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 Correction -Empreinte du Diable (13/04/09)

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Kayteka
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Kayteka



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MessageSujet: Re: Correction -Empreinte du Diable (13/04/09)   Correction -Empreinte du Diable (13/04/09) Icon_minitimeLun 13 Avr - 19:09

Corrections =D

Peter Paxton, originaire du New Jersey, gara sa longue voiture sur la place qui lui était réservée. Il ouvrit la portière, prit ses lunettes de soleil ainsi que son monocle dans la boîte à gants, et descendit lentement. [J’aurais volontiers rajouté une virgule entre « descendit » et « lentement », elle aurait accentué l’effet de lenteur] Posant un pied au sol, il s'imprégna de l'odeur entêtante et écœurante de sueur qui atteignit ses narines, par la chaleur torride de cet après-midi. [Mauvaise tournure de phrase. Je pense que tu voulais plutôt dire que l’odeur est entêtante et écœurante à cause de la chaleur =)] Il détestait sortir en ville. S'il n'avait pas eu cette réception dans son père lui avait parlé, il serait sans doute resté chez lui...

[Un retour à la ligne, il y a changement de sujet, il se met à marcher.]

Il commença à marcher tout en regardant autour de lui. Peter se délectait d'observer les gens et leurs réactions dans une foule : une épaule qui heurte volontairement une autre, une injure lancée à l'attention d'un automobiliste peu scrupuleux le faisait jubiler. [Mauvaise tournure de phrase. J’aurais plutôt mis un point après les deux exemples et une phrase simple, courte et agressive.] Il aimait observer les gens qui l'entouraient, mais les méprisait en fait au plus profond de lui même. [Question de goût, mais j’aurais mis une pause, donc deux virgules entourant « en fait »] Il détestait croiser leurs regards niais, inexpressifs. Il ne supportait pas de devoir côtoyer tous les jours ces êtres dont il haïssait la démarche lourde et pesante...

Les chaussures neuves et cirées du gentleman s'enfonçaient peu à peu, à mesure qu'il marchait, dans le goudron amolli par la chaleur de ce mois d'août. Il ne pouvait aussi supporter cette substance collante et visqueuse qui adhérait désespérément à ses chaussures, l'obligeant à arquer à ridiculement les jambes pour dégager chaque pied. [Il y a une erreur « à ridiculement » supprime le « à ». Et je trouve que la phrase est étrange, surtout la fin : « pour dégager chaque pied.]

Peter n'avait, d'après lui, pas le droit à l'erreur. Il devait être parfait et correct, montrer une image à laquelle il finissait par s'identifier pour entrer encore mieux dans son rôle de parfois gentilhomme... [Son rôle de « parfois gentilhomme » ?] Chaque pas, chaque geste, était réglé à l'avance et il cachait souvent l'incertitude que trahissait ses mains dans d'amples gestes grandiloquents. [Pourquoi une virgule après chaque geste ? La suite se retrouve sans sujet =) Ensuite, le verbe trahir est mal accordé] Il atteignit bientôt un magasin de vêtements luxueux où il fit quelques achats afin d'être présentable. [Etrange, tu dis qu’il fait quelques achats, on pense donc que c’est terminé, qu’il est sortit et que c’était sans importance, puis tu nous dis qu’il est encore dans les rayons Oo.] S'attardant un peu entre les rayons, il y resta une vingtaine de minutes, s'injuriant silencieusement ces gens qui profitaient du déficit pour vendre des produits à un prix exorbitant. Enfin, Peter se présenta à la caisse. [Je trouve étrange de mettre le verbe s’attarder et le verbe rester dans la même phrase. Nous pouvons bien combiner le tout. S’attarder une vingtaine de minutes. Ensuite. Mauvaise tournure de phrase pour le passage « s'injuriant silencieusement ces gens qui profitaient »]

« -Cela vous fera 627 dollars Monsieur, dit la vendeuse d'un ton neutre. »
Peter la dévisagea des pieds à la tête. Il faisait souvent cela avec les gens et [en] déduisait le caractère général de l'individu qu'il observait intensément. [Tu fais un mélange de termes, « les gens » et « l’individu ». Pourquoi ne pas simplement mettre « le caractère général de ceux-ci » pour ne pas évoquer 2 termes différents dont l’un est pluriel et l’autre singulier ?] ''Celle là, c'est sûr, elle est condamnée à faire ça toute sa vie. Comme si vendre des vêtements était un métier. Pauvre conne... Rien qu'à son regard, on voit qu'elle a tout raté. A croire qu'à sa naissance....''.

[On parle de sa naissance à la fin, retour à la ligne pour la description de la personne =) Enfin, je conseille ^^]

La caissière était vêtue d'un chemisier rouge qui lui serrait la poitrine, et d'une jupe de la même couleur. Ses yeux étaient cerclés d'un maquillage noir, qui, comme le pensait Peter, au lieu de mettre en valeur les yeux de la vendeuse, enlevait à son regard le peu de vie qu'il y restait encore.

-Vous préférez payer par chèque ou par carte ? « A ton avis, salope ? Je peux même te payer en nature si tu préfères. Vu ta gueule, ça ne serait sans doute pas la première fois que tu te fais tes clients en échange de quelques achats gratuits..»

