Rencontre nocturne [Nouvelle]

Je viens demander une correction de ma nouvelle sur conseil de Dark Dragon.

Le vent secouait les branches du grand arbre qui grattaient contre la vitre de mon ancienne chambre. Un large rideau aux broderies fines et enfantines avait été placé devant la grande fenêtre et les ombres de la ramure du chêne ressemblaient à une main crochue prête à se saisir de la fillette qui habitait dans la pièce dans laquelle j’étais morte. J’étais à sa place un soir d’automne de l’année 1940, je m’étais réfugiée sous les couvertures pour ne pas voir la danse funèbre du résineux secoué par les bourrasques de vent. Les souvenirs restaient flou derrière ma mémoire morte en même temps que moi, mais pas ceux de cette nuit là, la nuit où j’avais été tuée. Je me rappelaient du hurlement de ma mère venant de l’étage inférieur, un cri qui m’avais retourné le ventre, qui m’avais hérissé les poils. Je me souvenais des violents coup de feu, m’arrachant un sursaut à chaque fois que les balles sortaient avec fracas de l’arme à feu. Et puis, il étais rentré dans ma chambre. Un homme, un nazi, il m’avait tiré par ma chevelure blonde, faisant naitre des larmes de douleur au coin de mes yeux bleus. Il m’avait regardé et avait jeté d’une voix suintant le mal, la dureté et la cruauté ces quelques mots en allemand que je n’avais pas compris ce soir là mais qui m’étais clair désormais.
« - Ich werde dich töten, salze Judin !!! »
Il avait craché ses mots haineux envers moi, ma religion et ma famille. Finalement il avait sorti son arme, il me l’avais pointé sur la tempe et alors que j’implorais sa pitié, que j’explosais en sanglots il avait appuyé sur la gâchette, emportant ainsi ma vie de jeune fille, j’avais été tuée alors que je n’avais que dix ans.
Alors que je me remémorais douloureusement cette nuit d’horreur en regardant se balancer les branches du grand arbre, un hoquet de surprise vint troubler ma douce quiétude d’esprit. Je tournais alors la tête vers la source de ce son. Une petite fille m’observait en serrant contre son cœur une poupée vieillie par le temps, probablement ayant appartenue à sa maman. Ses yeux verts étaient écarquillés par la surprise et se posait des milliers de questions. Ses cheveux roux retombaient sur ses épaules et entouraient son visage aux rondeurs enfantines. Ses lèvres formaient un rond parfait, mais n’émettaient aucun son. Elle s’assis et me fixa avec plus d’attention, détaillant mon apparence. J’attendis calmement, n’osant pas bouger par peur de l’effrayer. Elle prit alors la parole, elle avait une voix douce que j’assimilait aux gazouillis d’un bébé.
«  - Qui es-tu ? Avait-elle prononcé »
Je n’osais pas lui répondre, cela faisait maintenant soixante-neuf ans que je n’avais pas prononcé un mot. Je tentais de chercher au fond de ma gorge les paroles justes.
« - Je suis une petite fille, comme toi, je vivais ici il y a longtemps. Ma voix était rauque, comme ternie par les années passées. »
Son regard n’exprimait aucune peur, juste de la curiosité, une envie d’en savoir plus. Elle passa la main dans ses boucles rousses et émit un léger bâillement. Elle mit son pouce dans sa bouche et reposa avec délicatesse sa tête sur l’oreiller. Elle coinça sa poupée sous son bras et ferma les yeux. Elle ne mit pas longtemps a rejoindre le royaume de Morphée, lieu magique de tous les espoirs. Le lendemain elle m’assimilera sûrement a une vision onirique crée par son imagination débordante.
Avant de disparaitre dans les tréfonds de la nuit, je me penchais une fois sur le corps de l’enfant, le sérénité marquait ses traits. Elle ne devais pas avoir plus de six ans, brin d’innocence dans le monde dur et vil dans lequel elle vivait. Je m’évanoui enfin, balayé par l’aurore envahissant la chambre.

Merci d'avance

Correction de ta nouvelle :

Les points positifs :

-1)Une bonne entrée en matiére
-2)Une nouvelle décrite mes mystérieuse qui nous prend d'haleine.
-3)Une bonne syntaxe.

