ordonna t-elle, ses yeux lançant des éclairs - Bien Lily jolie, à ton service, soupira le jeune homme, un sourire amusé aux lèvres. - Je veux dire... Pourquoi on a fait ça ? Je croyais qu'on s'était mis d'accord ? Je croyais que c'était fini ? - Prend ça pour un adieu, marmonna-t-il d'une voix roque. - Oui... Peut-être... »
Lily replia ses jambes vers elle, les enlaça de ses bras, et posa sa tête sur ses genoux. Elle semblait vouloir se faire aussi petite que possible, dans un espoir vain de retrouver la candeur et la tranquillité de ses premières années. Pourtant une larme coula sur sa joue, suivie d'un flot de ses semblables. Elle pleurait silencieusement, les yeux fixant le mur en face d'elle, où un serpent et une lionne, sur leur tableau, dormaient paisiblement.
« Pourquoi tu pleures ? demanda Severus d'un ton brusque. Il ne connaissait pas vraiment la manière de consoler une jeune femme en détresse. - Severus et la délicatesse d'un troll des montagnes ont encore frappé ! s'exclama-t-elle en ravalant ses larmes. - Pardon... C'est à cause de moi ? - Non. Enfin oui. Enfin je ne sais pas. J'ai peur, tenta-t-elle d'expliquer, laissant s'échapper chaque mot comme s'il lui coutait un effort insurmontable. - De moi ? »
Cette fois, ce n'était pas de l'humour. Severus avait toujours pensé qu'elle finirait par le quitter parce qu'il lui faisait peur. Il était le garçon le moins aimé de l'école. Certains le craignaient, d'autres le méprisaient, mais il n'avait pas vraiment d'ami. Il était connu pour son instabilité, sa lâcheté, son intelligence cruelle et ses penchants pour la magie noire. Un parfait Serpentard. Elle le tira de ses réflexions en lui mettant un gentil coup de poing dans l'épaule :
« Mais non idiot ! - Alors de quoi ? questionna-t-il, se massant l'épaule pour la laisser croire qu'elle avait suffisamment de force pour lui faire mal. - Je ne sais pas trop... C'est vraiment fini nous deux ? »
Sa voix tremblait d'inquiétude, mais ses yeux brillaient de détermination. Que ça l'amuse ou non, Severus Rogue n'échapperait pas à une discussion.
« Est ce que ça a vraiment commencé ? »
Répondre à une question par une question. Le meilleur échappatoire face aux interrogations gênantes. Mais Lily ne se laissa pas avoir par la manœuvre du jeune homme, et elle laissa son regard planté dans celui de Severus, espérant sans doute que s'il ne répondait pas par des mots, ses yeux parleraient pour lui. Il secoua la tête et continua :
« Non ce n'est pas fini. Pas si tu ne le veux pas, essaya-t-il dans un espoir un peu fou. - Si. On en a déjà parlé, affirma-t-elle d'un ton implacable. - Alors pourquoi me poses tu la question ? se rebella-t-il, exaspéré par la capacité de la jeune fille à ne pas savoir ce qu'elle voulait, mais à en être pourtant parfaitement certaine. - Parce que tu me manques déjà. J'ai toujours cru que l'on ne se quitterait jamais. Et là... Tu vas devenir un mangemort. Je reste une sang de bourbe. On a pas le choix. Et pourtant j'ai espéré. J'ai vraiment cru que... - Que je renierais tout pour toi ? demanda-t-il d'un ton grinçant, accentuant le dernier mot en espérant lui faire comprendre l'arrogance de sa requête. - Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire ! s'étouffa-t-elle, outrée. - Si. C'est très exactement ce que tu as voulu dire. Mais tu sais bien que je ne peux pas. Je n'ai pas le choix... - On a toujours le choix ! rétorqua-t-elle d'une voix sans appel. - Pas moi ! Tu ne sais pas ce que c'est. »
La jeune fille bouillonnait de colère. Il était tellement encré dans ses certitudes et son rôle de victime qu'il n'essayait même pas de faire changer les choses. Pourtant, elle était certaine qu'il aurait pu. Il était intelligent, ambitieux. Capable du pire comme du meilleur. Elle soupira et décida :