-Par carte, cela sera très bien, rétorqua Peter d'un ton enjoué. « Mais tu vas y arriver à les faire rentrer dans ton sac, pétasse, ces deux costards ? »

« -Voici Monsieur, bonne journée, dit la vendeuse en tendant ses achats à Peter dans un geste de nonchalance. » [Tiens, soudain tu mets des guillemets pour ce qu’exprime la caissière.] ''C'est ça oui, bonne journée. De toute façon tu n'as sûrement pas assez d'ambition pour l'améliorer, connasse, ta journée.''

-Au revoir, et à bientôt, rétorqua Peter. Il fit un grand sourire à la vendeuse. ''Comptes sur ça pouffiasse, tu crois peut-être que je remettrai un jour les pieds dans ton magasin... Pauvre conne, tu es vraiment trop naïve. ''

Peter Paxton sortit du magasin. Un air [ ?] et pestilentiel chaud s'engouffra immédiatement dans ses narines dilatées, remontant lentement dans ses fosses nasales pour lui laisser une effluve de dégout sur ses lèvres minces et pincées. [Ouille ouille ouille Oo Tu nous parle de l’odorat puis nous dit qu’il lui reste une effluve sur les lèvres ? Il y a eut un petit mélange là !] Il tourna au coin d'un boulevard, se demandant ce qu'il pourrait bien faire avant de se rendre le [ce ne conviendrait pas mieux ?] soir à la réception des Millers, une des nombreuses relations de son père. Peter se demanda justement [J’aurais mis « également », car il était déjà en train de se poser des questions] pourquoi son paternel connaissait des gens aussi peu louables... Lui, un riche député, comment pouvait il parvenir à fréquenter des personnes comme cela ? [Question de style, mais je trouverais plus approprié de mettre le comment en début de phrase, modifiant ainsi le passage « Comment, lui, un riche député, pouvait-il parvenir à fréquenter des personnes comme cela » plutôt comme celles-ci ? On parle des personnes] On racontait que seul Kate Miller, elle, [Pourquoi remettre un sujet, y a-t-il besoin d’accentuer ? Je ne pense pas car c’est le seul nom que tu nous donnes dans le texte, on le retiendra =)] avait un brin d'intelligence et qu'elle ne pavanait pas comme son mari des richesses qu'elle ne possédait pas. Peter soupira... Cette soirée n'allait être qu'un mauvais moment à passer.


Depuis un moment déjà, Peter observait du coin de l'oeil une jeune femme marchant d'un pas alerte. La cadence vive et régulière de ses pas faisait contraste avec le déhanchement grossier et rural des autres piétons. [Excellente phrase !!!] L'homme d'affaires devinait chez elle une vivacité certaine d'esprit. Son père ne lui avait-il pas appris que le dynamisme et la spontanéité des gens faisaient aussi leur perspicacité ? Peter savait [« donc » puisque son père lui a appris à discerner cela ? Non obligatoire, mais je trouve que c’est du style ^^] distinguer les personnes comme cette jeune femme à qui il s'apparentait et dont l'apparition soudaine et impromptue l'animait d'une vigueur nouvelle. Peter avait toute son après-midi devant lui et il n'avait rien à faire. Il décida de la prendre en filature...

Peter devait marcher d'un pas soutenu afin de suivre la jeune brune. Il s'aperçu qu'une petite fillette marchait à côté d'elle. [Deux « elle » si proche, c’est dommage, remplace peut-être « à côté d’elle » par « à côté de celle-ci »] Elle semblait comme suspendue au bras de sa mère, cette dernière semblant accaparée par un objectif fixe et précis. Les deux femmes tournèrent au coin d'une rue, puis descendirent des escaliers pour se rendre dans une impasse en contrebas. [Mmmh si tu veux utiliser le mot « contrebas » je te conseillerais de ne pas mettre précédemment le verbe « descendre ». Utilise plutôt un verbe comme : s’engager dans des escaliers.] Peter souffla longuement : la femme courait presque maintenant et il n'avait pas l'habitude de faire un effort physique. Des mégots de cigarette et des papiers de toutes sortes et de toutes origines trainaient sur les dalles rouge brique de la voie sans issue. Les murs des appartements mitoyens étaient fissurés en de nombreux endroits, et des tags divers et variés recouvraient une peinture jaunâtre. [C’est la peinture des appartements non ? Alors pourquoi pas « en recouvraient la peinture jaunâtre » ?] Une odeur douceâtre et nauséabonde de poisson flottait dans l'air. Peter plissa les narines. Le gentleman accorda un bref regard à la [« une plaque » elle est quelconque pour le moment] plaque dont le bleu délavé virait maintenant au gris avec l'usure et qui [le « qui » n’est pas obligatoire car tu as mis « dont » précédemment] indiquait « Downing Records »... Soudain, Peter ressentit une douleur immense et intolérable au coeur, se propageant bientôt dans ses muscles tel un venin surpuissant pour l'immobiliser. [Je trouve que l’assemblage de « intolérable au cœur » avec « se propageant » donne quelque chose d’étrange.] Il se vit tomber vers le sol, comme au ralenti. [On tombe au plafond ? ^^] Ses yeux se brouillèrent, et il eut juste le temps de voir la petite fille et sa mère entrer dans un magasin d'antiquité, ainsi que plusieurs plaques noires se rapprochant maintenant à une vitesse phénoménale. En une seconde, un visage horrible, noir et informe, apparut devant lui. De [des] yeux noirs et rouges le regardaient intensément. Des souvenirs, des gestes que lui évoquait cette apparition remontèrent en lui en une fraction de seconde. [Des gestes remontèrent en lui ?] Peter ne cria pas.