Les points négatifs :

-1)des mélanges de temps de conjuguaison.
-2)trop de fautes d'orthographes

merci beaucoup pour la correction

De rien j'espére que ça t'aidera

Mama Occeline tu as rajouté des fautes dans la correction !!
C'était bien "avait été placé" par exemple ! Je déplace ta correction dans archives pour le moment, jusqu'à ce que Arkham poste sa correction, et je lui demanderai de la modifier. Ne le prends pas mal, c'est juste que Ecrits et Plumes rique d'être embrouillée après. Mais merci d'avoir essayé et de t'être protée volontaire, je laisse par contre ton avis sur le texte en le déplacant.

Dark c'est une faute de frappe pas malin ça !
Bah si je vais devoir le prendre mal je me suis pris 30 minutes de
mon temps libre !Que tu est déplacée ou pas tu aurais pus me le dire j'aurais modifié ma correction en plus que j'ai des droits sur cette rubrique !

Ne t'inquiète pas Occeline on voit ça ensemble sur la chatbox avec ta correction ! Pour ce qui est de la rubrique, tu peux poster la correction avec une citation du texte de départ dans les rubriques en dessous, mais pas dans cette section de demandes de corrections qui est réservée à Arkham.
Mais je répète, on voit ta correction et ce problème par la chatbox ou msn si tu as =)

oui j'ai msn à tout de suite

Bon, je vois qu'il y a eu cafouillage, je vais donc remettre les choses au clair.

D'abord, je te remercie Ocelline (tu tiens au 99 derrière ?) d'avoir pris de ton temps pour faire cette correction.
Le problème c'est que tu n'avais pas à le faire -mais je reconnais volontiers que tu ne pouvais pas être au courant, je vais essayer de corriger ça.

En fait je suis sur ce forum pour y apporter mes maigres talents de relecteur/correcteur. Je ne participe pas aux autres sections du forum, car je suis très pris ailleurs. Je ne fais que venez vérifier si des textes ont été postés dans cette rubrique, et si c'est le cas je me charge -seul- de les corriger. Cela me permet de me mettre au service de Danse des Mots sans investir trop de mon temps -en ce moment très rare en plus.

Donc, les textes qui sont postés chez "Arkham & Cie" ne peuvent être repris QUE par moi.
Si j'ai un jour besoin d'aide -car trop de textes seraient soumis- je ferai un "appel d'offre". Ce n'est pas encore le cas.

Donc encore une fois, merci beaucoup de ta spontanéité, excuse-moi (nous ?) de ne pas avoir su "baliser" la section, et voilà !
Bonsoir ! (Ou jour, suivant le moment de ta lecture lol.)

En gras : les sujets des remarques
Entre () : les remarques
Soulignées : les remarques générales / La mise en évidence de répétitions.
Note : je corrige les fautes d'orthographe, de grammaire et de mise en page, mais sans les signaler !

ecrits-et-plumes a écrit:

