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 Les réflexions apocalyptiques de Dardelare

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2 participants
AuteurMessage
Dardelare
Sage Plume
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Dardelare



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MessageSujet: Les réflexions apocalyptiques de Dardelare   Les réflexions apocalyptiques de Dardelare Icon_minitimeSam 6 Juin - 21:16

Quand les hommes auront épuisé leurs espaces géographiques, qu'ils auront aplani les montagnes et vidé les mers, qu'ils seront trop pour la place qu'il y a sur Terre, alors beaucoup mourons. À ce moment l'on saura si l'Homme est le fruit ultime de l'évolution. Et paradoxalement, si c'est le cas, celle-ci sera relancée.
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Blanc
Plume Légère
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MessageSujet: Re: Les réflexions apocalyptiques de Dardelare   Les réflexions apocalyptiques de Dardelare Icon_minitimeMer 23 Sep - 12:00

Il est presque 4h du matin là-bas où je vis, à 8 000 km, sur un autre continent. En France dans ma belle et douce France, chez toi Dardelare, il est 11h.
En me promenant sur ce site je tombe sur un « Merci à toi, Blanc », très énigmatique.
Qu’ai-je fait qui mérite tant d’honneur ?
Je vois que tu as 15 ans. Fichtre, belle maturité. C’est exceptionnel !
Et puisque tu sembles t’intéresser à la marche du monde et à l’interminable et effrayante croissance de la population… voici une petite réflexion sur ce qui se passe et qui en fait se passe depuis toujours :


La politique est l'art de mettre des aristocraties en place.

Je ne m'intéresse pas à la politique, je m'intéresse aux hommes. Ce sont les hommes qui font les choses et pas les choses qui font les hommes.
Ce sont les égyptiens qui ont fait l'Egypte, les grecs la Grèce, les romains Rome, les occidentaux l'Occident.
La politique est un truc, un machin, un bidule... bref, une "chose".
Les hommes sont les hommes.
Tout dépend d'eux. Un homme est un homme. S'il a du cœur tout va bien. S'il n'en a pas tout va mal... quelles que soient ses idées, quel que soit le rang qu'il occupe.
Il y a des salopards et des monstres de droite comme de gauche.
La gauche et la droite ca ne veut rien dire.

Si j’étais au pouvoir, la première chose que je ferais est:
Contrôler les naissances.
7 milliards et demi d’humains sur la planète… mais c’est fou, totalement fou !
C’est une blague ou quoi !
Il n’y a presque plus de faune et de flore ? Où va-t-on, bon Dieu de bon Dieu où va-t-on ?
Certains savants fous projettent de cultiver les océans… et après les océans… ?
Non soyons réalistes ! Quand notre pauvre planète bleue n’aura plus de quoi nous nous nourrir que va-t-il se passer… le cannibalisme à coup sûr, comme dans ces îles où la population, confinée, finissait par être trop nombreuse et la nourriture trop rare.
De plus, à de rares exceptions près, ce sont toujours les plus pauvres qui se reproduisent le plus, offrant donc une vie de merde à de pauvres gosses qui n’ont rien demandé.
Malheureusement toutes les aristocraties qu’elles soient du sang (noblesse), de l’argent (capitalisme), des fonctionnaires (communisme), de la religion (aujourd’hui le Vatican et l’islam), de l’armée (dictatures)… toutes les aristocraties donc, sont « surpopulationnistes ».
Elles adorent.
Pour tous les groupes dirigeants, la surpopulation est une véritable mane, un don du ciel.
Elle leur offre, paysans, ouvriers, soldats, fonctionnaires, vigiles, gardes du corps, serviteurs, maîtresses ou amants pratiquement pour rien… LE REVE QUOI !
Pendant ce temps la population souffre comme ce n’est pas possible : pas assez de logements, pas assez de travail, misère, injustice, maladie. Le peuple lui, souffre toujours terriblement de la surpopulation. L’aristocratie elle, non, bien au contraire, elle n’en tire que profits.

Chaque pays possède un certain degré de civilisation qui lui permet de faire vivre décemment une certaine quantité de personnes… et pas plus.
Les gouvernements connaissent très bien le chiffre de la population suffisante et nécessaire au bon fonctionnement du pays… ils le savent très bien… mais voilà… ils sont tous, mais alors tous, TOUS DE TOUS… « SURPOPULATIONNISTES».
Et ce, depuis que le monde existe… depuis la nuit des temps.
La surpopulation est mère de tous les mots : frustration, haine, misère, injustice, conflits, émeutes, guerres.

Pourquoi ne pas contrôler les naissances.
Les pays ont-ils vraiment besoin de 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, ou 10 millions d’habitants en trop ?
La planète a-t-elle vraiment besoin de 4 milliards d’individus en trop ?
Ce que tout le monde veut, mais alors tout le monde… tout le monde sans exception… TOUS… ce que toute l’humanité veut, l’humanité entière, la totalité de l’humanité, ce que chacun veut depuis sa naissance, c’est : LA QUALITÉ, PAS LA QUANTITÉ.
Pourquoi ne pas stériliser les couples après deux enfants, ou les gens porteurs de tares rédhibitoires, ou les délinquants récidivistes.
C’est simple, rapide, efficace, indolore.
Pourquoi ne pas le faire ?
Mais non, on ne le fait pas… pensez-vous ! Les privilèges des aristos fondraient comme neige au soleil.
Comme les premiers hommes, il y a des millions d’années… comme eux… on continue à aimer, à adorer, à magnifier, à glorifier la merveilleuse, l’ineffable, la divine « surpopulation »… en la couvrant bien sûr d’un mirifique voile d’or et d’argent, grandiose, brillant de mille feux et superbement appelé : « ÉTHIQUE ».

Cet amour immodéré du surpopulationnisme, cette attitude imbécile, surannée, archaïque, il faudra bien que les hommes se décident un jour à la jeter aux orties du passé.
He bien non, ils se trouvent encore chez nous et partout, des cohortes d’ «intelligents » pour haranguer la foule afin qu’elle jette la pierre au vilain-méchant-pas-beau-qui « ose ».

Hé bien j’ose… et j’ai mon bouclier étincelant… : LA POÉSIE.

Le poète est celui qui voit.
Les autres regardent.
Wink
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