Il se réveilla, trempé de sueur. Sa montre indiquait six heures et cinquante-sept minutes du matin.


Voilà une correction que j’espère assez complète =)

Très très bon texte. Tu as une graine de géni en toi, il faut maintenant savoir la faire germer !

Personnellement j’ai préféré le passage avec la jeune demoiselle. Celui avec l’homme me semble plus instable. On [enfin… je ^^] hésite entre le fait qu’il chie sur tout le monde parce qu’il se sent très supérieur et le fait qu’il déteste simplement les gens parce qu’ils ne savent pas être civilisés =/
Essaye également de mieux structurer ton texte, un retour à la ligne en plus pour plus de lisibilité etc. !

En tout cas voilà, ne te décourage pas face à mes commentaires ^^ Je veux connaître cette histoire !
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DARK DRAGON
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MessageSujet: Texte de départ   Correction -Empreinte du Diable (13/04/09) Icon_minitimeVen 17 Avr - 0:49

Mon texte de départ que Kayteka a modifié et que je vais bientôt corriger. (A l'avenir pour les correcteurs, pensez à citer le texte comme ci-dessous avant de faire la correction, quitte à faire cette dernière dans un deuxième post si la longueur du message dépasse la norme autorisée.)

Admin a écrit:


Peter Paxton, originaire du New Jersey, gara sa longue voiture sur la place qui lui était réservée. Il ouvrit la portière, prit ses lunettes de soleil ainsi que son monocle dans la boîte à gants, et descendit lentement. Posant un pied au sol, il s'imprégna de l'odeur entêtante et écoeurante de sueur qui atteignit ses narines, par la chaleur torride de cet après-midi. Il détestait sortir en ville. S'il n'avait pas eu cette réception dans son père lui avait parlé, il serait sans doute resté chez lui... Il commença à marcher tout en regardant autour de lui. Peter se délectait d'observer les gens et leurs réactions dans une foule : une épaule qui heurte volontairement une autre, une injure lancée à l'attention d'un automobiliste peu scrupuleux le faisait jubiler. Il aimait observer les gens qui l'entouraient, mais les méprisait en fait au plus profond de lui même. Il détestait croiser leurs regards niais, inexpressifs. Il ne supportait pas de devoir côtoyer tous les jours ces êtres dont il haïssait la démarche lourde et pesante...
Les chaussures neuves et cirées du gentleman s'enfonçaient peu à peu, à mesure qu'il marchait, dans le goudron amolli par la chaleur de ce mois d'août. Il ne pouvait aussi supporter cette substance collante et visqueuse qui adhérait désespérément à ses chaussures, l'obligeant à arquer à ridiculement les jambes pour dégager chaque pied. Peter n'avait, d'après lui, pas le droit à l'erreur. Il devait être parfait et correct, montrer une image à laquelle il finissait par s'identifier pour entrer encore mieux dans son rôle de parfois gentilhomme... Chaque pas, chaque geste, était réglé à l'avance et il cachait souvent l'incertitude que trahissait ses mains dans d'amples gestes grandiloquents. Il atteignit bientôt un magasin de vêtements luxueux où il fit quelques achats afin d'être présentable. S'attardant un peu entre les rayons, il y resta une vingtaine de minutes, s'injuriant silencieusement ces gens qui profitaient du déficit pour vendre des produits à un prix exorbitant. Enfin, Peter se présenta à la caisse.
« -Cela vous fera 627 dollars Monsieur, dit la vendeuse d'un ton neutre. »
Peter la dévisagea des pieds à la tête. Il faisait souvent cela avec les gens et déduisait le caractère général de l'individu qu'il observait intensément. ''Celle là, c'est sûr, elle est condamnée à faire ça toute sa vie. Comme si vendre des vêtements était un métier. Pauvre conne... Rien qu'à son regard, on voit qu'elle a tout raté. A croire qu'à sa naissance....''. La caissière était vêtue d'un chemisier rouge qui lui serrait la poitrine, et d'une jupe de la même couleur. Ses yeux étaient cerclés d'un maquillage noir, qui, comme le pensait Peter, au lieu de mettre en valeur les yeux de la vendeuse, enlevait à son regard le peu de vie qu'il y restait encore.
-Vous préférez payer par chèque ou par carte ? « A ton avis, salope ? Je peux même te payer en nature si tu préfères. Vu ta gueule, ça ne serait sans doute pas la première fois que tu te fais tes clients en échange de quelques achats gratuits..»
-Par carte, cela sera très bien, rétorqua Peter d'un ton enjoué. « Mais tu vas y arriver à les faire rentrer dans ton sac, pétasse, ces deux costards ? »
« -Voici Monsieur, bonne journée, dit la vendeuse en tendant ses achats à Peter dans un geste de nonchalance. » ''C'est ça oui, bonne journée. De toute façon tu n'as sûrement pas assez d'ambition pour l'améliorer, connasse, ta journée.''
-Au revoir, et à bientôt, rétorqua Peter. Il fit un grand sourire à la vendeuse. ''Comptes sur ça pouffiasse, tu crois peut-être que je remettrai un jour les pieds dans ton magasin... Pauvre conne, tu es vraiment trop naïve. ''
Peter Paxton sortit du magasin. Un air et pestilentiel chaud s'engouffra immédiatement dans ses narines dilatées, remontant lentement dans ses fosses nasales pour lui laisser une effluve de dégout sur ses lèvres minces et pincées. Il tourna au coin d'un boulevard, se demandant ce qu'il pourrait bien faire avant de se rendre le soir à la réception des Millers, une des nombreuses relations de son père. Peter se demanda justement pourquoi son paternel connaissait des gens aussi peu louables... Lui, un riche député, comment pouvait il parvenir à fréquenter des personnes comme cela ? On racontait que seul Kate Miller, elle, avait un brin d'intelligence et qu'elle ne pavanait pas comme son mari des richesses qu'elle ne possédait pas. Peter soupira... Cette soirée n'allait être qu'un mauvais moment à passer.