Le vent secouait les branches du grand arbre qui grattaient contre la vitre de mon ancienne chambre. Un large rideau aux broderies fines et enfantines avait été placé devant la grande fenêtre et les ombres de la ramure du chêne ressemblaient à une main crochue prête à se saisir de la fillette qui habitait dans la pièce dans laquelle j’étais morte. (phrase trop longue : il faut la couper en deux, pour ménager l'effet final) J’étais à sa place un soir d’automne de l’année 1940, je m’étais réfugiée sous les couvertures pour ne pas voir la danse funèbre du résineux secoué par les bourrasques de vent. Les souvenirs restaient flou derrière ma mémoire morte en même temps que moi (c'est un peu lourd : il n'est pas utile ici d'insister sur cette mort), mais pas ceux de cette nuit-là, la nuit où j’avais été tuée. Je me rappelait du hurlement de ma mère venant de l’étage inférieur, un cri qui m’avais retourné le ventre, qui m’avais hérissé les poils. Je me souvenais des violents coups de feu, m’arrachant un sursaut à chaque fois que les balles sortaient avec fracas de l’arme à feu (inutile, car elles ne peuvent venir que de là !). Et puis, il étais rentré dans ma chambre. Un homme, un nazi, (là, pour vraiment marquer le fait, je mettrais un point au lieu de la virgule) il m’avait tiré par ma chevelure blonde, faisant naitre des larmes de douleur au coin de mes yeux bleus. Il m’avait regardé et avait jeté d’une voix suintant le mal, la dureté et la cruauté ces quelques mots en allemand que je n’avais pas compris ce soir-là mais qui m’étaient clair désormais.
- Ich werde dich töten, salze Judin !!!
Il avait craché ses mots haineux envers moi, ma religion et ma famille. Finalement il avait sorti son arme, il me l’avais pointé sur la tempe et alors que j’implorais sa pitié, que j’explosais en sanglots, il avait appuyé sur la gâchette, emportant ainsi ma vie de jeune fille, j’avais été tuée alors que je n’avais que dix ans. (ceci est une phrase à part entière, par une proposition de la précédente)
Alors que je me remémorais douloureusement cette nuit d’horreur en regardant se balancer les branches du grand arbre, un hoquet de surprise vint troubler ma douce quiétude d’esprit ("la douce quiétude de mon esprit" sonne mieux). Je tournais alors la tête vers la source de ce son. Une petite fille m’observait en serrant contre son cœur une poupée vieillie par le temps, ayant probablement appartenue à sa maman. Ses yeux verts étaient écarquillés par la surprise et se posaient des milliers de questions. Ses cheveux roux retombaient sur ses épaules et entouraient son visage aux rondeurs enfantines. Ses lèvres formaient un rond parfait, mais n’émettaient aucun son. Elle s’assit et me fixa avec plus d’attention, détaillant mon apparence. J’attendis calmement, n’osant pas bouger par peur de l’effrayer. Elle prit alors la parole, elle avait une voix douce que j’assimilai aux gazouillis d’un bébé. (idem, ceci est une phrase à part entière)
- Qui es-tu ? avait-elle prononcé.
Je n’osais pas lui répondre. Cela faisait maintenant (l'emploi de "maintenant" dans un récit au passé est maladroit, privilégie plutôt "alors" ; ou même "Je n'avais plus prononcé un mot depuis soixante-neuf ans") soixante-neuf ans que je n’avais pas prononcé un mot. Je tentais de chercher au fond de ma gorge les paroles justes.
- Je suis une petite fille, comme toi. Je vivais ici il y a longtemps.
Ma voix était rauque, comme ternie par les années passées.

Son regard n’exprimait aucune peur, juste de la curiosité, une envie d’en savoir plus. Elle passa la main dans ses boucles rousses et émit un léger bâillement. Elle mit son pouce dans sa bouche et reposa avec délicatesse sa tête sur l’oreiller. Elle coinça sa poupée sous son bras et ferma les yeux. Elle ne mit pas longtemps a rejoindre le royaume de Morphée, lieu magique de tous les espoirs. Le lendemain elle m’aurait sûrement assimilée à une vision onirique créée par son imagination débordante.
Avant de disparaitre dans les tréfonds de la nuit, je me penchai une fois sur le corps de l’enfant. Le sérénité marquait ses traits. Elle ne devais pas avoir plus de six ans, brin d’innocence dans le monde dur et vil dans lequel elle vivait. Je m’évanouis enfin, balayée par l’aurore envahissant la chambre.

C'est un très joli récit, joli et touchant. Malgré le nombre de mes remarques, je le pense tout à fait bon. Ton seul vrai point faible est la longueur de tes phrases : dès que tu fais une phrase de plus de trois propositions, tu en rajoute une dernière alors qu'elle devrait être une phrase indépendante. J'ai corrigé la plupart d'entre elles.
Quand tu te relis, essaie de "poser" le texte -par exemple en te relisant à voix haute.

A part ça rien à dire, ton style est affirmé, précis, fluide. Tu poses très bien l'ambiance et les personnages sont crédibles.
Donc un bon travail !

A ton service !

Merci beaucoup pour la correction et pour la critique du texte.

Je t'en prie !