« Bon, arrêtons cette discussion ici. Sinon je vais encore avoir envie de te frapper. - Lily la tigresse... la taquina-t-il, un sourire moqueur accrochés à ses lèvres fines. - Oh arrête ! C'est la clique à Potter qui m'appellent comme ça ! - Ils ne savent pas à quel point ça te va bien... Moi non plus je ne savais pas avant aujourd'hui ! »
Il haussa les sourcils, le regard coquin et se tourna pour lui montrer son dos, où les ongles de la jeune fille avait laissé plusieurs marques parfaitement visibles. Honteuse et troublée, elle balbutia :
« C'est vrai ? Je... je n'ai pas voulu... je ne savais pas ! - Je te taquine. Tu as été merveilleuse. Comme d'habitude... Ce n'est pas fatigant d'être toujours si merveilleuse ? - Tu es d'une bêtise ! rougit-elle. - Oui. Mais ça te plait ! soupira-t-il en s'affaissant sur l'oreiller. - Non. Il y a d'autre choses qui me plaisent plus chez toi. - Du genre ? - Tu poses cette question uniquement pour que je te chante tes louanges, accusa t-elle, faussement outrée. - Faux ! Bon d'accord... Allez ma jolie Lily, si tu ne veux pas perdre de points, il serait peut-être l'heure que tu rejoignes ton dortoir. Et que j'aille en retenue. - Exact. »
Ils se levèrent tous les deux et commencèrent à s'habiller, tentant sans doute de se donner la parfaite apparence des deux préfets qu'ils étaient. Elle se tourna vers lui et l'observa enfiler ses vêtements. Il n'était objectivement pas beau, et pourtant il lui plaisait. Elle aimait son corps, elle aimait son odeur, et quoi qu'en disent ses camarades de maison, il n'avait pas les cheveux gras ! Lorsqu'il s'aperçut qu'elle le fixait, il lui lança un regard interrogateur, et, de sa voix la plus naturelle, elle lui demanda :
« T'aurais pas vu mon soutien-gorge ? - Par terre, à droite du lit. - Tu appelles ça un lit ? s'amusa-t-elle, observant l'assemblage de coussins et de couverture que son ami venait de désigner. - En même temps... Tu aurais préféré qu'on fasse ça dans un de nos dortoirs ? - Certes, certes, admit-elle en passant sa robe. - C'est ma cravate que tu es en train de mettre... observa-t-il, moqueur. - Oh oui pardon ! Je pense que si j'arrive dans la salle commune de Gryffondor avec une cravate de Serpentard, je vais me faire huer. Sirius Black serait capable de me faire bannir de Gryffondor ! - D'ailleurs, tu pourras me venger de Black ? Je vais passer la soirée à classer des dossiers avec Rusard à cause de lui ! - Je te signale que tu as fait explosé son chaudron... remarqua-t-elle d'une voix égale. - C'était sa faute, s'obstina-t-il. Quand il s'agissait de Sirius Black, il était d'une mauvais foi infinie. - Mais bien sur. Allez, je suis partie. »
Elle lui posa un baiser sur la joue, et s'approcha de la porte en finissant de nouer les liens de sa cape. Il attrapa le bras de la jeune fille, et la fixa droit dans les yeux, s'étourdissant de leur pureté.
« Lily. - Oui ? - Je t'ai... - Non ! le coupa-t-elle, paniquée. Ne le dis pas... C'est déjà bien assez difficile comme ça ! Au revoir Severus. »
Elle sorti en claquant la porte, ne lui laissant pas le temps de répondre. Il observa un long moment l'endroit où elle se trouvait quelques secondes auparavant, comme s'il espérait la voir revenir et lui sauter au cou, dans un de ces éclats de rire dont elle avait le secret. Comme de toute évidence, elle ne réapparaissait pas, il secoua la tête, et murmura d'une voix sans vie :
« Adieu Lily... »
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| | | Lunatiiik Plume Solennelle
| Sujet: Re: Conversations [Harry Potter] Sam 21 Nov - 22:01 | |
| Moi qui adore les fanfictions sur Harry Potter, je suis comblée!
Cette répétition de la même question et réponse est assez drôle je trouve ^^
Continue c'est très bien =) | |
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| Sujet: Re: Conversations [Harry Potter] | |
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