Depuis un moment déjà, Peter observait du coin de l'oeil une jeune femme marchant d'un pas alerte. La cadence vive et régulière de ses pas faisait contraste avec le déhanchement grossier et rural des autres piétons. L'homme d'affaires devinait chez elle une vivacité certaine d'esprit. Son père ne lui avait' il pas appris que le dynamisme et la spontanéité des gens faisaient aussi leur perspicacité ? Peter savait distinguer les personnes comme cette jeune femme à qui il s'apparentait et dont l'apparition soudaine et impromptue l'animait d'une vigueur nouvelle. Peter avait toute son après-midi devant lui et il n'avait rien à faire.. Il décida de la prendre en filature...
Peter devait marcher d'un pas soutenu afin de suivre la jeune brune. Il s 'aperçu qu'une petite fillette marchait à côté d'elle. Elle semblait comme suspendue au bras de sa mère, cette dernière semblant accaparée par un objectif fixe et précis. Les deux femmes tournèrent au coin d'une rue, puis descendirent des escaliers pour se rendre dans une impasse en contrebas. Peter souffla longuement : la femme courait presque maintenant et il n'avait pas l'habitude de faire un effort physique. Des mégots de cigarette et des papiers de toutes sortes et de toutes origines trainaient sur les dalles rouge brique de la voie sans issue. Les murs des appartement mitoyens étaient fissurés en de nombreux endroits, et des tags divers et variés recouvraient une peinture jaunâtre. Une odueur douceâtre et nauséabonde de poisson flottait dans l'air. Peter plissa les narines. Le gentleman accorda un bref regard à la plaque dont le bleu délavé virait maintenant au gris avec l'usure et qui indiquait « Downing Records »... Soudain, Peter ressentit une douleur immense et intolérable au coeur, se propageant bientôt dans ses muscles tel un venin surpuissant pour l'immobiliser. Il se vit tomber vers le sol, comme au ralenti. Ses yeux se brouillèrent, et il eut juste le temps de voir la petite fille et sa mère entrer dans un magasin d'antiquité, ainsi que plusieurs plaques noires se rapprochant maintenant à une vitesse phénoménale. En une seconde, un visage horrible, noir et informe, apparut devant lui. De yeux noirs et rouges le regardaient intensément. Des souvenirs, des gestes que lui évoquait cette apparition remontèrent en lui en une fraction de seconde. Peter ne cria pas..
Il se réveilla, trempé de sueur. Sa montre indiquait six heures et cinquante-sept minutes du matin.
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MessageSujet: Re: Correction -Empreinte du Diable (13/04/09)   Correction -Empreinte du Diable (13/04/09) Icon_minitimeDim 26 Avr - 18:55

J'ai pas mal étoffé ce passage pendant mon absence, j'attends ton avis et ta correction (je pense qu'il en a encore bien besoin lol) avec grande impatience !)

Peter Paxton, originaire du New Jersey, ordonna à son chauffeur de de garer la voiture entre deux petits véhicules tout terrain. Ce dernier posa les deux mains sur le volant brûlant, puis fixa d'un oeil morne le rétroviseur, avant de se retourner pour effectuer son créneau en regardant par la vitre arrière de la limousine, impeccablement nettoyée. Enfin, après une manoeuvre habile, il stationna en prenant soin d'aligner la voiture avec le bord du trottoir. Jurant intérieurement, à la fois contre son patron et contre l'insupportable chaleur qui régnait sur la ville, Emerik Hopp immobilisa le véhicule.
« Voilà Monsieur, je vous dépose ici comme vous me l'avait demandé, » fit le chauffeur en fixant Peter d'un regard lassé. L'homme d'affaire lui rétorqua :
« -Rendez vous ici même à l'heure prévue, Emerik, ne soyez pas en retard. N'oubliez pas d'aller chercher mon père à l'ambassade à quatre heures, je ne crois pas qu'il supporte encore un oubli de votre part.
-Merci de votre attention Monsieur, répondit Hopp, qui pensait d'ailleurs exactement le contraire.


Peter ouvrit la portière, prit ses lunettes de soleil ainsi que son monocle, et descendit lentement. Posant un pied au sol, il s'imprégna de l'odeur entêtante et écoeurante de sueur se dégageant d'un attroupement de badauds grotesques non loin de lui, et qui atteignit bientôt ses narines, renforcée par la moiteur torride de cet après-midi. Peter détestait sortir en ville. S'il n' y avait pas eu cette réception dont son père lui avait parlé, il serait sans doute resté chez lui, calfeutré dans son appartement afin d'éviter de se mêler à ces exaspérants mouvements de foule auxquels il devait parfois se confronter malgré lui...
L'homme d'affaires commença à marcher tout en regardant autour de lui. Peter se délectait d'observer les gens et leurs réactions dans une foule : une épaule qui heurte volontairement une autre, une injure lancée à l'attention d'un automobiliste peu scrupuleux... Toutes ces attitudes provoquées par l'agitation et l'effervescence de la ville le faisaient jubiler silencieusement ; mais si Peter aimait observer ses gens qui l'entouraient, ce n'était que pour voir apparaître sur ses lèvres le sourire sarcastique et carnassier qu'il adorait avoir, lorsqu' il croisait leur regards niais et inexpressifs. S'il adressait parfois un regard bienveillant à ces êtres dont Peter ne comprenait pas le mode de vie et les pensées, ce n'était également que pour s'extasier du sentiment de supériorité et de puissance qu'il sentait alors naître en lui. Le gentleman haïssaient en fait la démarche lourde et pesante de ces passants qu'il devait côtoyer chaque jour en leur faisant croire qu'il éprouvait pour eux une quelconque affection.
Les chaussures neuves et cirées du gentleman s'enfonçaient peu à peu, à mesure qu'il marchait, dans le goudron amolli par la chaleur de ce mois d'août. Il supportait de moins en moins et regardait d'un air venimeux et dégouté cette substance collante et visqueuse qui adhérait désespérément à ses chaussures, l'obligeant à arquer ridiculement les jambes pour dégager chaque pied. Peter n'avait, d'après lui, pas le droit à l'erreur. Il devait être parfait et correct, montrer une image à laquelle il finissait par s'identifier pour entrer encore mieux dans son rôle de gentilhomme exemplaire... Chaque pas, chaque geste même était réglé à l'avance et il cachait souvent l'incertitude que trahissaient ses mains dans d'amples gestes grandiloquents. Il atteignit bientôt un magasin de vêtements luxueux. Il s'attarda une vingtaine de minutes entre les rayons, s'injuriant silencieusement contre ces gens qui profitaient du déficit pour vendre des produits à un prix exorbitant. Enfin, Peter se présenta à la caisse.
« -Cela vous fera 627 dollars Monsieur, dit la vendeuse d'un ton neutre. »
Peter la dévisagea des pieds à la tête. Il faisait souvent cela avec les gens et en déduisait le caractère général de ceux-ci, qu'il observait alors intensément. ''Celle là, c'est sûr, elle est condamnée à faire ça toute sa vie. Comme si vendre des vêtements était un métier. Pauvre conne... Rien qu'à son regard, on voit qu'elle a tout raté. A croire qu'à sa naissance....''.
La caissière était vêtue d'un chemisier rouge qui lui serrait la poitrine, et d'une jupe de la même couleur. Ses yeux étaient cerclés d'un maquillage noir, qui, comme le pensait Peter, au lieu de mettre en valeur les yeux de la vendeuse, enlevait à son regard le peu de vie qu'il y restait encore.
-Vous préférez payer par chèque ou par carte ? « A ton avis, salope ? Je peux même te payer en nature si tu préfères. Vu ta gueule, ça ne serait sans doute pas la première fois que tu te fais tes clients en échange de quelques achats gratuits..»
-Par carte, cela sera très bien, rétorqua Peter d'un ton enjoué. « Mais tu vas y arriver à les faire rentrer dans ton sac, pétasse, ces deux costards ? »
-Voici Monsieur, bonne journée, dit la vendeuse en tendant ses achats à Peter dans un geste de nonchalance.  » ''C'est ça oui, bonne journée. De toute façon tu n'as sûrement pas assez d'ambition pour l'améliorer, connasse, ta journée.''
-Au revoir, et à bientôt, rétorqua Peter. Il fit un grand sourire à la vendeuse. ''Comptes sur ça pouffiasse, tu crois peut-être que je remettrai un jour les pieds dans ton magasin... Pauvre conne, tu es vraiment trop naïve. ''
Peter Paxton sortit du magasin. Un air chaud et pestilentiel s'engouffra immédiatement dans ses narines dilatées, remontant lentement dans ses fosses nasales pour laisser une grimace de dégout sur ses lèvres pincées. Il tourna au coin d'un boulevard, se demandant ce qu'il pourrait bien faire avant de se rendre le soir à la réception des Millers, une des nombreuses relations de son père. Peter se demanda également comment son paternel pouvait être amené à fréquenter des gens aussi mal famés. John Miller était connu dans tout Chicago pour sa réputation de coureurs de jupons et de dépensier. On l'avait retrouvé une fois, paraît-il, courant à moitié nu dans une ruelle, en plein milieu de la nuit. Lorsqu'on l'avait interrogé, il avait répondu, d'après les ragots, qu'il s'était cru poursuivit par une bande de jeunes voyous dévergondés, et qu'il avait essayé de s'enfuir en laissant derrière lui ses vêtements. Peter éclata de rire à cette pensée, malgré le regard étonné des autres piétons. Il pensa que lui au moins arrivait à se contrôler quand il absorbait des stupéfiants... On racontait que seule Kate Miller, elle, avait un brin d'intelligence et qu'elle ne pavanait pas comme son mari des richesses qu'elle ne possédait pas. Peter soupira... Cette soirée n'allait être qu'un mauvais moment à passer.

Depuis un moment déjà, Peter observait du coin de l'oeil une jeune femme marchant d'un pas alerte. La cadence vive et régulière de ses pas faisait contraste avec le déhanchement grossier et rural des autres piétons. L'homme d'affaires devinait chez elle une vivacité certaine d'esprit. Son père ne lui avait' il pas appris que le dynamisme et la spontanéité des gens faisaient aussi leur perspicacité ? Peter savait donc distinguer les personnes comme cette jeune femme à qui il s'apparentait et dont l'apparition soudaine et impromptue l'animait d'une vigueur nouvelle. Peter avait toute son après-midi devant lui et il n'avait rien à faire.. Il décida de la prendre en filature...
Peter devait marcher d'un pas soutenu afin de suivre la jeune brune. Il s 'aperçu qu'une petite fillette marchait à côté de celle-ci. Elle semblait comme suspendue au bras de sa mère, cette dernière semblant accaparée par un objectif fixe et précis. Les deux femmes parcoururent ensuite un dédale de rues, s'arrêtant parfois devant une vitrine mais repartant généralement presque aussitôt d'un pas déterminé. L'homme d'affaires les suivirent ainsi dans un quartier qu'il ne connaissait pas, et commença à se demander si l'idée qu'il avait eu était si brillante qu'il le pensait au départ. Les noms de rue étaient pour lui inconnus, et il regarda sa montre d'un coup d'oeil furtif afin de prévoir le temps de rentrer ou de se mettre en quête d'une autre occupation. Soudain, alors qu'il s'apprêta à héler un taxi qui s'approchait, la mère et la fillette changèrent brusquement de direction et accélérèrent encore le pas. L'enfant voltigeait maintenant presque derrière la femme qui la tenait fermement, serrant le frêle poignet dans une main de fer. Peter décida de continuer encore un peu son étrange filature : cela pouvait devenir intéressant. Jusqu'où les deux femmes allaient elles se rendre de cette façon ? Finalement, l'épouse et la fille de John Miller tournèrent au coin d'une rue, puis s'engagèrent dans d'étroits escaliers pour se rendre dans une impasse en contrebas. Peter souffla longuement : la femme courait presque maintenant et il n'avait pas l'habitude de faire un effort physique aussi important. Des mégots de cigarette et des papiers de toutes sortes et de toutes origines trainaient sur les dalles rouge brique de la voie sans issue. Les murs des appartement mitoyens étaient fissurés en de nombreux endroits, et des tags divers et variés en recouvraient la peinture jaunâtre. Une odeur douceâtre et nauséabonde de poisson flottait dans l'air. Peter plissa les narines. Le gentleman accorda un bref regard à une plaque dont le bleu délavé virait maintenant au gris avec l'usure et qui indiquait « Downing Records »...
Soudain, Peter ressentit une étrange torpeur à la tête, suivie d'une affolante sensation de vertige. Une vague de douleur naquit au somment de son crâne, puis irradia bientôt, telle une marée brûlante ses temps et ses yeux, avant de s'écouler comme un venin mortel jusqu'à son torse. Une déflagration de peur et de haine dévasta en une seconde son coeur, et se muscles de raidirent de terreur. Peter essaya dans un instinct de protection de mettre les mains en avant pour amortir ça chute, mais ses organes ne lui répondaient plus. Il se vit tomber vers le sol, comme au ralenti. Ses yeux se brouillèrent, et il eut juste le temps de voir la petite fille et sa mère entrer dans un magasin d'antiquité, ainsi que plusieurs plaques noires se rapprochant maintenant à une vitesse phénoménale. Puis un visage horrible, noir et informe, apparut devant lui. De yeux noirs et rouges le regardaient intensément. Des souvenirs que lui évoquait cette apparition remontèrent en lui en une fraction de seconde. Au moment où sa tête heurta violemment le sol, Peter vit son corps s'élever brusquement dans les airs, comme si son âme était en dehors de son enveloppe charnelle. L'homme d'affaires regarda avec satisfaction cette dernière tournoyez à toute vitesse au dessus de lui, puis éclata d'un rire démoniaque, surnaturel. Depuis le moment qu'il attendait cela. Enfin un esprit sensé rencontrait le sien... Le sourire disparut du visage qui n'était pas celui de Peter : le corps revenait maintenant vers son propriétaire. Dommage... L'homme s'en alla. Peter ne cria pas lorsque une nouvelle respiration déchira ses poumons.
Il se réveilla, trempé de sueur. Le cauchemar retentissait encore en lui tel un gong puissant et sonore. Le vieil homme inspira longuement... Ce n'était qu'un rêve. Sa montre indiquait six heures et cinquante-sept minutes du matin.
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Kayteka
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MessageSujet: Re: Correction -Empreinte du Diable (13/04/09)   Correction -Empreinte du Diable (13/04/09) Icon_minitimeMar 19 Mai - 23:21

Sally ne se sentait pas bien ce matin. Depuis son réveil, elle cherchait désespérément la cause de ce malaise qui la rongeait et dont elle n'arrivait pas à déterminer l'origine. Ses pensées étaient brumeuses et, chose rare en ce qui la concernait, elle n'arrivait pas à s'extirper de la sensation de flou étrange provoquée par un réveil brutal. Pourtant, tout s'était déroulé comme d'habitude: après avoir été réveillée par l'angoissante sonnerie du réveil, qu'elle s'était comme chaque matin promis de changer, elle avait avait [petite erreur ^^] suivi à l'aveuglette les contours de sa table de nuit à la recherche de l'interrupteur de sa lampe de chevet. Puis, Sally s'était comme à l'accoutumée étonnée de l'absence de son mari, parti tôt comme chaque jour à son travail. Elle était passé [e] aux toilettes avant de se diriger vers la vers la [nouvelle erreur] cuisine : la [je supprimerais le « la » et le virgule qui suit] pièce rectangulaire, aux murs blancs et noirs, était décorée dans un style moderne qui rappelait les ornements orientaux ou chinois. Une table ovale faisait office à la fois de bureau et de support de restauration, à côté d'une baie vitrée qui donnait sur le jardin et laissait entrer un halo de lumière. La cuisine n'était pas très meublée, mis à part la présence d'une gazinière dans une sorte de petite alcôve en face de la porte. Sally s'était ensuite préparée son petit déjeuner, mélange de traditions françaises et américaines, ces dernières héritées de son père, désireux de voir ses origines et les coutumes de sa famille perpétuées.
Maintenant, dans l'ascenseur qui la menait au cinquième étage des bâtiments de la G.N.E.R, la jeune femme commençait à pouvoir réfléchir calmement. D'où pouvait venir cette boule qu'elle sentait dans sa gorge ? Puisque elle n'avait eu depuis son lever comme seul souci que la routine quotidienne du départ au travail, Sally en déduisit que cette angoisse provenait sans doute d'un mauvais rêve... Cependant, malgré le sentiment incohérent et bizarre d'avoir fait un cauchemar dont elle n'arrivait pas à se souvenir, Sally sentait également qu'elle avait trouvé quelque chose dont la jeune femme n'était jusqu'alors jamais arrivée à se souvenir, et qu'elle l'avait de nouveau oublié après son réveil. Sally tapa furieusement du pied contre la rugueuse plaque de métal qui s'étalait sous ses pieds. Ne pas arriver à se rappeler de son rêve la mettait dans un état de folie furieuse. Elle était persuadée au fond que les images qu'elle avait vues lorsqu'elle était endormie lui avait [avaient] révélée une information importante... La jeune femme eut un faible sourire. Elle n'était pas superstitieuse, et ne croyait pas à toutes ses sornettes que pouvaient raconter les chiromanciennes [c'est quoi ?] ou les voyantes, et qui se faisaient de cette manière beaucoup d'argent sur des prédictions inventées de toutes pièces ; mais cela n'empêchait pas Sally de faire confiance à son instinct et à ses pressentiments. Pour elle, la science ne pouvait pas forcément tout expliquer et les pouvoirs du subconscient restaient à découvrir. L'homme ne connaissait pas tout. Le « DING » sonore indiquant l'ouverture des portes tira la jeune femme de ces conclusions.

Sally traversait le corridor menant aux bureau [singulier ou pluriel ?] du « Grand Patron » d'un pas décidé. Le long couloir, orné de chaque côté de l'allée de statuettes de marbres, fantaisies du patron qui décidément avait l'art de dépenser inutilement de l'argent, était faiblement éclairé. Une moquette moelleuse recouvrait le sol et faisait contraste avec l'aspect austère des portes vitrées donnant sur différents bureaux -bureaux au personnel aussi charmant que son environnement de travail, tout en amortissant les bruits de pas. Sally tenait à expliquer fermement à Monsieur Rodrigues la situation catastrophique de l'entreprise. Depuis le mois de janvier, la société n'avait pu exporter que très peu de marchandises. La crise se faisait partout ressentir et les matières premières n'arrivaient plus à la G.N.E.R. Comment produire à partir de matériaux inexistants ?
Sally poussa la porte. Le bureau, pièce qui constituait aux yeux de la jeune femme la pièce la plus grande et la plus inutile du bâtiment -situé 3, avenue des Sous-Neufs, 75421 Paris, était seulement pourvu d'une commode style Louis XVI, d'un petit guéridon et d'une table devant laquelle étaient prostrées, comme à l'accoutumée, deux chaises. De cette même table dépassait le crâne luisant du patron : droit, les yeux encerclés par de petites lunettes noires, enfermé dans son éternel costume veston noir-pantalon noir-chaussures-noires, il fixait Sally d'un regard -noir. [Vérifie tes espaces, j’ai trouvé étrange]
« -Bonjour Monsieur Rodrigues. » Sally s'efforçait d'adopter un ton solennel mais relativement enjoué.
« -Asseyez-vous, Mme Miller. Vous venez sans doute me parler du déficit budgétaire important de l'entreprise qui nous touche depuis plusieurs mois. J'avais tout à l'heure au téléphone nos importateurs étrangers qui m'assuraient pouvoir continuer à attendre encore quelques semaines, le temps que nos producteurs nous fournissent les principaux produits manufacturés dont la valeur est actuellement en train de remonter. Je pense que les... » Sally n'avait plus conscience des propos de son patron. Une porte qu'elle n'avait jusqu'alors pas remarquée dans le bureau attirait son attention. D'apparence lourde, en chêne massif, elle commençait à s'ouvrir, et la jeune femme sentait pénétrer dans ses narines comme une odeur de renfermé, de poussière plus exactement. « -Mme Miller ? Secrétaire, apportez donc des sels ! Appelez un médecin je vous prie ! » Les yeux de Sally se fermaient...

Sally ne sentait pas son corps. Quand elle essayait de bouger ses membres engourdis, une étrange torpeur s'emparait de son esprit et la jeune femme retombait dans un état de semi-conscience. Dans sa tête, des ombres étranges passaient. Sally ne pouvait distinguer que leur silhouette, mais de temps en temps une [d’elles ?] apparaissait plus nettement que les autres et la femme voyait alors briller deux petites flammes rouges atroces. Deux lueurs [j’aurais presque fais une répétition pour accentuer le terme ^^] sordides qui la contemplaient fixement et qui lui donnaient envie de vomir. Sally sentit qu'elle n'allait d'ailleurs pas pouvoir se retenir plus longtemps. Sa bouche s'ouvrit presque malgré elle, et un torrent d'aliments mal digérés [in digérés ?] et de sang s'écoula sur son corps. Les sensations et la sensibilité de Sally commençaient à revenir [pourquoi ne pas couper les deux phrases ?] et elle sentait [pouvait sentir ?] le liquide visqueux coller à ses cheveux et se [je supprimerais le : se] glisser dans ses vêtements. Une nouvelle [vague de, c’est l’expression non ?] nausée la submergea et elle sentit le goût acide et putride du vomi dans sa bouche. Des morceaux d'aliments [trouve un synonyme, tu as déjà dit aliment =)] se coinçaient dans sa gorge et la respiration de Sally se faisait de plus en plus difficile. Elle déglutit, s'efforçant d'avaler ce qu'elle venait de rejeter. Une vague de douleur la terrassa. Elle n'y accorda pas d'importance. [Je trouve étrange, normalement, lorsqu’on est terrassé, on y accorde de l’importance =/] Les ombres chantaient maintenant : leurs voix surnaturelles s'élevaient dans la tête de Sally pour revenir à leur origine de plus en plus vite. [Je comprend pas trop le sens de ta phrase] Ce fut d'abord un faible chuchotement, comme un doux crépitement qui envahissait lentement l'esprit de la jeune femme, puis, petit à petit, les voix se firent plus puissantes et plus sûres. [Mauvaise formulation, il faudrait mettre « qui envahissait lentement l’esprit de la jeune femme » à la fin, enfin pour moi ça donne une coupure entre le « d’abord » et le « puis »] Plus angoissantes aussi. [J’aime beaucoup cette phrase courte, elle est forte !] Une douleur intense éclata dans tout le corps de la femme, la torturant atrocement sans qu'elle ne puisse esquisser le moindre mouvement. Sally était comme paralysée. Les créatures étranges qui gesticulaient à toute vitesse dans son crâne criaient maintenant, et leur terrible chant était insupportable. Sally hurla et réussi à ouvrir les yeux... Les voix s'arrêtèrent. [Le verbe « s’éteindre » serait plus fort, question de goût ^^]
Elle était étendue dans un lit en pin. Son regard se posa tout d'abord sur son corps et ses mains. Ses vêtements était [étaient] souillés de son vomi et Sally eut une grimace de dégout. Elle passa une main sur son visage pour se dégager les cheveux et la retira pleine de sang : la femme saignait abondamment. elle passa sa langue sur ses lèvres sèches et gercées, réprimant une nouvelle [vague de] nausée lorsque ses papilles rencontrèrent le goût amer et salé des larmes qui coulaient maintenant sur son visage. [Mmmh personnellement j’aime le goût des larmes, ce n’est pas lui qui me ferait vomir] Ses yeux se figèrent alors sur d'étranges gravures qui ornaient [passif ? « ornant »] les montants. Les mêmes créatures que celles qui chantaient tout à l'heure dans sa tête. Des êtres immondes sans forme propre, fixant le [la ^^] jeune femme de leurs orbites vides de toute vie humaine. [de toute humanité ?] Mêmes scellées dans le bois, les ombres fixaient la jeune femme de leurs yeux vides et blancs. Sally hurla. Elle ferma les yeux et se boucha les oreilles du plus fort qu'elle pouvait en dépit du peu de forces [fort – forces, peu judicieux] qui lui restaient et qu'elle sentait encore s'amenuiser. Elle voulait qu'on la laisse tranquille. Elle ne voulait plus voir ses choses, et elle voulait surtout oublier dans leurs yeux cette petite flamme rougeâtre... cela ne la dérangeait pas de mourir pourvu que ces choses s'en aillent... pourvu qu'elles arrêtent de lui faire mal... De faibles gémissements parvenaient à s'échapper des lèvres serrées de Sally... [Je trouve que cette phrase est étrange] Puis elle hurla, hurla encore et encore.

Un très bon texte =) On se pose plein de questions, ça garde le suspens de l’histoire ! Quelques erreurs, je sais pas si tu avais relu un jour après l’avoir écrit. Normalement c’est conseillé, on voit mieux nos erreurs, mais personnellement, je trouve ça super pénible XD
Continue comme ça, j’aime beaucoup ta façon d’écrire.
Au fur et à mesure que tu écris, il y a de l'amélioration, j'ai de moins en moins de fautes à corriger ! Very Happy
Surveille pourtant les noms, tu répètes beaucoup celui de Sally ^^

La fin est mieux corrigée car en réalité j'ai commencé par elle, excuse moi, je suis fatiguée et beaucoup m'a surement échappé pour le début...
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MessageSujet: Re: Correction -Empreinte du Diable (13/04/09)   Correction -Empreinte du Diable (13/04/09) Icon_minitimeJeu 21 Mai - 11:30

Merci pour ta correction.
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MessageSujet: Re: Correction -Empreinte du Diable (13/04/09)   Correction -Empreinte du Diable (13/04/09) Icon_minitime

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